Martine - rêves lucides et associés


REVES DE 2001

Rêve du 11 mars

commentaire : je décide de me remettre à rêver, mais je n’ai pas encore découvert le site de Florence. Je trouve mes mains mais je ne deviens pas lucide. Les onomatopées rythmées des pagayeurs me rappellent les rengaines des personnages des cauchemars de mon enfance.

Je suis dans un moulin construit à cheval sur un torrent ; une cascade se trouve juste au-dessus du moulin. Il pleut beaucoup et plein de gens se sont réfugiés dans ce moulin ; la rivière est en crue et l’eau monte régulièrement, inondant le moulin et en particulier la chambre où je veux aller dormir après avoir réussi à caser le plus au sec possible un grand nombre de personnes. Le lit flotte dans la pièce. Je me rappelle plusieurs fois que je dois regarder mes mains. Je me dis que ce n’est pas la peine d’essayer de se coucher et je vais vers la fenêtre : le jour commence à poindre. Au sommet de la cascade je vois arriver une vague énorme, ça doit être un barrage naturel qui a lâché. La vague est boueuse et énorme et je me dis que c’est la fin, mais la vague s’écrase qu pied du moulin en bouillonnant. Toute une flotille de pagayeurs en kayak émergent de ce bouillonnement ; ils se protègent derrière une raquette de cactus, et tous ensemble effectuent une manoeuvre pour sortir du courant en accompagnant leurs mouvement d’onomatopées rythmées ; ils réussissent. 

Rêve du 28 mars

Commentaire : c’est un rêve assez long dont je ne retranscrit que la fin.

A présent c’est la nuit et je décide de rentrer chez moi. J’attend mon père mais il fait des détours alors je vais boire un café dans un bar en l’attendant. J’ai avec moi un sachet d’herbes sauvages que je me mets à trier. Un inconnu ‘assied en face de moi et me propose de m’aider, mais il renverse tout par terre. Nous rions et je me penche pour ramasser. En me relevant le vois par la vitrine du bar les HLM où j’habite et je me dis : « mais je rêve ! Je n’habite pas là »

 Rêve du 16 avril

commentaire : j’essaie de m’endormir consciemment mais je m’endors sans le savoir.

Je suis dans mon lit et j’essaie de m’endormir consciemment, mais M.se met à  vibrer violemment et je n’arive pas à me concentrer. Je lui demande s’il y a quelque chose qui ne va pas. Il me répond qu’il a oublié un paquet au village. Je lui propose de l’accompagner pour aller le chercher. En chemin je pense que nous ne nous sommes pas habillés mais qu’à cette heure-ci il n’y aura personne ; d’ailleurs la nuit est très noire. Le sentier sous mes pieds est beaucoup plus agréable que d’habitude ; on le dirait recouvert de fin gravier. La nuit devient si noire que M. me donne la main pour me guider. Nous récupérons le paquet et redescendons. Nous passons devant la maison de P. La lumière est allumée et je dis à M. de passer vite de peur qu ‘il ne sorte et nous voie. Je cours et soudain j’ai envie de voler. Je le dis à M. tout en lui disant que je dois faire bien attention vu que je ne dors pas. Je fais mon test : je saute et lorsque j’atterris, je rebondis : c’est bon ! Je m’élance, et je plane en cercle au-dessus de la route ; je fais des figures, je sens le vent siffler à mes oreilles ; je sépare un peu les pieds pour faire comme la queue des milans. La nuit est devenue moins noire ; je vois passer des voitures. Je ne veux pas qu’ils me voient voler alors je décide d’atterrir, mais à ce moment-là une voiture s’arrête brutalement et sa conductrice se précipite vers nous à l’instant où je touche terre. C’est une cliente de M. A présent je suis vêtue d’un imperméable crème et je décide de lui faire croire qu’elle a vu une effraie ; je lui demande : « vous avez vu la chouette ? ». « Quelle chouette ? » elle se tourne vers M. , elle veut des détails botaniques au sujet des citrons qu’elle a achetés et qui sont dans sa voiture. M. répond brièvement puis s’excuse, disant que nous avons sommeil. Nous repartons, je veux rentrer en volant mais comme la nuit est à nouveau très noire je demande à M. de m’appeler de temps en temps pour me guider. Arrivée à la maison je réfléchis : si j’ai réussi à voler alors que je ne rêvais pas, c’est parce que j’y ai cru ; donc je dois appliquer la même méthode pour arriver à faire des rêves lucides !

commentaire : le raisonnement est-ce un rêve a des lacunes

Rêve du 23 avril

Je me réveille à l’aéroport avec M. Nous sommes sous une couette dans le hall : nous avons fait une pratique de rêve, et sommes bien embêtés parce que nous nous sommes réveillés là au lieu de dans notre lit. Nous nous demandons comment nous allons faire pour rentrer chez nous (pas vêtus pour changer !) quand arrive P. Nous lui expliquons la situation et il a une idée, il va chercher un brancard, et M. et lui me transportent dessus jusqu'à sa voiture simulant ainsi un accident qui expliquerait la tenue très dévêtue de Michel (moi je suis sous la couette !). Nous partons en voiture, mais arrivés au pont de C. le rêve change ; je suis toujours en voiture mais dans un autre paysage : il y a de grandes forêts sombre et je suis en compagnie de moines. Sur mes genoux se trouve un tulku de deux ans dont je m’occupe ; c’est Dilgo Khyentsé (pourtant le livre que j’ai lu avant de m’endormir n’est pas de lui). Il est adorable, et je dois faire des efforts pour ne pas l’embrasser en permanence tant je l’aime. Nous arrivons au monastère, il est tard et il faut se coucher. Je fais la toilette de Digo, avant d’aller dire bonnenuit à chacun des moines. Dilgo veut se maquiller pour leur faire honneur et je lui trace les traits qu’il souhaite sur le visage : blancs, rouges et noirs. Nous allons saluer tous les moines, la plupart d’entre eux éprouvent pour lui la même affection que moi et l’embrassent avec bon cœur ; moi aussi entre deux je l e serre affectueusement contre moi et lui plante un gros baiser sur la joue. Une moinesse est déjà endormie et ne veut pas se réveiller ; je dis à Dilgo de l’embrasser légèrement sur les cheveux pour ne pas la déranger.

Rêve du samedi 12 mai

 Je vais au jardin, mais je m’y rends en ramant sur la mer à bord d’une embarcation ronde ; j’accoste à la terrasse la plus basse, et y grimpe. En la longeant je remarque des traces de chèvres et je m’inquiète : ont-elles fait des dégâts ? Je grimpe une terrasse après l’autre en regardant partout. Lorsque j’arrive tout en haut, le jardin est soudain couvert de neige, environ 25 cm. Je longe la terrasse supérieure en sens inverse lorsque j’aperçois enfin les chèvres tout en bas. Je dois descendre les chasser. A ce moment-là, je vois devant moi une gare de funiculaire, et je me dis que ça ira plus vite de descendre en funiculaire ; j’y monte et le wagon descend. Arrivée en bas je veux sortir du wagon, mais la porte reste fermée. C’est à ce moment-là que je me dis que si la porte refuse de s’ouvrir, c’est que c’est un rêve, donc je peux faire ce que je veux. Je re garde la porte et dis : « porte ouvre-toi ! »,  la porte s’ouvre. Je suis dans la gare et je veux en sortir, mais je me retrouve je ne sais comment dans un autre wagon fermé ; je me dis que ce rêve est absurde et je donne à nouveau l’ordre à la porte de s’ouvrir. Elle s’ouvre mais sur un autre rêve où je perds la conscience de rêver.

Rêve du dimanche 13 mai

Je fais partie, avec M.  d’un groupe qui visite une ville. La guide commente l’architecture des bâtiments et fait remarquer des détails, comme des carreaux de céramique encastrés sur les façades. Je suis moyennement intéressée et regarde ailleurs ; en face de moi se trouve une rue très raide où je vois descendre une voiture. La pente me paraît incroyablement raide ; soudain la voiture décolle, et après un virage en l’air vient atterrir au feu rouge. J’attire l’attention de M. sur la voiture et lui dis : « Ça, ça pourrait vraiment être un rêve ! » Mais je crois que c’est la réalité.

 

Rêve du 3 juin

Les élèves sur le toit

 

Au cours d’un rêve se passant dans une ville, j’arrive dans une petite rue étroite, loin de la foule ; une maîtresse d’école y fait faire de la gymnastique à ses élèves sur un toit en pente. Ça me semble aberrant, et dangereux, et du coup je me dis que c’est un rêve. Je continue de marcher jusqu’au bout de la rue en réfléchissant à ce qu’il convient de faire maintenant. La rue se termine abruptement par une vitre, et il n’y a plus d’images ; je me dis alors que je suis réveillée, donc ça ne compte pas, ce n’est pas un rêve lucide ; il faut que je me rendorme si je veux continuer mon rêve lucide. La maîtresse de tout-à-l’heure a rassemblé ses élèves derrière la vitre, et leur dit de regarder comment je me rendors.

 

Mercredi 6 juin

 

La fête à V.

C’est la nuit ; M. et moi sommes sur la piste menant à la route de S. Au loin on voit le rougeoiement d’un incendie. Je décide d’aller voir où ça brûle ; j’essaie de courir jusqu'à la route mais j’ai du mal, mes jambes sont empêtrées. Arrivée sur la route, tout est noir, on ne voit rien. Je décide de descendre un peu le long de la route, cette fois le noir est total, je ne vois plus rien du tout. Une voiture passe, et je me jette dans le fossé car je ne sais pas où je suis. Je reviens en courant, mais j’ai de nouveau de la peine à lever les jambes ; je me dis que c’est comme dans un rêve. La lumière revient lentement ; je vois un barrage sur la route, dû à des travaux ; des voitures sont garées de chaque côté du barrage, car les gens du villages se servent de deux voitures pour aller travailler, une pour chaque côté du barrage, ils font la jonction à pied ( !) Je rejoins enfin M., et P. arrive en voiture. Je lui dis que je ne descendrai pas à A., demain jeudi comme prévu, mais vendredi, car demain M. doit se rendre en ville (tous ces détails sont exacts dans la réalité et nous sommes mercredi).

 

Sans transition je me retrouve à Vesco. Je suis venue rendre visite à des gens qui m’accueillent gentiment puis me laissent seule dans le salon. Au bout d’un moment j’avise une vieille dame qui tricote assise dans un fauteuil. Je vais m’installer à côté d’elle et nous bavardons et sympathisons ; elle est très chouette. Soudain nous sommes dans une salle plus grande, une sorte d’église ; elle m’attrappe par la tête et approche son visage du mien ; je vois qu’elle n’est pas vieille du tout, elle est très vigoureuse. Je me dis que ça doit être Florence ou une compagne de Castaneda ( !). Elle récite un poème très vite ; j’essaie de comprendre les mots, ils me semblent très beaux ; soudain je me rends compte que c’est une ode à ma gloire et je me sens gênée. Des gens commencent à arriver, il va y avoir un congrès. Je veux m’en aller. Je vois venir A. et J. très élégamment vêtus ; A. a perdu 25 Kg, elle est la présidente du congrès, elle porte un tailleur rouge et des chaussures assorties. Elle me salue, mais je vois bien qu’elle est occupée et je sors.

Dehors sur la place c’est la fête ! Il y a des stands et plein de monde. Je décide de regarder le visage des gens, et soudain je suis lucide, je rêve ! ! ! Je suis très contente ; je me dis que je dois à présent tout regarder avec soin, mais j’ai trop envie de voler alors je m’élance. Je vole au-dessus de la place et des gens, des enfants me parlent lorsque je passe au-dessus d’eux, puis je vole au-dessus des deux rivières de Vesco je vole longtemps, une demi-heure il me semble, ça me plaît ; finalement je vole jusqu’au couvent. Un homme m’interpelle, il veut savoir comment je fais. Je lui réponds que je me suis entraînée. Au fond de la vallée j’aperçois une petite maison qui m’attire ; j’ai envie d’y aller mais je commence à perdre de la hauteur alors il vaut mieux rentrer. Je me pose sur une terrasse. C’est de nouveau la nuit, un homme me ramène chez moi en voiture, il me raconte qu’il est en train d’écrire un roman (je ne suis plus lucide)

La source

rêve éveillé( ?) du mardi 11 juin

Je pense que je ne dors pas.

Je vois la ville de mon enfance à un endroit où je passais souvent. Une cascade canalisée dévale une colline, souvent sous-terre. A l’endroit en question elle arrive à ciel ouvert et se précipite à nouveau sous-terre, juste sous les pied de l’observateur qui n’a besoin que de se pencher un peu par dessus un mur épais pour la voir disparaître en grondant. J’aimais bien regarder ce spectacle.

Je regarde donc l’eau s’enfoncer littéralement sous mes pieds, et au bout d’un petit moment je sens comme un mouvement d’une infinité de particules qui viennent de tous les points de l’espace et « retournent dans mon centre », c’est du moins la pensée qui me vient à l’esprit, avec l’impression que c’est important. Le matin au réveil j’ai toujours ce sentiment ainsi qu’un souvenir bien net.

Mardi 19 juin

Autre rêve où il me semble ne pas être endormie alors que je le suis finalement.

Il me semble ne pas être endormie car il n’y a pas d’images . Soudain P. se matérialise littéralement à côté de moi (pas comme une image habituelle de rêve mais comme une présence): je suis si surprise que je sursaute et me réveille (et constate après coup que je dormais)

Mercredi 20 juin

Il y a une foire à F. Je regarde une démonstration de ferme modèle : défilent des vaches, des porcs, des moutons, etc., un paysan sur son tracteur tirant une remorque. Il y a des poules sur la remorque, et je me fais la réflexion que les poules ne sont pas à l’échelle. Arrivent des chevaux tout sellés ; je les admire et soudain je m’aperçois que certains ont la selle à l’envers, le troussequin vers l’avant, et je me demande : « mais pourquoi ces chevaux sont-ils sellés à l’envers ? » Et la réponse vient : « parce que tu rêves ! » Je suis très contente ! Je me tourne vers M. qui ne semble pas partager mon enthousiasme ; je lui dis : « tu te rends compte, je suis actuellement dans mon lit à V. et en même temps ici avec toi ! » Mais ça le laisse indifférent. Je décide cette fois de tout regarder soigneusement, et je regarde une porte en bois peint qui est à côté de moi, je regarde aussi les bâtiments et je propose à M. d’aller visiter le vieux village. Nous montons une rue, il y a beaucoup de touristes ; je regarde les pavés de la rue, ils ont des marques en forme de petits traits qui sont un code pour un peuple aujourd’hui disparu. Nous voulons tourner dans une petite rue, mais l’odeur y est insoutenable et nous continuons tout droit. Arrivés en haut la vue sur la ville est magnifique, mais je cesse d’être lucide et le rêve continue ordinaire...

Mercredi 27 juin

(passage semi-lucide dans un rêve sans intérêt.

Je suis en voiture avec mon père, il conduit mais je suis assise devant lui ; je suis inquiète car il y a beaucoup de circulation et il est imprudent. Je le lui fais remarquer mais il accélère ; heureusement à présent la circulation est moins dense et il y a moins de virages. Nous allons au manège et je ne suis pas vêtue de façon appropriée ; mais je me dis que vu que c’est un rêve, je me procurerai ce qu’il faut.

 

Lundi 16 juillet

J’essaie de m ‘endormir avec une perle blanche au milieu du front. Une femme arrive qui me dit : « Moi je l’ai, si tu veux je te la donne. Ele appuie son front au mien et dit : « Voilà ! Mais qui sera celui capable de la voir... ».

Vendredi 27 juillet

Je suis au bord de la rivière, et je vois revenir L. sur Sue ; je me dis que c’est dangereux, qu’il faudrait qu’elle m’avertisse avant de la monter, mais soudain je m’aperçois que la jument a des bascules au lieu des jambes : c’est un rêve ! Je suis contente (d’être lucide) et donne des tapes amicales à quelqu’un assis à côté de moi en le lui disant, puis je me réveille.

 

 

Lundi 30 juillet

rêve où je suis consciente, mais je ne sais pas si je dors ou non, je ne m’en aperçois que lorsque je me réveille)

Le moi est comme une rondelle, les pensées comme un faisceau lumineux qui l’éclairent l’une après l’autre en projetant son image ailleurs. Ça fait plein d’images virtuelles de ronds lumineux ; suivre la voie c’est revenir au vrai rond. La multitude de rondelles projetées explique pourquoi on ne se rappelle pas les trucs qu’on avait décidé de se rappeller ou de faire, c’est sur une autre rondelles et peu de rondelles se recoupent.

Ecrit comme ça ça n’a plus aucun sens, mais pendant le rêve c’était très clair et compréhensible.

Vendredi 24 août

Je suis tout de suite lucide. Je ne suis pas sûre d’être endormie, mais je réfléchis que je suis dans une ville inconnue ; je ne suis pas aussi enthousiaste que d’habitude à propos de ma lucidité. Je décide de voler, et je survole la rue en pente. J’arrive sur une grande artère à plat avec énormément de circulation ; je la suis en m’élevant un peu et en volant plus vite. Je me dis que je pourrai m’en aller voler très loin, mais je sens une réticence en moi. J’accélère encore, mais je n’arrive pas à m’élever plus, et soudain je me trouve nez-à-nez avec un grand silo jaune avec des lettres rouges. Je ne peux plus l’éviter, mais au moment du choc, c’est lui qui recule gentiment, et j’arrive à m’arrêter en le touchant à peine de la main.

Changement de décor : je me retrouve dans un paysage comme autour de chez nous. Il y a comme une sorte d’entonnoir genre emposieux avec un genre d’étang au fond recouvert d’algues moussues ; je regarde en bas ; un vagabond couché sur le bord me dit que ce serait bien de pouvoir voler au-dessus. Je sais que je rêve alors je lui dis « chiche » et je commence à voler en cercles ; je n’arrive pas bien à m’élever, mais je me dis que comme c’est un rêve, ce n’est pas un problème et je vais survoler le vide. Je descends lentement en cercles jusqu’au fond. A présent c’est devenu un jardin aquatique aménagé avec des bassins, des fontaines et des plantes. Un petit garçon voudrait que je vole en le portant pour faire comme Superman, mais je pense que je n’en suis pas capable, et je remonte.

 

Jeudi 13 septembre

 Rêve de vol lucide à l’intérieur d’une pièce ; j’enregistre tous les mouvements que je fais.

 

 Jeudi 4 octobre

(long rêve qui n’est pas lucide au début)

...au club tout est bizarre ; je rencontre un lanceur de couteaux et je m’intéresse à son couteau qui est spécial. Il me dit de monter à l’étage pour y trouver P. (que je cherche au début du rêve), mais il n’y a personne et je redescends. Le hall est désert et l’ambiance de plus en plus bizarre ; la tension monte et je reconnais une « ambiance de cauchemar » ; lorsque je me le dis, je sais que je rêve. Je sors dans la rue et j’aperçois ma tante S. Je me dirige vers elle mais elle se dématérialise et réapparaît ailleurs ; cette fois je l’atteins et nous nous tombons dans les bras. Nous sommes vraiment très heureuses de nous retrouver ! Je lui dis que ce n’est que parce que nous rêvons que nous pouvons être ensemble, et elle me répond : « oui, d’autant plus que je suis morte » (en réalité ce n’est pas le cas)

Mercredi 31 octobre

Je suis assise dehors et je regarde le paysage. Soudain je me dis que je suis dans un rêve ; d’abord je suis toute contente, mais ensuite je me dis « mais non voyons, tu vois bien que tu es réveillée ! »

Commentaire : ça ne s’arrange pas, je ne sais jamais si je rêve ou non.

Samedi 3 novembre

J’assiste à une conférence à Folelli sur une ethnie bizarre. En sortant je croise M. qui elle est en train d’entrer et me propose d’assister avec elle à la conférence suivante. Le sujet en est complètement abscond alors j’hésite, mais comme je l’aime bien, je dis pourquoi pas et je continue mon chemin vers la sortie. Là je croise P. qui me propose de me ramener à la maison ; je me dis alors qu’en fait je préfère rentrer. Je lui demande où il est garé, car je dois aller avertir M. que je ne reste pas. Il me montre sa voiture (commentaire : qui est celle qu’il vient d’acheter dans la réalité) et me dit qu’il doit également ramener d’autres personnes. Je rentre avertir M. et quand je ressors je ne vois plus la voiture. Je me dis qu’il est allé ramener les autres personnes, et que je vais me promener en l’attendant. Des gens marchent dans la rue, et tout-à-coup, je vois de l’autre côté de la rue un étalage sur lequel des gens miniatures semblent marcher également. Je traverse pour voir si c’est une illusion d’optique et je vois des gens grandeur réelle à côté de l’étalage  avec les gens miniatures. Je me dis : c’est un rêve ! Je suis contente et je décide de traiter P. en personnage de rêve lorsqu’il reviendra .( mais je ne me rappelle pas ce que j’entendais par là !)

 

Commentaire : rêve fait pendant le stage sur le rêve.

 

 Lundi 31 décembre

Nous bavardons avec Flo, le sujet de la conversation est la peur et l’inquiétude, comme actuellement sur le forum.L’atmosphère est chouette, puis nous parlons d’autre chose et soudain elle a l’air triste et elle parle de son père. Elle veut me raconter quelque chose qu’il a fait, mais sa voix devient inaudible quand elle en arrive au fait. Je la fais répéter une fois, puis deux, mais c’est pareil ; elle dit : « il a.... » puis on n’entend plus que des vagues bruits. Je sens une vague d’affection pour elle m’envelopper ; à tout hasard je dis : « c’était pas sympa... », elle aquiesce et je lui dis « mais moi je t’aime bien ! » en lui prenant le bras (et je pense qu’elle est un peu maigre). Elle répond qu’elle m’aime bien aussi. En parallèle durant cette conversation je regarde la pièce et à un moment donné je deviens lucide en voyant les murs qui sont en pierres brutes, et les deux lits recouverts de couvertures tissées à la mains qui sont les seuls meubles de la pièce. Dès que Flo a fini de parler je me retrouve derrière chez moi. Je suis contente d’être devenue lucide, puis je me dis « hé ! mais si tu veux tu peux continuer, tu n’est pas obligée de te réveiller ! » Alors je continue. Je me dirige vers la maison et je tombe sur M. au coin de la maison. Je lui saute au cou en lui disant que je l’aime énormément. Il me rend mon étreinte en me disant qu’il m’aime aussi. Puis je lui dis que je rêve et je décolle pour le lui prouver. Je vole mal et redescend de suite. Je me dis « ah non, c’est un rêve donc je peux voler comme je veux ! » et je redécolle. Cette fois je plane bien. J’attrape en passant la haute branche de l’oranger qui se trouve là et je m’amuse à me laisser descendre doucement vers le sol ; mais au lieu de descendre verticalement, la branche me fait m’éloigner horizontalement de l’arbre et je me dis que ça va faire un fameux « boomerang » quand elle va revenir. A ce moment j’entends P. qui a ouvert la fenêtre et qui m’a vue dire : « mais elle est folle ! Qu’est-ce qu’elle fait ? ! » ; je ris et me dis : «  elle va être étonnée quand je vais passer devant elle catapultée par la branche, elle ne sait pas que je rêve ! »

 

REVES DE 2002

 

Lundi 7 janvier

.......je vais à la cuisine chercher quelque chose et j’en profite pour ranger un peu. Soudain je sens une présence. Je lève les yeux et je vois une apparition : une femme immense avec une maladie de peau sur le visag, et des cheveux de plusieurs couleurs. Elle me regarde fixement avec animosité. Je reconnais que c’est un personnage de cuachemar. Ma réaction est instantannée : je crie « Allez ! Ouste ! Dehors ! » et je la poursuis en faisant des incantations et des mudras compliqués avec les doigts. Elle file sur le balcon sans demander son reste et se dématérialise. Je me fais des reproches, « pauvre créature, peut-être qu’elle cherchais de l’aide, et moi je lui ai sauté dessus agressivement ». Je vais sur le balcon et l’appelle doucement : « Madame, revenez, n’ayez pas peur, j’ai été surprise mais je ne vous voulais pas de mal. Que voulez-vous ? Elle ommence à se rematériliser mais tout contre moi. Je sens une vague de malveillance très forte et je la bloque avec mon énergie du ventre en lui disant quatre fois « qu’est-ce’tu veux ? ». Elle arrête de se rematérialiser et disparaît.

Je me demande si je dois raconter cela à M., il va s’inquiéter si je lui dis que je vois des cauchemars alors que je suis réveillée ! Puis je pense que ça va être difficile de ne pas le lui dire vu que je ne lui ai jamais rien caché.

 

Commentaire : toujours de la peine à décider s’il s’agit d’un rêve ou de la réalité. D’autre part apparition d’un personnage de cauchemar comme dans ma petite enfance et plus jamais réapparus ensuite.

Jeudi 10 janvier

Je marche sur une route de forêt. Soudain un van qui roule tout seul, sans véhicule pour le tracter me dépasse. Je pense qu’il va sortir de la route au premier virage, mais il le prend bien et continue sa route en négociant parfaitement ses virages : JE RÊVE !

Je décide de regarder soigneusement. Je croise toutes sortes de véhicules qui viennent en sens contraire, et aussi des cavaliers. Certains roulent, d’autres volent à basse altitude. Tout-à-coup tout s’accélère comme un film qui irait trop vite et je ne distingue plus bien ce que je croise, alors je fais ralentir le rêve, et ça reprend une vitesse normale. Maintenant ce sont toutes sortes d’animaux que je croise, et je sais que cette route est un endroit de promenade pour plein de gens qui viennent voir ces animaux. Le rêve continue, mais ma lucidité diminue progressivement tandis que je reste spectatrice.

  

Jeudi 17 janvier

rêve ordinaire ressemblant à la vie de tous les jours .....soudain j’ai envie d ‘aller voir Louisette. En montant au village, je me dis que ce n’est pas le jour, que je n’ai pas de gâteau à lui apporter et que j’ai mes vêtements de travail pas très propres, mais que tout ça ne fait rien.

J’arrive sur la place de l’église, il y a plein de monde, c’est la St Antoine (c’est d’ailleurs la réalité). J’entre à l’église pour voir si elle y est, mais je ne la vois pas. Un homme me dit que ma tenue ne convient pas à ce lieu, je lui répond en riant : « en effet, d’ailleurs je sors !», et je sors.

Je monte chez Louisette ; je pense que les escaliers ne sont pas comme d’habitude, puis je me dis qu’elle ne peut pas être là puisqu’elle est à Oletta...C’EST UN REVE ! Je continue de monter les escaliers en me disant que puisque c’et un rêve, elle peut tout aussi bien se trouver là haut. Puis plus rien.

Lundi 28 janvier

Nous nous promenons en bande dans une ville, famille et amis. Nous flânons et bavardons. Je remarque que tous les enfants ont un insecte en métal peint sur le bras. C’est très joli, inspiré d’un film qui fait fureur en ce moment sur les écrans de cette ville. A un moment donné, je me retrouve seule avec A. et E. Dans le caniveau, je vois briller quelque chose, je me baisse, c’est un de ces petits insectes, perdus par quelqu’un. En regardant bien, j’en trouve encore deux autres, ils sont différents. Nous les admirons. Ils ont des ailes et des élytres qu’on peut soulever, pas de pattes mais un revêtement qui leur permet de rester collés sur la peau. Nous décidons d’aller les montrer aux autres. Je lève les yeux pour me repérer et constate que je suis dans ma ville natale, près d’un endroit que je connais bien. Je dis à mes compagnes : « Hé regardez, cet endroit s’appelle le Pont du Moulin ! Puis je réalise que si je suis ici c’est que je rêve et je suis contente. Je leur dis encore de me rappeller ce rêve demain matin au réveil, comme ça nous saurons si nous avons partagé le même rêve. Elles aquiescent puis tout disparaît.

 

Mercredi 13 février

Même ville, mêmes compagnes... nous sortons d’un cinéma ; il fait sombre. Nous marchons dans la rue en bavardant et arrivons au Pont du Moulin ; là nous croisons un homme qui court en levant haut les genoux. E. s’esclaffe puis l’imite ; je la regarde et devient lucide (ce comportement ne lui ressemble pas). Je décide de voler un peu, mais tout en restant avec elles. Le décor est magnifique : on dirait que chaque objet émet de la lumière d’une manière très diffuse ; le paysage s’en trouve éclairé non par une source comme le serait la lune, mais de lui-même. Je me sens infiniment bien. Nous arrivons à une porte de garage qu’il faut traverser et je perds ma lucidité.

 

Jeudi 21 février

.........Le bateau dans lequel je suis file à grande vitesse sur le fleuve, en regardant le défilement des rives j’estime la vitesse à 200km/h, ce qui me semble excessif pour un bateau. A présent nous voguons dans un goulot, puis dans un tunnel et c ’est l’arrivée : Chicago. Je vais sortir ; j’aimerais récupérer mon sac qui est resté sur le pont supérieur, mais on me dit que ce n’est pas possible, le pont a été vidé pour les nouveaux arrivants et tout a été jeté. Je me dis tant pis et je sors. J’escalade une colline et je vois des gens qui mangent des pêches dans un verger. Je prends un train et arrive à la campagne. Il y a une maison ; je frappe, la dame me remballe, elle est énervée parce que des gens volent ses pêches ; je lui demande ce qu’elle souhaite. Elle me réponds un perroquet. (Pendant cet échange, je deviens très légèrement lucide, c’est-à-dire que je sais juste que c’est un rêve) Puis elle me fait entrer. Je lui dis que j’ai faim, et elle me tend un demi pamplemousse. Je suis debout à côté d’une petite commode assez spéciale, je la regarde, et je me fais des réflexions au sujet des raisons qu’on peut avoir pour mettre de l’ordre car c’est très rangé bien qu’encombré, et ça me plaît. J’avise un sucrier sur la commode et me dis que je pourrais sucrer mon pamplemousse puisque c’est un rêve, mais je ne suis pas sûre que ce soit juste, quand elle revient de la pièce à côté et me propose du sucre ; je la remercie, finis mon pamplemousse et prends congé. Ell me demande où je vais et je lui réponds : « chercher un perroquet ! »

  

Samedi 23 février

Je marche au bord de la mer sur un très joli sentier de pierre lisse. Le paysage est à couper le souffle et je m’assieds pour l’admirer. Je tiens à la main une boîte avec quelques œufs frais qui m’encombre. En balayant la scène, mes yeux tombent sur une grosse flaque d’eau, et je suis prise d’une irrésistible envie de marcher dedans, ce que je fais. Mais à présent j’ai envie de nager dans la mer bien que je sois vêtue, j’hésite et réalise tout-à-coup que c’est un rêve. Alors je plonge dans l’eau avec délice. La boîte avec les œufs m’encombre toujours alors je la lâche, me disant que puisque c’est un rêve, je pourrai toujours plonger et la récupérer si ça s’avère nécessaire. Je nage longtemps, puis tout-à-coup je vois l’île s’éloigner de moi à toute vitesse, en fait c’est moi qui recule et rejoins « le centre » (?)

 

Lundi 18 mars

(encore un rêve dans la ville de mon enfance, le début est banal.

..........je m’aperçois qu’il faut que je file à la gare prendre mon train. Dans la rue, je ne retrouve pas mon chemin, et je dois demander à quelqu’un où est la gare ; je me dis que si je me perds dans ma propre ville, c’est que je REVE ! Je suis en train de traverser la rue, je regarde les véhicules, je trouve que ce rêve a l’air solide et je veux m’interroger sur sa substance, mais ça me fais perdre ma lucidité, et en arrivant à la gare les changements que je constate ne me frappent plus ; je vais acheter mon billet, et le guichetier très aimable, m’offre un gros biscuit « Nuxo » délicieux.

 

Jeudi 21 mars

1.Je rêve que je m’endors puis me réveille ; je suis dans ma chambre ; je me dis que je rêve peut-être, mais comment savoir ? Une ombre furtive passe dehors devant la fenêtre ; je me penche au-dehors et je constate que la fenêtre a des volets, ce qu’elle n’a pas en réalité ; je pense OK, je rêve. J’entends les autres qui discutent sous la mezzanine où je me trouve ; je me dis que ça fera aussi un test et je leur dis : « je suis en train de rêver, est-ce que vous m’entendez ? » Pas de réponse, ils ne m’ont pas entendue donc je suis endormie. J’observe le mur devant moi : du lierre et du houx y poussent, je me dis qu’il faudra que je vérifie ça au réveil.

2....je vais à la cave où je trouve M. en train de réparer quelque chose. Je pense que je dois être lucide, alors je regarde dehors par la porte ouverte, et il me semble que tout est différent ; j’en conclus que je suis en train de rêver. Je sors de la cave ; mes filles sont là en train de s’amuser ; elles sont encore petites. Je me plante devant les deux plus grandes et leur dis : « je suis en train de rêver, vous savez ce que c’est ? » En leur parlant, je vois bien leurs yeux qui me fixent. Elles disent : « oui, bien sûr ». « Et rêver en sachant qu’on rêve ? » Elles disent non en haussant les épaules, elles s’en fichent et retournent à leurs jeux. J’aperçois la 3e, qui pleure. Je la prends dans les bras et la console, puis je continue mon chemin.

3.A présent je suis sur un quai au bord de la mer ; un bateau passe. Je me demande si je rêve ou non et je me dis qu’il faut attendre : si c’est un rêve, un truc bizarre va arriver. Aussitôt un cavalier passe en nageant avec son cheval, puis une voiture pleine de de belges qui mangent des frites ; c’est bon ! C’est un rêve !Je veux retourner chez moi. Pour ça il faut passer par un tunnel très bas ; ça m’inquiète un petit peu, mais je me dis qu’il n’y a pas besoin de s’inquiéter puisque c’est un rêve. Alors j’y entre et je me réveille.

 

Vendredi 22 mars

1.Je suis dans un espace vide et sombre ; je sais que je rêve et que je dois profiter de cet état pour « sauver des âmes ».

2.je suis en ville où j’ai ramené l’imprimante (ce que je dois faire en fait le lendemain) et je décide d’en profiter pour acheter du lait pour le corps. J’y vais, mais le magasin a été transformé en salon de massage : il y a des lits en cuir partout. Je me rappelle d’un autre magasin et y vais, mais il n’y est plus, et à la place il y a un local avec des tables en inox avec des os dessus. C’est trop bizarre, c’est donc un rêve. A présent S. est avec moi. Je regarde soigneusement les os sur les tables, il y a aussi des mâchoires et une dent. Il y a une vitrine à côté de moi ; je dis à S. : « il paraît que lorsqu’on rêve, on peut traverser la matière avec les doigts » et j’essaie, mais mes doigts butent sur la vitre. Nous saluons le tenancier du lieu et nous sortons. Dans la rue j’essaie encore de traverser la vitrine avec mes doigts, mais ça résiste toujours et je laisse tomber. 3.Faux réveil ; il y a un gros paquet de barres de céréales sur le lit et je le mange en entier sans me rendre compte de l’incongruité. Puis vrai réveil.

 

Ces rêves m’ont montré un état identique qu’on soit réveillé ou non que je qualifierais en disant qu’il n’existe rien en dehors de ce que je vois.

Vendredi 12 avril

Je suis à cheval avec un bébé sur les bras et je traverse un appartement ; le couloir finit en toboggan :là je m’aperçois que ce ne peut être qu’un rêve. Je dis à mon cheval : «  vas-y Titaras, c’est un rêve ! » et il glisse joyeusement sur le toboggan.

 

Samedi 13 avril

Je suis dans la maison de mon enfance et c’est la nuit ; je deviens juste assez lucide pour savoir que c’est un rêve, et tout devient très net. Je regarde dans une armoire pour voir s’il s’y trouve toujours du chocolat comme dans mon enfance,puis je vais à la cave et je tourne l’interrupteur que je m’amusais toujours à ne pas faire fonctionner quand j’était petite ; il ne s’allume pas. Je dois aller traire le chèvres, et je me dis que ça va être n’importe quoi vu que c’est un rêve, et en effet elles sont dans la maison des voisins.

 

Mercredi 3 juillet

Je suis dans la maison de Mamoucha ; (mais ce n’est pas la vraie). Ell est très grande et très en désordre. Je regarde tout. Il y a des meubles immenses et de grande valeur pleins de vaisselle précieuse. Des gens veulent habiter là. Je leur dis qu’il faut d’abord ranger, et aussi inventorier toute cette vaisselle et la rendre à qui de droit. D’autres m’appellent afollés : ils ont ouvert une fenêtre e des esprits agressifs veulent rentrer. Je les maintiens à l’extérieur en dirigeant mes mains vers eux. Ils ont toutes sortes de formes et de couleurs, il y en a même un en forme de pot à lait. Quand on ouvre une fenêtre, ils se mettent à « frire » comme des œufs dans une poële.

Revoilà les personnages de cauchemar.

Jeudi 16 juillet

Je regarde un champ de blé brillant sous la lune et je sais que je rêve

Lucidité très brève.

Jeudi 22 août

Je suis devant un mur et le regarde soigneusement. Je sais que je rêve.

idem

Mardi 3 septembre

J’habitais une magnifique maison au milieu des bois, dont la pièce principale était spacieuse et lumineuse.  J’étais occupée à essayer de retrouver le N° de tél. de Flo, mais sans résultat. J’avais sorti tous les agenda, un annuaire des telecom, mais ce n’était pas celui de Paris, et même des photos qu’elle m’avait données, mais rien ne figurait au dos de celle-ci.

Abandonnant ma recherche, je suis sortie un moment, et j’ai constaté que la lumière avait changé, ce qui signifiait qu’on allait avoir des ennuis. Sur un banc devant la maison, mes deux animaux  favoris (genre pokemon), se serraient frileusement l’un contre l’autre. Je suis rentrée précipitament et ai commencé à ajuster les nombreux verrous de la porte en disant à M : « vite ! Ferme les volets, on va avoir des ennuis ! » Puis j’ai vérifié que la porte que je venais de cadenasser était bien fermée, mais évidemment elle s’est ouverte comme si de rien était et j’ai jeté un coup d’œil de l’autre côté ; je suis restée figée : au lieu de la forêt, il y avait à présent une pièce identique à celle où j’étais... J’ai dit à M. « Tu sais ce qu’il y a de l’autre côté, la même chose qu’ici... » et un sanglot m’a coupé la parole. Il a répondu : « je sais » d’un ton résigné, et je me suis mise à sangloter sans essayer de me retenir ; j’ai dit : « ça va être horrible... » S. me regardait atterrée, je lui ai dit : « ne t’en fais pas, je pleure maintenant, mais quand ça aura commencé ça ira ». A Cet instant une porte identique à celle devant laquelle je me trouvais s’est ouverte à l’opposé de la pièce, et des êtres genre zombies se sont dirigés vers l’ouverture. J’ai bondi devant la porte ; un voilage léger nous séparait. Il m’ont regardée et tout en continuant d’avancer ils ont levé les mains en disant « pacem, pacem, pacem... » Alors j’ai fait comme eux, j’ai levé les mains et j’ai dit « pacem, pacem... ». Ils se sont immobilisés, certains se sont mis à genoux ; c’est ce qu’ils voulaient, alors j’y suis allée de bon cœur, « pacem, pacem »

Une femme au visage peint en blanc m’a regardée fixement et a dit : « une fois par personne ça suffit », mais je suis restée sur mes gardes et j’ai répondu : «  tant que vous restez ici moi je continue ». Quelques uns sont repartis vers le fond de la pièce et d’autres se sont approchés et tout d’un coup je me suis dit : « mais qu’est-ce que tu fais, tu es dingue ? Si tu veux les bénir, tu dois les aimer ! »

Alors je les ai regardés, et je les ai aimés ; ils ne me semblaient plus effrayants. J’ai voulu retirer le voile qui nous séparait pour être plus près d’eux, mais l’air de l’autre pièce m’a brûlé la main et je l’ai retirée vivement.

Je me suis réveillée complètement moulue, et la nuit suivante je ne me suis souvenue d’aucun rêve.

Rêve du 24 septembre

Je suis avec des gens dans la cuisine. Je vois des voitures descendre le long du sentier et je me dis: "je rêve!" Je le dis aux gens en leur demandant s'ils trouvent normal que des voitures descendent le chemin. A présent elles passent très vite derrière la maison. Je leur dis: "Et ça, c'est normal?" Ils ne comprennent pas de quoi je parle. Je sors et je me dis: "Bon, je rêve, mais qu'est-ce que je fous là? Je n'ai rein à faire dans ce rêve". Je retourne dans la cuisine et je pense que pour trouver quelqu'un qui comprenne de quoi je parle, il faut que ce soit quelqu'un qui rêve aussi, donc qui soit endormi! Je trouve A. qui dort. Mon père me dit que de l'autre côté (là où est sa conscience en ce moment), elle est en train de prendre de l'aspirine. Je m'inquiète, mais il me dit que ce n'est rien.

 

 

Rêve du 26 septembre

.... je suis dans la rue, et je me dis tout de suite que je rêve. Je fais alors ce que j'ai décidé. Je dis à voix haute: "je veux retourner dans mon rêve jaune!" Mais ça ne marche pas. Je suis aspirée dans un tourbillon noir et je perds conscience.

Rêve du 15 octobre

Je suis à l'ordinateur. L'écran est bizarre, il devient tout noir avec un petit carré blanc. Je me rends compte que je rêve et je regarde mes mains. J'essaie de me connecter à mon corps qui est dans mon lit (mais ça ne donne rien)

Rêve du 27 octobre

Je me trouve brusquement en rêve à la Place Centrale (de ma ville natale), et je me me dis « bon, je rêve, il faut absolument faire attention à ne pas se réveiller...non, c’est pas ça, il faut faire attention à rester lucide. Je regarde alentours : de l’herbe a poussé partout. Un mec arrive qui interrompt ma réflexion, puis un deuxième et un troisième, ils veulent que je réponde à une question, ils se bousculent pour être le premier ; je leur dis OK, mais chacun son tour. A ce moment arrive encore une foule de questionneurs, hommes et femmes et je ne suis plus lucide du tout ; ils se chamaillent tellement que je prends un bâton pour les impressionner. Ils empilent leurs manteaux et leurs sacs sur les miens et les questions commencent (dont je ne me rappelle rien). A la fin ils reprennent leurs affaires et s’éloignent. Quand je veux reprendre mon sac, il n’y est plus ; ils reviennent pour m’aider à le trouver, mais je leur dis que ce n’est pas la peine, je n’en ai pas besoin (peut-être parce qu’inconsciemment je sais encore que c’est un rêve ?)

 

Rêve du 26 novembre

Je suis à la cantine d'un asile de fous et je me rends compte que je rêve.

 

 Rêve du 28 novembre

Je vois passer un petit puma sur un nuage et je sais que c'est un rêve.

 Commentaire: lucidité de plus en plus brève et faible.