Martine - rêves lucides et associés |
Rêve du 11 mars
commentaire : je
décide de me remettre à rêver, mais je n’ai pas encore découvert
le site de Florence. Je trouve mes mains mais je ne deviens pas lucide.
Les onomatopées rythmées des pagayeurs me rappellent les rengaines des
personnages des cauchemars de mon enfance.
Je suis dans un moulin construit à cheval sur un torrent ; une
cascade se trouve juste au-dessus du moulin. Il pleut beaucoup et plein
de gens se sont réfugiés dans ce moulin ; la rivière est en crue
et l’eau monte régulièrement, inondant le moulin et en particulier
la chambre où je veux aller dormir après avoir réussi à caser le
plus au sec possible un grand nombre de personnes. Le lit flotte dans la
pièce. Je me rappelle plusieurs fois que je dois regarder mes mains. Je
me dis que ce n’est pas la peine d’essayer de se coucher et je vais
vers la fenêtre : le jour commence à poindre. Au sommet de la
cascade je vois arriver une vague énorme, ça doit être un barrage
naturel qui a lâché. La vague est boueuse et énorme et je me dis que
c’est la fin, mais la vague s’écrase qu pied du moulin en
bouillonnant. Toute une flotille de pagayeurs en kayak émergent de ce
bouillonnement ; ils se protègent derrière une raquette de
cactus, et tous ensemble effectuent une manoeuvre pour sortir du courant
en accompagnant leurs mouvement d’onomatopées rythmées ; ils réussissent. Rêve du 28 mars
Commentaire :
c’est un rêve assez long dont je ne retranscrit que la fin.
A présent c’est la nuit et je décide de rentrer chez moi. J’attend
mon père mais il fait des détours alors je vais boire un café dans un
bar en l’attendant. J’ai avec moi un sachet d’herbes sauvages que
je me mets à trier. Un inconnu ‘assied en face de moi et me propose
de m’aider, mais il renverse tout par terre. Nous rions et je me
penche pour ramasser. En me relevant le vois par la vitrine du bar les
HLM où j’habite et je me dis : « mais je rêve ! Je
n’habite pas là » commentaire :
j’essaie de m’endormir consciemment mais je m’endors sans le
savoir.
Je suis dans mon lit et j’essaie de m’endormir consciemment, mais
M.se met à vibrer
violemment et je n’arive pas à me concentrer. Je lui demande s’il y
a quelque chose qui ne va pas. Il me répond qu’il a oublié un paquet
au village. Je lui propose de l’accompagner pour aller le chercher. En
chemin je pense que nous ne nous sommes pas habillés mais qu’à cette
heure-ci il n’y aura personne ; d’ailleurs la nuit est très
noire. Le sentier sous mes pieds est beaucoup plus agréable que
d’habitude ; on le dirait recouvert de fin gravier. La nuit
devient si noire que M. me donne la main pour me guider. Nous récupérons
le paquet et redescendons. Nous passons devant la maison de P. La lumière
est allumée et je dis à M. de passer vite de peur qu ‘il ne
sorte et nous voie. Je cours et soudain j’ai envie de voler. Je le dis
à M. tout en lui disant que je dois faire bien attention vu que je ne
dors pas. Je fais mon test : je saute et lorsque j’atterris, je
rebondis : c’est bon ! Je m’élance, et je plane en cercle
au-dessus de la route ; je fais des figures, je sens le vent
siffler à mes oreilles ; je sépare un peu les pieds pour faire
comme la queue des milans. La nuit est devenue moins noire ; je
vois passer des voitures. Je ne veux pas qu’ils me voient voler alors
je décide d’atterrir, mais à ce moment-là une voiture s’arrête
brutalement et sa conductrice se précipite vers nous à l’instant où
je touche terre. C’est une cliente de M. A présent je suis vêtue
d’un imperméable crème et je décide de lui faire croire qu’elle a
vu une effraie ; je lui demande : « vous avez vu la
chouette ? ». « Quelle chouette ? »
elle se tourne vers M. , elle veut des détails botaniques au sujet des
citrons qu’elle a achetés et qui sont dans sa voiture. M. répond brièvement
puis s’excuse, disant que nous avons sommeil. Nous repartons, je veux
rentrer en volant mais comme la nuit est à nouveau très noire je
demande à M. de m’appeler de temps en temps pour me guider. Arrivée
à la maison je réfléchis : si j’ai réussi à voler alors que
je ne rêvais pas, c’est parce que j’y ai cru ; donc je dois
appliquer la même méthode pour arriver à faire des rêves lucides ! commentaire : le
raisonnement est-ce un rêve a des lacunes
Rêve du 23 avril
Je me réveille à l’aéroport avec M. Nous sommes sous une couette
dans le hall : nous avons fait une pratique de rêve, et sommes
bien embêtés parce que nous nous sommes réveillés là au lieu de
dans notre lit. Nous nous demandons comment nous allons faire pour
rentrer chez nous (pas vêtus pour changer !) quand arrive P. Nous
lui expliquons la situation et il a une idée, il va chercher un
brancard, et M. et lui me transportent dessus jusqu'à sa voiture
simulant ainsi un accident qui expliquerait la tenue très dévêtue de
Michel (moi je suis sous la couette !). Nous partons en voiture,
mais arrivés au pont de C. le rêve change ; je suis toujours en
voiture mais dans un autre paysage : il y a de grandes forêts
sombre et je suis en compagnie de moines. Sur mes genoux se trouve un
tulku de deux ans dont je m’occupe ; c’est Dilgo Khyentsé
(pourtant le livre que j’ai lu avant de m’endormir n’est pas de
lui). Il est adorable, et je dois faire des efforts pour ne pas
l’embrasser en permanence tant je l’aime. Nous arrivons au monastère,
il est tard et il faut se coucher. Je fais la toilette de Digo, avant
d’aller dire bonnenuit à chacun des moines. Dilgo veut se maquiller
pour leur faire honneur et je lui trace les traits qu’il souhaite sur
le visage : blancs, rouges et noirs. Nous allons saluer tous les
moines, la plupart d’entre eux éprouvent pour lui la même affection
que moi et l’embrassent avec bon cœur ; moi aussi entre deux je
l e serre affectueusement contre moi et lui plante un gros baiser
sur la joue. Une moinesse est déjà endormie et ne veut pas se réveiller ;
je dis à Dilgo de l’embrasser légèrement sur les cheveux pour ne
pas la déranger. Rêve du samedi 12 mai
Rêve du dimanche 13
mai
Je fais partie, avec M. d’un
groupe qui visite une ville. La guide commente l’architecture des bâtiments
et fait remarquer des détails, comme des carreaux de céramique encastrés
sur les façades. Je suis moyennement intéressée et regarde ailleurs ;
en face de moi se trouve une rue très raide où je vois descendre une
voiture. La pente me paraît incroyablement raide ; soudain la
voiture décolle, et après un virage en l’air vient atterrir au feu
rouge. J’attire l’attention de M. sur la voiture et lui dis :
« Ça, ça pourrait vraiment être un rêve ! » Mais je
crois que c’est la réalité. Rêve du 3 juin
Les élèves sur le
toit Au cours d’un rêve se passant dans une ville, j’arrive dans une
petite rue étroite, loin de la foule ; une maîtresse d’école y
fait faire de la gymnastique à ses élèves sur un toit en pente. Ça
me semble aberrant, et dangereux, et du coup je me dis que c’est un rêve.
Je continue de marcher jusqu’au bout de la rue en réfléchissant à
ce qu’il convient de faire maintenant. La rue se termine abruptement
par une vitre, et il n’y a plus d’images ; je me dis alors que
je suis réveillée, donc ça ne compte pas, ce n’est pas un rêve
lucide ; il faut que je me rendorme si je veux continuer mon rêve
lucide. La maîtresse de tout-à-l’heure a rassemblé ses élèves
derrière la vitre, et leur dit de regarder comment je me rendors. Mercredi 6 juin La fête à V.
C’est la nuit ; M. et moi sommes sur la piste menant à la route de
S. Au loin on voit le rougeoiement d’un incendie. Je décide d’aller
voir où ça brûle ; j’essaie de courir jusqu'à la route mais
j’ai du mal, mes jambes sont empêtrées. Arrivée sur la route, tout
est noir, on ne voit rien. Je décide de descendre un peu le long de la
route, cette fois le noir est total, je ne vois plus rien du tout. Une
voiture passe, et je me jette dans le fossé car je ne sais pas où je
suis. Je reviens en courant, mais j’ai de nouveau de la peine à lever
les jambes ; je me dis que c’est comme dans un rêve. La lumière
revient lentement ; je vois un barrage sur la route, dû à des
travaux ; des voitures sont garées de chaque côté du barrage,
car les gens du villages se servent de deux voitures pour aller
travailler, une pour chaque côté du barrage, ils font la jonction à
pied ( !) Je rejoins enfin M., et P. arrive en voiture. Je lui dis
que je ne descendrai pas à A., demain jeudi comme prévu, mais
vendredi, car demain M. doit se rendre en ville (tous ces détails
sont exacts dans la réalité et nous sommes mercredi).
Sans transition je me retrouve à Vesco. Je suis venue rendre visite à
des gens qui m’accueillent gentiment puis me laissent seule dans le
salon. Au bout d’un moment j’avise une vieille dame qui tricote
assise dans un fauteuil. Je vais m’installer à côté d’elle et
nous bavardons et sympathisons ; elle est très chouette. Soudain
nous sommes dans une salle plus grande, une sorte d’église ;
elle m’attrappe par la tête et approche son visage du mien ; je
vois qu’elle n’est pas vieille du tout, elle est très vigoureuse.
Je me dis que ça doit être Florence ou une compagne de Castaneda ( !).
Elle récite un poème très vite ; j’essaie de comprendre les
mots, ils me semblent très beaux ; soudain je me rends compte que
c’est une ode à ma gloire et je me sens gênée. Des gens commencent
à arriver, il va y avoir un congrès. Je veux m’en aller. Je vois
venir A. et J. très élégamment vêtus ; A. a perdu 25 Kg, elle
est la présidente du congrès, elle porte un tailleur rouge et des
chaussures assorties. Elle me salue, mais je vois bien qu’elle est
occupée et je sors. Dehors sur la place c’est la fête ! Il y a des stands et plein
de monde. Je décide de regarder le visage des gens, et soudain je suis
lucide, je rêve ! ! ! Je suis très contente ; je
me dis que je dois à présent tout regarder avec soin, mais j’ai trop
envie de voler alors je m’élance. Je vole au-dessus de la place et
des gens, des enfants me parlent lorsque je passe au-dessus d’eux,
puis je vole au-dessus des deux rivières de Vesco je vole longtemps,
une demi-heure il me semble, ça me plaît ; finalement je vole
jusqu’au couvent. Un homme m’interpelle, il veut savoir comment je
fais. Je lui réponds que je me suis entraînée. Au fond de la vallée
j’aperçois une petite maison qui m’attire ; j’ai envie d’y
aller mais je commence à perdre de la hauteur alors il vaut mieux
rentrer. Je me pose sur une terrasse. C’est de nouveau la nuit, un
homme me ramène chez moi en voiture, il me raconte qu’il est en train
d’écrire un roman (je ne suis plus lucide)
La source
rêve éveillé( ?)
du mardi 11 juin
Je pense que je ne
dors pas.
Je vois la ville de mon enfance à un endroit où je passais souvent.
Une cascade canalisée dévale une colline, souvent sous-terre. A
l’endroit en question elle arrive à ciel ouvert et se précipite à
nouveau sous-terre, juste sous les pied de l’observateur qui n’a
besoin que de se pencher un peu par dessus un mur épais pour la voir
disparaître en grondant. J’aimais bien regarder ce spectacle. Je regarde donc l’eau s’enfoncer littéralement sous mes pieds, et
au bout d’un petit moment je sens comme un mouvement d’une infinité
de particules qui viennent de tous les points de l’espace et « retournent
dans mon centre », c’est du moins la pensée qui me vient à
l’esprit, avec l’impression que c’est important. Le matin au réveil
j’ai toujours ce sentiment ainsi qu’un souvenir bien net. Mardi 19 juin
Autre rêve où il me
semble ne pas être endormie alors que je le suis finalement.
Il me semble ne pas être endormie car il n’y a pas d’images .
Soudain P. se matérialise littéralement à côté de moi (pas
comme une image habituelle de rêve mais comme une présence): je suis si surprise que je sursaute et me réveille (et constate
après coup que je dormais)
Mercredi 20 juin
Il y a une foire à F. Je regarde une démonstration de ferme modèle :
défilent des vaches, des porcs, des moutons, etc., un paysan sur son
tracteur tirant une remorque. Il y a des poules sur la remorque, et je
me fais la réflexion que les poules ne sont pas à l’échelle.
Arrivent des chevaux tout sellés ; je les admire et soudain je
m’aperçois que certains ont la selle à l’envers, le troussequin
vers l’avant, et je me demande : « mais pourquoi ces
chevaux sont-ils sellés à l’envers ? » Et la réponse
vient : « parce que tu rêves ! » Je suis très
contente ! Je me tourne vers M. qui ne semble pas partager mon
enthousiasme ; je lui dis : « tu te rends compte, je
suis actuellement dans mon lit à V. et en même temps ici avec toi ! »
Mais ça le laisse indifférent. Je décide cette fois de tout regarder
soigneusement, et je regarde une porte en bois peint qui est à côté
de moi, je regarde aussi les bâtiments et je propose à M. d’aller
visiter le vieux village. Nous montons une rue, il y a beaucoup de
touristes ; je regarde les pavés de la rue, ils ont des marques en
forme de petits traits qui sont un code pour un peuple aujourd’hui
disparu. Nous voulons tourner dans une petite rue, mais l’odeur y est
insoutenable et nous continuons tout droit. Arrivés en haut la vue sur
la ville est magnifique, mais je cesse d’être lucide et le rêve
continue ordinaire... Mercredi 27 juin
(passage semi-lucide
dans un rêve sans intérêt.
Je suis en voiture avec mon père, il conduit mais je suis assise devant
lui ; je suis inquiète car il y a beaucoup de circulation et il
est imprudent. Je le lui fais remarquer mais il accélère ;
heureusement à présent la circulation est moins dense et il y a moins
de virages. Nous allons au manège et je ne suis pas vêtue de façon
appropriée ; mais je me dis que vu que c’est un rêve, je me
procurerai ce qu’il faut. Lundi 16 juillet
J’essaie de m ‘endormir avec une perle blanche au milieu du
front. Une femme arrive qui me dit : « Moi je l’ai, si tu
veux je te la donne. Ele appuie son front au mien et dit : « Voilà !
Mais qui sera celui capable de la voir... ». Vendredi 27 juillet
Je suis au bord de la rivière, et je vois revenir L. sur Sue ; je
me dis que c’est dangereux, qu’il faudrait qu’elle m’avertisse
avant de la monter, mais soudain je m’aperçois que la jument a des
bascules au lieu des jambes : c’est un rêve ! Je suis
contente (d’être lucide) et
donne des tapes amicales à quelqu’un assis à côté de moi en le lui
disant, puis je me réveille. Lundi 30 juillet
rêve où je suis
consciente, mais je ne sais pas si je dors ou non, je ne m’en aperçois
que lorsque je me réveille)
Le moi est comme une rondelle, les pensées comme un faisceau lumineux
qui l’éclairent l’une après l’autre en projetant son image
ailleurs. Ça fait plein d’images virtuelles de ronds lumineux ;
suivre la voie c’est revenir au vrai rond. La multitude de rondelles
projetées explique pourquoi on ne se rappelle pas les trucs qu’on
avait décidé de se rappeller ou de faire, c’est sur une autre
rondelles et peu de rondelles se recoupent. Ecrit comme ça ça
n’a plus aucun sens, mais pendant le rêve c’était très clair et
compréhensible.
Vendredi 24 août
Je suis tout de suite lucide. Je ne suis pas sûre d’être endormie,
mais je réfléchis que je suis dans une ville inconnue ; je ne
suis pas aussi enthousiaste que d’habitude à propos de ma lucidité.
Je décide de voler, et je survole la rue en pente. J’arrive sur une
grande artère à plat avec énormément de circulation ; je la
suis en m’élevant un peu et en volant plus vite. Je me dis que je
pourrai m’en aller voler très loin, mais je sens une réticence en
moi. J’accélère encore, mais je n’arrive pas à m’élever plus,
et soudain je me trouve nez-à-nez avec un grand silo jaune avec des
lettres rouges. Je ne peux plus l’éviter, mais au moment du choc,
c’est lui qui recule gentiment, et j’arrive à m’arrêter en le
touchant à peine de la main. Changement de décor : je me retrouve dans un paysage comme autour
de chez nous. Il y a comme une sorte d’entonnoir genre emposieux avec
un genre d’étang au fond recouvert d’algues moussues ; je
regarde en bas ; un vagabond couché sur le bord me dit que ce
serait bien de pouvoir voler au-dessus. Je sais que je rêve alors je
lui dis « chiche » et je commence à voler en cercles ;
je n’arrive pas bien à m’élever, mais je me dis que comme c’est
un rêve, ce n’est pas un problème et je vais survoler le vide. Je
descends lentement en cercles jusqu’au fond. A présent c’est devenu
un jardin aquatique aménagé avec des bassins, des fontaines et des
plantes. Un petit garçon voudrait que je vole en le portant pour faire
comme Superman, mais je pense que je n’en suis pas capable, et je
remonte. Jeudi 13 septembre (long rêve qui
n’est pas lucide au début)
...au club tout est bizarre ; je rencontre un lanceur de couteaux et
je m’intéresse à son couteau qui est spécial. Il me dit de monter
à l’étage pour y trouver P. (que je cherche au début du rêve),
mais il n’y a personne et je redescends. Le hall est désert et
l’ambiance de plus en plus bizarre ; la tension monte et je
reconnais une « ambiance de cauchemar » ; lorsque je me
le dis, je sais que je rêve. Je sors dans la rue et j’aperçois ma
tante S. Je me dirige vers elle mais elle se dématérialise et réapparaît
ailleurs ; cette fois je l’atteins et nous nous tombons dans les
bras. Nous sommes vraiment très heureuses de nous retrouver ! Je
lui dis que ce n’est que parce que nous rêvons que nous pouvons être
ensemble, et elle me répond : « oui, d’autant plus que je
suis morte » (en réalité ce n’est pas le cas) Mercredi 31 octobre
Je suis assise dehors et je regarde le paysage. Soudain je me dis que je
suis dans un rêve ; d’abord je suis toute contente, mais ensuite
je me dis « mais non voyons, tu vois bien que tu es réveillée ! » Commentaire : ça
ne s’arrange pas, je ne sais jamais si je rêve ou non.
Samedi 3 novembre
J’assiste à une conférence à Folelli sur une ethnie bizarre. En
sortant je croise M. qui elle est en train d’entrer et me propose
d’assister avec elle à la conférence suivante. Le sujet en est complètement
abscond alors j’hésite, mais comme je l’aime bien, je dis pourquoi
pas et je continue mon chemin vers la sortie. Là je croise P. qui me
propose de me ramener à la maison ; je me dis alors qu’en fait
je préfère rentrer. Je lui demande où il est garé, car je dois aller
avertir M. que je ne reste pas. Il me montre sa voiture (commentaire :
qui est celle qu’il vient d’acheter dans la réalité) et me dit
qu’il doit également ramener d’autres personnes. Je rentre avertir
M. et quand je ressors je ne vois plus la voiture. Je me dis qu’il est
allé ramener les autres personnes, et que je vais me promener en
l’attendant. Des gens marchent dans la rue, et tout-à-coup, je vois
de l’autre côté de la rue un étalage sur lequel des gens miniatures
semblent marcher également. Je traverse pour voir si c’est une
illusion d’optique et je vois des gens grandeur réelle à côté de
l’étalage avec les gens
miniatures. Je me dis : c’est un rêve ! Je suis contente et
je décide de traiter P. en personnage de rêve lorsqu’il reviendra .(
mais je ne me rappelle pas ce que j’entendais par là !) Commentaire : rêve
fait pendant le stage sur le rêve. Nous bavardons avec Flo, le sujet de la conversation est la peur et
l’inquiétude, comme actuellement sur le forum.L’atmosphère est
chouette, puis nous parlons d’autre chose et soudain elle a l’air
triste et elle parle de son père. Elle veut me raconter quelque chose
qu’il a fait, mais sa voix devient inaudible quand elle en arrive au
fait. Je la fais répéter une fois, puis deux, mais c’est pareil ;
elle dit : « il a.... » puis on n’entend plus que des
vagues bruits. Je sens une vague d’affection pour elle m’envelopper ;
à tout hasard je dis : « c’était pas sympa... »,
elle aquiesce et je lui dis « mais moi je t’aime bien ! »
en lui prenant le bras (et je pense qu’elle est un peu maigre). Elle répond
qu’elle m’aime bien aussi. En parallèle durant cette conversation
je regarde la pièce et à un moment donné je deviens lucide en voyant
les murs qui sont en pierres brutes, et les deux lits recouverts de
couvertures tissées à la mains qui sont les seuls meubles de la pièce.
Dès que Flo a fini de parler je me retrouve derrière chez moi. Je suis
contente d’être devenue lucide, puis je me dis « hé !
mais si tu veux tu peux continuer, tu n’est pas obligée de te réveiller ! »
Alors je continue. Je me dirige vers la maison et je tombe sur M. au
coin de la maison. Je lui saute au cou en lui disant que je l’aime énormément.
Il me rend mon étreinte en me disant qu’il m’aime aussi. Puis je
lui dis que je rêve et je décolle pour le lui prouver. Je vole mal et
redescend de suite. Je me dis « ah non, c’est un rêve donc je
peux voler comme je veux ! » et je redécolle. Cette fois je
plane bien. J’attrape en passant la haute branche de l’oranger qui
se trouve là et je m’amuse à me laisser descendre doucement vers le
sol ; mais au lieu de descendre verticalement, la branche me fait
m’éloigner horizontalement de l’arbre et je me dis que ça va faire
un fameux « boomerang » quand elle va revenir. A ce moment
j’entends P. qui a ouvert la fenêtre et qui m’a vue dire :
« mais elle est folle ! Qu’est-ce qu’elle fait ? ! » ;
je ris et me dis : « elle va être étonnée quand je
vais passer devant elle catapultée par la branche, elle ne sait pas que
je rêve ! » REVES DE 2002 Lundi 7 janvier
.......je vais à la cuisine chercher quelque chose et j’en profite pour
ranger un peu. Soudain je sens une présence. Je lève les yeux et je
vois une apparition : une femme immense avec une maladie de peau
sur le visag, et des cheveux de plusieurs couleurs. Elle me regarde
fixement avec animosité. Je reconnais que c’est un personnage de
cuachemar. Ma réaction est instantannée : je crie « Allez !
Ouste ! Dehors ! » et je la poursuis en faisant des
incantations et des mudras compliqués avec les doigts. Elle file sur le
balcon sans demander son reste et se dématérialise. Je me fais des
reproches, « pauvre créature, peut-être qu’elle cherchais de
l’aide, et moi je lui ai sauté dessus agressivement ». Je vais
sur le balcon et l’appelle doucement : « Madame, revenez,
n’ayez pas peur, j’ai été surprise mais je ne vous voulais pas de
mal. Que voulez-vous ? Elle ommence à se rematériliser mais tout
contre moi. Je sens une vague de malveillance très forte et je la
bloque avec mon énergie du ventre en lui disant quatre fois « qu’est-ce’tu
veux ? ». Elle arrête de se rematérialiser et disparaît. Je me demande si je dois raconter cela à M., il va s’inquiéter si je
lui dis que je vois des cauchemars alors que je suis réveillée !
Puis je pense que ça va être difficile de ne pas le lui dire vu que je
ne lui ai jamais rien caché. Commentaire :
toujours de la peine à décider s’il s’agit d’un rêve ou de la réalité.
D’autre part apparition d’un personnage de cauchemar comme dans ma
petite enfance et plus jamais réapparus ensuite.
Jeudi 10 janvier
Je marche sur une route de forêt. Soudain un van qui roule tout seul,
sans véhicule pour le tracter me dépasse. Je pense qu’il va sortir
de la route au premier virage, mais il le prend bien et continue sa
route en négociant parfaitement ses virages : JE RÊVE ! Je décide de regarder soigneusement. Je croise toutes sortes de véhicules
qui viennent en sens contraire, et aussi des cavaliers. Certains
roulent, d’autres volent à basse altitude. Tout-à-coup tout s’accélère
comme un film qui irait trop vite et je ne distingue plus bien ce que je
croise, alors je fais ralentir le rêve, et ça reprend une vitesse
normale. Maintenant ce sont toutes sortes d’animaux que je croise, et
je sais que cette route est un endroit de promenade pour plein de gens
qui viennent voir ces animaux. Le rêve continue, mais ma lucidité
diminue progressivement tandis que je
reste spectatrice.
Jeudi 17 janvier
rêve ordinaire
ressemblant à la vie de tous les jours .....soudain
j’ai envie d ‘aller voir Louisette. En montant au village, je
me dis que ce n’est pas le jour, que je n’ai pas de gâteau à lui
apporter et que j’ai mes vêtements de travail pas très propres, mais
que tout ça ne fait rien. J’arrive sur la place de l’église, il y a plein de monde, c’est
la St Antoine (c’est d’ailleurs la réalité).
J’entre à l’église pour voir si elle y est, mais je ne la vois
pas. Un homme me dit que ma tenue ne convient pas à ce lieu, je lui répond
en riant : « en effet, d’ailleurs je sors !», et je
sors. Je monte chez Louisette ; je pense que les escaliers ne sont pas
comme d’habitude, puis je me dis qu’elle ne peut pas être là
puisqu’elle est à Oletta...C’EST UN REVE ! Je continue de
monter les escaliers en me disant que puisque c’et un rêve, elle peut
tout aussi bien se trouver là haut. Puis plus rien.
Lundi 28 janvier
Nous nous promenons en bande dans une ville, famille et amis. Nous flânons
et bavardons. Je remarque que tous les enfants ont un insecte en métal
peint sur le bras. C’est très joli, inspiré d’un film qui fait
fureur en ce moment sur les écrans de cette ville. A un moment donné,
je me retrouve seule avec A. et E. Dans le caniveau, je vois briller
quelque chose, je me baisse, c’est un de ces petits insectes, perdus
par quelqu’un. En regardant bien, j’en trouve encore deux autres,
ils sont différents. Nous les admirons. Ils ont des ailes et des élytres
qu’on peut soulever, pas de pattes mais un revêtement qui leur permet
de rester collés sur la peau. Nous décidons d’aller les montrer aux
autres. Je lève les yeux pour me repérer et constate que je suis dans
ma ville natale, près d’un endroit que je connais bien. Je dis à mes
compagnes : « Hé regardez, cet endroit s’appelle le
Pont du Moulin ! Puis je réalise que si je suis ici c’est que je
rêve et je suis contente. Je leur dis encore de me rappeller ce rêve
demain matin au réveil, comme ça nous saurons si nous avons partagé
le même rêve. Elles aquiescent puis tout disparaît. Mercredi 13 février
Même ville, mêmes
compagnes... nous sortons d’un
cinéma ; il fait sombre. Nous marchons dans la rue en bavardant et
arrivons au Pont du Moulin ; là nous croisons un homme qui court
en levant haut les genoux. E. s’esclaffe puis l’imite ; je la
regarde et devient lucide (ce comportement ne lui ressemble pas).
Je décide de voler un peu, mais tout en restant avec elles. Le décor
est magnifique : on dirait que chaque objet émet de la lumière
d’une manière très diffuse ; le paysage s’en trouve éclairé
non par une source comme le serait la lune, mais de lui-même. Je me
sens infiniment bien. Nous arrivons à une porte de garage qu’il faut
traverser et je perds ma lucidité. Jeudi 21 février
.........Le bateau dans lequel je suis file à grande vitesse sur le
fleuve, en regardant le défilement des rives j’estime la vitesse à
200km/h, ce qui me semble excessif pour un bateau. A présent nous
voguons dans un goulot, puis dans un tunnel et c ’est l’arrivée :
Chicago. Je vais sortir ; j’aimerais récupérer mon sac qui est
resté sur le pont supérieur, mais on me dit que ce n’est pas
possible, le pont a été vidé pour les nouveaux arrivants et tout a été
jeté. Je me dis tant pis et je sors. J’escalade une colline et je
vois des gens qui mangent des pêches dans un verger. Je prends un train
et arrive à la campagne. Il y a une maison ; je frappe, la dame me
remballe, elle est énervée parce que des gens volent ses pêches ;
je lui demande ce qu’elle souhaite. Elle me réponds un perroquet.
(Pendant cet échange, je deviens très légèrement lucide, c’est-à-dire
que je sais juste que c’est un rêve)
Puis elle me fait entrer. Je lui dis que j’ai faim, et elle me tend un
demi pamplemousse. Je suis debout à côté d’une petite commode assez
spéciale, je la regarde, et je me fais des réflexions au sujet des
raisons qu’on peut avoir pour mettre de l’ordre car c’est très
rangé bien qu’encombré, et ça me plaît. J’avise un sucrier sur
la commode et me dis que je pourrais sucrer mon pamplemousse puisque
c’est un rêve, mais je ne suis pas sûre que ce soit juste, quand
elle revient de la pièce à côté et me propose du sucre ; je la
remercie, finis mon pamplemousse et prends congé. Ell me demande où je
vais et je lui réponds : « chercher un perroquet ! » Samedi 23 février
Je marche au bord de la mer sur un très joli sentier de pierre lisse. Le
paysage est à couper le souffle et je m’assieds pour l’admirer. Je
tiens à la main une boîte avec quelques œufs frais qui m’encombre.
En balayant la scène, mes yeux tombent sur une grosse flaque d’eau,
et je suis prise d’une irrésistible envie de marcher dedans, ce que
je fais. Mais à présent j’ai envie de nager dans la mer bien que je
sois vêtue, j’hésite et réalise tout-à-coup que c’est un rêve.
Alors je plonge dans l’eau avec délice. La boîte avec les œufs
m’encombre toujours alors je la lâche, me disant que puisque c’est
un rêve, je pourrai toujours plonger et la récupérer si ça s’avère
nécessaire. Je nage longtemps, puis tout-à-coup je vois l’île s’éloigner
de moi à toute vitesse, en fait c’est moi qui recule et rejoins
« le centre » (?) Lundi 18 mars
(encore un rêve dans
la ville de mon enfance, le début est banal.
..........je m’aperçois qu’il faut que je file à la gare prendre
mon train. Dans la rue, je ne retrouve pas mon chemin, et je dois
demander à quelqu’un où est la gare ; je me dis que si je me
perds dans ma propre ville, c’est que je REVE ! Je suis en train
de traverser la rue, je regarde les véhicules, je trouve que ce rêve a
l’air solide et je veux m’interroger sur sa substance, mais ça me
fais perdre ma lucidité, et en arrivant à la gare les changements que
je constate ne me frappent plus ; je vais acheter mon billet, et le
guichetier très aimable, m’offre un gros biscuit « Nuxo »
délicieux. Jeudi 21 mars
1.Je rêve que je m’endors puis me réveille ; je suis dans ma
chambre ; je me dis que je rêve peut-être, mais comment savoir ?
Une ombre furtive passe dehors devant la fenêtre ; je me penche
au-dehors et je constate que la fenêtre a des volets, ce qu’elle
n’a pas en réalité ; je pense OK, je rêve. J’entends les
autres qui discutent sous la mezzanine où je me trouve ; je me dis
que ça fera aussi un test et je leur dis : « je suis en
train de rêver, est-ce que vous m’entendez ? » Pas de réponse,
ils ne m’ont pas entendue donc je suis endormie. J’observe le mur
devant moi : du lierre et du houx y poussent, je me dis qu’il
faudra que je vérifie ça au réveil. 2....je vais à la cave où je trouve M. en train de réparer quelque
chose. Je pense que je dois être lucide, alors je regarde dehors par la
porte ouverte, et il me semble que tout est différent ; j’en
conclus que je suis en train de rêver. Je sors de la cave ; mes
filles sont là en train de s’amuser ; elles sont encore petites.
Je me plante devant les deux plus grandes et leur dis : « je
suis en train de rêver, vous savez ce que c’est ? » En
leur parlant, je vois bien leurs yeux qui me fixent. Elles disent : « oui,
bien sûr ». « Et rêver en sachant qu’on rêve ? »
Elles disent non en haussant les épaules, elles s’en fichent et
retournent à leurs jeux. J’aperçois la 3e, qui pleure. Je
la prends dans les bras et la console, puis je continue mon chemin. 3.A présent je suis sur un quai au bord de la mer ; un bateau
passe. Je me demande si je rêve ou non et je me dis qu’il faut
attendre : si c’est un rêve, un truc bizarre va arriver. Aussitôt
un cavalier passe en nageant avec son cheval, puis une voiture pleine de
de belges qui mangent des frites ; c’est bon ! C’est un rêve !Je
veux retourner chez moi. Pour ça il faut passer par un tunnel très bas ;
ça m’inquiète un petit peu, mais je me dis qu’il n’y a pas
besoin de s’inquiéter puisque c’est un rêve. Alors j’y entre et
je me réveille. Vendredi 22 mars
1.Je suis dans un espace vide et sombre ; je sais que je rêve et
que je dois profiter de cet état pour « sauver des âmes ». 2.je suis en ville où j’ai ramené l’imprimante (ce que je dois
faire en fait le lendemain) et je décide d’en profiter pour acheter
du lait pour le corps. J’y vais, mais le magasin a été transformé
en salon de massage : il y a des lits en cuir partout. Je me
rappelle d’un autre magasin et y vais, mais il n’y est plus, et à
la place il y a un local avec des tables en inox avec des os dessus.
C’est trop bizarre, c’est donc un rêve. A présent S. est avec moi.
Je regarde soigneusement les os sur les tables, il y a aussi des mâchoires
et une dent. Il y a une vitrine à côté de moi ; je dis à S. :
« il paraît que lorsqu’on rêve, on peut traverser la matière
avec les doigts » et j’essaie, mais mes doigts butent sur la
vitre. Nous saluons le tenancier du lieu et nous sortons. Dans la rue
j’essaie encore de traverser la vitrine avec mes doigts, mais ça résiste
toujours et je laisse tomber. 3.Faux réveil ; il y a un gros
paquet de barres de céréales sur le lit et je le mange en entier sans
me rendre compte de l’incongruité. Puis vrai réveil. Ces rêves m’ont
montré un état identique qu’on soit réveillé ou non que je
qualifierais en disant qu’il n’existe rien en dehors de ce que je
vois.
Vendredi 12 avril
Je suis à cheval avec un bébé sur les bras et je traverse un
appartement ; le couloir finit en toboggan :là je m’aperçois
que ce ne peut être qu’un rêve. Je dis à mon cheval : «
vas-y Titaras, c’est un rêve ! » et il glisse joyeusement
sur le toboggan. Samedi 13 avril
Je suis dans la maison de mon enfance et c’est la nuit ; je
deviens juste assez lucide pour savoir que c’est un rêve, et tout
devient très net. Je regarde dans une armoire pour voir s’il s’y
trouve toujours du chocolat comme dans mon enfance,puis je vais à la
cave et je tourne l’interrupteur que je m’amusais toujours à ne pas
faire fonctionner quand j’était petite ; il ne s’allume pas.
Je dois aller traire le chèvres, et je me dis que ça va être
n’importe quoi vu que c’est un rêve, et en effet elles sont dans la
maison des voisins. Mercredi 3 juillet
Je suis dans la maison de Mamoucha ; (mais ce n’est pas la
vraie). Ell est très grande et très
en désordre. Je regarde tout. Il y a des meubles immenses et de grande
valeur pleins de vaisselle précieuse. Des gens veulent habiter là. Je
leur dis qu’il faut d’abord ranger, et aussi inventorier toute cette
vaisselle et la rendre à qui de droit. D’autres m’appellent afollés :
ils ont ouvert une fenêtre e des esprits agressifs veulent rentrer. Je
les maintiens à l’extérieur en dirigeant mes mains vers eux. Ils ont
toutes sortes de formes et de couleurs, il y en a même un en forme de
pot à lait. Quand on ouvre une fenêtre, ils se mettent à « frire »
comme des œufs dans une poële. Revoilà les
personnages de cauchemar.
Jeudi 16 juillet
Je regarde un champ de blé brillant sous la lune et je sais que je rêve Lucidité très brève.
Jeudi 22 août
Je suis devant un mur et le regarde soigneusement. Je sais que je rêve. idem
Mardi 3 septembre
J’habitais une magnifique maison au milieu des bois, dont la pièce
principale était spacieuse et lumineuse.
J’étais occupée à essayer de retrouver le N° de tél. de
Flo, mais sans résultat. J’avais sorti tous les agenda, un annuaire
des telecom, mais ce n’était pas celui de Paris, et même des photos
qu’elle m’avait données, mais rien ne figurait au dos de celle-ci. Abandonnant ma recherche, je suis sortie un moment, et j’ai constaté
que la lumière avait changé, ce qui signifiait qu’on allait avoir
des ennuis. Sur un banc devant
la maison, mes deux animaux favoris
(genre pokemon), se serraient
frileusement l’un contre l’autre. Je suis rentrée précipitament et
ai commencé à ajuster les nombreux verrous de la porte en disant à M :
« vite ! Ferme les volets, on va avoir des ennuis ! »
Puis j’ai vérifié que la porte que je venais de cadenasser était
bien fermée, mais évidemment elle s’est ouverte comme si de rien était
et j’ai jeté un coup d’œil de l’autre côté ; je suis restée
figée : au lieu de la forêt, il y avait à présent une pièce
identique à celle où j’étais... J’ai dit à M. « Tu sais ce
qu’il y a de l’autre côté, la même chose qu’ici... » et
un sanglot m’a coupé la parole. Il a répondu : « je sais »
d’un ton résigné, et je me suis mise à sangloter sans essayer de me
retenir ; j’ai dit : « ça va être horrible... »
S. me regardait atterrée, je lui ai dit : « ne t’en
fais pas, je pleure maintenant, mais quand ça aura commencé ça ira ».
A Cet instant une porte identique à celle devant laquelle je me
trouvais s’est ouverte à l’opposé de la pièce, et des êtres
genre zombies se sont dirigés vers l’ouverture. J’ai bondi devant
la porte ; un voilage léger nous séparait. Il m’ont regardée
et tout en continuant d’avancer ils ont levé les mains en disant
« pacem, pacem, pacem... » Alors j’ai fait comme eux,
j’ai levé les mains et j’ai dit « pacem, pacem... ».
Ils se sont immobilisés, certains se sont mis à genoux ; c’est
ce qu’ils voulaient, alors j’y suis allée de bon cœur, « pacem,
pacem » Une femme au visage peint en blanc m’a regardée fixement et a dit : « une
fois par personne ça suffit », mais je suis restée sur mes
gardes et j’ai répondu : « tant que vous restez ici moi
je continue ». Quelques uns sont repartis vers le fond de la pièce
et d’autres se sont approchés et tout d’un coup je me suis dit :
« mais qu’est-ce que tu fais, tu es dingue ? Si tu veux les
bénir, tu dois les aimer ! » Alors je les ai regardés, et je les ai aimés ; ils ne me
semblaient plus effrayants. J’ai voulu retirer le voile qui nous séparait
pour être plus près d’eux, mais l’air de l’autre pièce m’a brûlé
la main et je l’ai retirée vivement. Je me suis réveillée
complètement moulue, et la nuit suivante je ne me suis souvenue
d’aucun rêve.
Rêve du 24 septembre
Je suis avec des gens dans la cuisine. Je vois des voitures descendre le
long du sentier et je me dis: "je rêve!" Je le dis aux gens
en leur demandant s'ils trouvent normal que des voitures descendent le
chemin. A présent elles passent très vite derrière la maison. Je leur
dis: "Et ça, c'est normal?" Ils ne comprennent pas de quoi je
parle. Je sors et je me dis: "Bon, je rêve, mais qu'est-ce que je
fous là? Je n'ai rein à faire dans ce rêve". Je retourne dans la
cuisine et je pense que pour trouver quelqu'un qui comprenne de quoi je
parle, il faut que ce soit quelqu'un qui rêve aussi, donc qui soit
endormi! Je trouve A. qui dort. Mon père me dit que de l'autre côté (là
où est sa conscience en ce moment), elle
est en train de prendre de l'aspirine. Je m'inquiète, mais il me dit
que ce n'est rien. Rêve du 26 septembre
.... je suis dans la rue, et je me dis tout de suite que je rêve. Je fais
alors ce que j'ai décidé. Je dis à voix haute: "je veux
retourner dans mon rêve jaune!" Mais ça ne marche pas. Je suis
aspirée dans un tourbillon noir et je perds conscience. Rêve du 15 octobre
Je suis à l'ordinateur. L'écran est bizarre, il devient tout noir avec
un petit carré blanc. Je me rends compte que je rêve et je regarde mes
mains. J'essaie de me connecter à mon corps qui est dans mon lit
(mais ça ne donne rien)
Rêve du 27 octobre
Je me trouve brusquement en rêve à la Place Centrale (de ma ville
natale), et je me me dis « bon, je rêve, il faut absolument faire
attention à ne pas se réveiller...non, c’est pas ça, il faut
faire attention à rester lucide. Je regarde alentours : de
l’herbe a poussé partout. Un mec arrive qui interrompt ma réflexion,
puis un deuxième et un troisième, ils veulent que je réponde à une
question, ils se bousculent pour être le premier ; je leur dis OK,
mais chacun son tour. A ce moment arrive encore une foule de
questionneurs, hommes et femmes et je ne suis plus lucide du tout ;
ils se chamaillent tellement que je prends un bâton pour les
impressionner. Ils empilent leurs manteaux et leurs sacs sur les miens
et les questions commencent (dont je ne me rappelle rien). A la fin ils
reprennent leurs affaires et s’éloignent. Quand je veux reprendre mon
sac, il n’y est plus ; ils reviennent pour m’aider à le
trouver, mais je leur dis que ce n’est pas la peine, je n’en ai pas
besoin (peut-être parce qu’inconsciemment je sais encore que c’est
un rêve ?) Rêve du 26 novembre
Je suis à la cantine d'un asile de fous et je me rends compte que je rêve. Je vois passer un petit puma sur un nuage et je sais que c'est un rêve.
REVES DE 2001