De terribles dégâts matériels se sont produits et pour ça qu'on veut nous mettre en retrait. Quelqu'un dit : " Annie Malé était très belle ce soir ". Mais les pondichériens n'ont pas transmis ce message. Il ajoute alors : " ils négligent même cela ". Ma sœur Catherine revient. C'est que la vie privée de Sounil devient très intéressante pour quantité de gens qui dialoguent sur ce sujet : " –– Il a une femme charmante. –– Elle ne l'aime pas! –– Ce n'est pas ça. C'est une princesse ". Béatrix : " – J'aurais préféré qu'on m'insulte ".

Jean-Luc essaie de me revoir, au moment où j'ai un rhume. Je me déplace en ville. Il me suit. Je lui dis que je ne veux pas le voir. Je me perd dans la foule mais il me retrouve. Je hurle. H… passe par là avec un sourire particulier. Je m'assied à un café en plein air où l'on ne peut me trouver. Le garçon me demande ce que je veux. Je réponds : " un lait froid ". Je devine sur son visage qu'il sait que je prend ce qu'il y a de moins cher parce que je ne veux pas consommer. Je le lui dis. Il me répond quelque chose. Je me méprends sur le sens de ses paroles. Il me déplace et me met à une autre table sans que j'aie besoin de payer. Après tout, ça fait assez souvent qu'il me voit venir dans ce café. Ne se trompe-t-il pas ?

Je me réveille dans une chambre où j’entends deux voix. Deux autres types y dorment dans le noir. Mon lit superposé a dû tomber ou bouger. Je me rends compte que j’avais laissé la lampe de poche allumée. C'était un cauchemar.

[…] Je rentre à la maison avec Henri et Jean. Ma chambre a changé. Elle contient des meubles marron foncé, mais nombreux et posés sur des bases. Des papiers traînent par terre et mon lit est défait. Jean vient de prendre une douche. S'est-il assis sur mon lit ? Avec ma sœur Catherine et d'autres ils ont l'air d'avoir décidé des choses pour lesquelles je ne suis même pas au courant. Je veux prendre ma douche à mon tour mais Catherine veut occuper la salle de bain.

(Rêve lucide oublié, sans doute parce que j'ai fait des rêves non lucides entre ce rêve lucide et le moment où j'écris ceci).

Rêve 1 :

Sur le balcon de la maison de St S…, la femme de Charles Ramond ne mange pas avec nous mais au coin du balcon. En effet il faut qu'elle ait l'air d'être seule. Je mange avec Ramond et un africain (d’une contrée dont j’ai oublié le nom). L’africain raconte qu'il fait des cauchemars. À cause de ce qu'il mange, pensait-il. Puis il se rend compte que ses repas n'y sont pour rien. Il rêve du maître des maléfices depuis que sa cousine lui a rendu visite ?

Rêve 2 :

Un journaliste vient enquêter au sommet d'une tour en triangle. On lui dit qu'après réparation des ponts, l'hélicoptère pourra repartir. Je flaire la tromperie et lui dis que les hélicoptères n'ont pas besoin de ponts pour décoller. Du coup nous sommes emprisonnés. On me jette dans de la pâte de purée de légume, lentille et pois avec d'autres personnes. […] La purée de pois nous submerge. Je propose que nous nous levions et nous tenions debout pour ne pas être engloutis. Les responsables de cet enlèvement font cyniquement poser des annonces dans les journaux qui les dénonçaient : " Disparition de untel et untel ". Ces petits journaux sont peu lus, leur impression coûte très cher, et s’en s'occupent ceux qui justement ont été enlevés. On redresse une coccinelle tombée sur le dos. Il y a du vrai dans ce que racontent ces journaux, malheureusement.

Une vache envahissante […]. Dans la cuisine, je lui donne à manger. Je ne peux tout de même pas lui donner de la viande ! Bobby, le chien, est terrifié. […].

Dans un réduit dont différents super-vilains ont la clef, se succèdent divers personnages qui montent des opérations frauduleuses. Le dernier en date est le Crapaud qui, à force de faire des expériences, se transforme en crapaud, à l’exception des yeux. Alors que l'inverse était possible.

J’écris à ma cousine Sita : " t'attend-tu à retrouver les mêmes choses dans tes rêves ? ". […]

Je vais dans une soirée " patin à roulettes ". Je m'assieds pour attendre, mais ma sœur Catherine et les autres s'éclipsent. Je suis chargé de la surveillance. À l’aide de mes patins, je m'envole avec habileté. Un homme à barbe s'est isolé dans une tête de ptérodactyle mécanique. Si on ouvre la machine, tout saute. Je suis comme Doc Savage. Je me laisse suspendre à une ancre et plutôt que d'entrer par le nez, je passe par les replis de la bouche pour neutraliser l'homme. […]

(Je me concentre sur un écran géant qui est décalé vers la gauche. Je le vois prendre des teintes de bois).

Je prends conscience que je peux accentuer le tremblement bien connu qui me fait vibrer tout entier. Je me lève de mon lit. Mais quand j'atteins la porte je me rends compte qu'elle résiste. Du coup je suis inquiet car j'ai l'impression d'être un somnambule dont l'esprit est enfermé dans son propre corps et qui se déplace réellement. J'ouvre la porte de ma chambre et je frappe à celle de ma sœur Catherine. Mais ma voix ne porte pas et je n'arrive pas à faire du bruit. Ni à allumer la lumière. Puis je vois que le lit de Catherine occupe le milieu de la pièce au lieu d'être adossé sur le côté. Donc c'est peut-être un rêve. Je retourne dans ma chambre. Là j'entends Catherine qui me parle depuis un endroit indéterminé. Mais il y a du brouillage et je n'entends qu'une partie de ses paroles, pas la fin.

Je m'envole mais tout est noir. Je voudrais aller jusqu'à R…, peut-être pour rendre visite à Michel.

(Je me retourne dans mon lit avec le sentiment que ce rêve a été court. Pourtant je m'étais recouché vers 5h20).

Remarque : Ne pas hésiter à créer des images. Au bout d'un moment se laisser guider par des images qui n'ont plus aucun rapport. Exemple : Je vois un saladier de soupe (et je me rends compte que je ne l'avais pas imaginé consciemment ; retour à la conscience) puis je vois une assiette […].

[…] Ça va mal pour moi, mais ainsi que je l'explique à Guy, il suffit que je m'en rende compte pour rétablir la situation car ça vient du fait que le soir avant de m'endormir j'imagine des histoires mentalement morbides suscitant des sentiments tristes. Il faut que je change de manière de faire et que j'imagine des choses bien. […]