Ça commence par un étirement des jambes. J'ai l'impression que je suis enseveli dans la neige. Puis je peux me faire tirer par moi-même plutôt que de tirer. … Je me répète que je réussis […]. (Peut-être que ça nuit au rêve et que je n'y fais plus assez attention et les images se succèdent avec moins de logique, comme dans une rêverie à la limite de l'éveil)

Je suis paralysé, mais une difficulté à respirer me fait préférer me réveiller.

Je prends dans ma bibliothèque L’Être et le Néant de Sartre, bouquin vert que j'ouvre à la page 242. Je lis le début. Je veux bien retenir pour vérifier si ça correspond au contenu réel du bouquin lorsque je me réveillerai. Je suis presque sûr que je dors et que je tiens le bouquin dans un état somnambulique. (Je me réveille et il n'en est rien).

Je parle du rêve lucide avec Maman. Elle me dit qu'elle en faisait quand elle était jeune. Je lui explique que c'était des rêves [demi] lucides. La conversation continue au restaurant avec Papa et Maman. Surviennent des camarades de philosophie d'Ulm avec qui je parle aussi du rêve lucide. K… arrive avec une jambe abîmée et une canne. Je lui dis bonjour et continue à parler. Il prend place. (Je rêve que je rêve mais ce n'est pas vraiment un rêve lucide.)

(Début de rêve lucide :) Je suis hors de mon corps et je volète dans la pièce. Je n'essaie pas d'intervenir et laisse les événements suivre leur cours mais tout devient noir (et je me retrouve dans mon lit à état de veille. Conclusion : il faut susciter les images du rêve).

J'écarte une mouche, un moucheron presque mort. Je mets à la place la pensée d'une araignée extra terrestre qui a une solution pour le monde. […]

Rêve lucide avec impression d'être plus éveillé que de coutume. Je monte des escaliers. Je peux trop facilement modifier le paysage. C'est donc plutôt une rêverie. Mais je peux assez bien préciser les toits, les terrasses et les façades si je veux. Je m'accroche à une échelle de corde. Elle est accrochée à un hélicoptère qui m'emmène. Je commence à grimper. Je pourrais me laisser glisser dans le vide et essayer de voler. Un peu d'appréhension ? Je lâche l’échelle. Suis-je sur le point de me réveiller ? Je me retrouve dans ma chambre avec d'autres personnes, des filles. Ma chambre est plus grande que d'habitude. Je détends la moitié droite de mon corps. Du coup mon corps se tourne sur lui-même et fait un tour complet dans son lit. Une voix me parle. Au début je n'y prête pas attention. C'est comme une radio dont le volume est fort. La voix me dit que l'important c'est l'étude du langage. C'est en rapport avec le fait que j'arrive à détendre un côté. Puis je me mets à écouter. La voix me parle […].