Dibal : rêves lucides

Blog de dibal   /   dibal@free.fr





Nuit du 19/11/98 à 20/11/98. Niveau de rappel : bon.
Je me retrouve dans un rêve que je venais de quitter. Je suis dans la même pièce que précédemment, mais pas au même endroit. C'est une grande salle, où se déroule une réception. Derrière une grosse poutre, il y a les douches d'où je me suis réveillé dans le rêve précédent. Le rêve est très coloré. L'ambiance est bonne, on sent la joie et la bonne humeur. Je m'aperçois tout de suite que je rêve. Comme je l'avais décidé à l'état d'éveil, je décide de ne rien faire d'autre que d'observer ce qui se passe. Je m'adosse donc contre la poutre, et observe. Je vois une fille habillée d'une robe rouge très courte (elle est bien foutue!), sur ma droite, qui boit une coupe de champagne et qui parle avec des mecs. Je la regarde bien. Elle est vraiment bien foutue.J Une autre fille arrive vers moi. Elle vient d'un endroit situé en face de moi, mais je n'ai pas vu d'où. Elle n'est pas mal du tout également, mais je me dis que si je me mets à faire de l'exercice physique, ça va me réveiller. Bon, elle est vraiment très belle, et je craque. Et je me réveille.

Nuit du 21/11/98 à 22/11/98. Niveau de rappel : bon
Je suis à Troyes, ville où j'ai passé toute mon enfance. Je suis devant chez un vieux copain. Je sais que je rêve. Influencé par la lecture récente des premiers rêves de Florence, je décide d'essayer de faire apparaître une épée. Je me concentre donc sur ma main, en imaginant une épée apparaître. Ca ne marche pas. Je me dis alors que je vais essayer de la faire venir. Je regarde alors un point au loin (50 mètres en avant), et j'imagine une épée arriver de là-bas, par télékinésie. Ca ne marche pas non plus. Je recommence à essayer de la faire apparaître, et cette fois ça marche. Mais ça n'est qu'un petit couteau en plastique blanc. Qu'à cela ne se tienne : je vais l'allonger! Je prends donc la pointe de l'épée, et tire dessus avec mes doigts. Elle s'allonge, mais elle reste en plastique blanc.
Soudain, quelqu'un me tape sur l'épaule. Je me retourne, c'est un mec avec un grand sabre. Il me dit qu'il va m'apprendre à me servir de mon truc. Je lui dis d'accord. Il me montre une botte : il lève son sabre au-dessus de sa tête, et essaye de frapper la mienne. Il me dit de me mettre en garde en mettant l'épée au-dessus de ma tête à l'horizontal. Ca marche, je pare, on répète le mouvement plusieurs fois. Il m'en montre une autre : il peut attaquer sur les côtés, en particulier sur mon côté gauche. Parade verticale, cette fois. Et là, il me dit qu'il peut être sournois, et en fait faire semblant d'attaquer la première fois, mais en fait retenir son coup, et attaquer une demi-seconde plus tard. Il ne faut donc pas parer tout de suite. J'apprends à parer ça aussi. Il me laisse, et s'en va vers de nouvelles aventures.
Je décide de m'entraîner à ces parades, et muni de mon sabre je répète donc les gestes en avançant pendant une bonne centaine de mètres. Je me sens puissant. Réveil.

Nuit du 27/11/98 à 28/11/98. Niveau de rappel : moyen. Réveil à 12h10
Je marche dans un couloir éclairé artificiellement. Je m'aperçois que je rêve. Je me dis qu'il faut que j'y fasse attention. Le couloir mène à une porte. Derrière la porte, il y a un médecin qui est en train de consulter. Puis soudain, je me demande pourquoi est-ce que je marche dans ce couloir. Je me dis que j'ai failli oublier que je rêvais aussitôt après m'en être aperçu. Je décide donc de rebrousser chemin, tout en regardant mes mains pour ne pas perdre de vue que je rêve. Je referme la porte (sans être entré). En marchant, je me retrouve dans la cour de mon lycée. Cette fois, je me dis que je ne vais pas rester inactif, et je décide d'essayer de faire comme Florence : proposer à un personnage de rêve d'échanger ma conscience avec lui. Il fait nuit, mais il y a plein de gens devant la cour. Je demande à un mec s'il veut danser. Il accepte. On se met donc à danser une sorte de tango, sous le regard de tous les autres. Je me dis que ça serait marrant de s'envoler, et c'est ce qu'on fait. On virevolte à une dizaine de mètres de hauteur. Le mec croit qu'il vole, mais ce qu'il ne sait pas c'est que c'est moi qui le fait voler! Eh eh... On finit par atterrir, et on est essoufflé. Le mec me lance un regard de reconnaissance, car ses potes et ses potesses le félicitent. Il est petit, il n'a pas beaucoup de cheveux et a des yeux globuleux (à la Benoit).
On se met à regarder les étoiles tous ensemble. Ma copine me dit qu'elle connaît une constellation que je ne connais pas : la constellation du Terminator 2, mais elle ne la retrouve pas. On se met tous à chercher cette constellation en regardant chacun un bout de ciel. Je vois alors passer une étoile filante. Je dis que j'ai vu une étoile filante, mais ils ne me croient pas. Derrière moi, j'entends un mec qui dit : "Ouah, eh, moi aussi j'l'ai vu l'étoile filante!". Bon, là ils me croient. Dans les étoiles, il y avait tout plein de nuages d'étoiles, comme la voie lactée. C'était joli. >br>[Trou] Je suis dans un parc, à Troyes, qui n'est pas loin de la piscine. Je me dis qu'il faudrait quand même que je trouve un mec pour faire l'échange de conscience, avant que je ne me réveille. Il y a plein de gens, je demande donc à un mec au hasard. Il ressemble à Hervé. Il est enchanté. Je lui explique la démarche : on se colle front contre front, et on plonge chacun dans l'esprit de l'autre. On essaye. J'ai l'impression de voyager dans tout un monde sans bouger de l'endroit où je suis! J'ai une vision de mon visage représenté dans le ciel d'un monde qui n'est pas la Terre. Mais je vois ce visage, et par ce visage. C'est bizarre. Puis je sors d'un coup de cet état. J'ai quelques secondes d'étourdissement, puis le temps que je me remette, le mec a disparu. J'aurais aimé lui poser des questions sur ce qu'il avait vu. Tant pis. Je retourne dans le métro, et je décide de me mettre à la recherche de maîtres. Je remarque trois gugusses dans le métro, qui chantent et qui ont l'air bien débiles. Je consulte leur fiche de personnage (que j'avais sur moi), et je lis : "Intelligence : 0". Je comprends tout. Malgré tout, je demande à l'un d'entre eux qui est son maître. Il me dit que c'est lé médecin de tout à l'heure... Je décide donc de retourner voir ce médecin. Je retrouve le chemin du cabinet du médecin sans problème. J'ouvre la porte sans frapper, et je rentre. Le médecin me dit qu'il n'a pas le temps de me recevoir, qu'il consulte. Je lui dis qu'il va avoir le temps : je prends son patient (un homme d'une trentaine d'année) par la tête, et je le balance par la porte. Il "vole", puis rebondit comme un balle sur le haut de la porte, puis disparaît dans le couloir. Puis je referme la porte, et me retrouve face au médecin auquel je dis : "A nous deux..."
[Trou] Je sors de chez le médecin. Je marche dans les couloirs du métro. Je décide de méditer, car je ne l'ai jamais fait en rêve lucide, et je me demande ce que ça fait. Je m'arrête donc d'un coup, et me mets en position du lotus. Je suis dans la station de métro Cadet. Des tas de gens passent, mais je m'en fous, y sont pas rééls, et y zont pas intérêt à me chercher. Je me mets à léviter, les gens me regardent bizarrement. Je me sens bien. Réveil.

Nuit du 27/11/98 à 28/11/98. Niveau de rappel bon. Réveil à 13h45.
Je suis dans un rêve très flou, et non lucide. Je suis dans un bus, et le bus se trouve bloqué. Il part en marche arrière, et du coup ça me déséquilibre, et je m'agrippe très fort à mon siège. Tout devient noir, et je m'aperçois que je suis en train de m'agripper à mon lit, que je suis allongé par terre. Je me lève donc. Là, je m'aperçois immédiatement que je ne suis pas dans mon état normal : je ne suis pas dans mon corps. Je suis dans l'état intermédiaire. J'essaye de ne pas penser à ce qui m'arrive d'habitude dans cet état, c'est-à-dire être irrémédiablement attiré par le sol. Ca marche, je peux me mouvoir librement. Durant tout mon séjour dans l'état intermédiaire, j'entends une sorte de musique, mais étrange et angoissante. J'observe autour de moi, et bizarrement je ne suis pas dans la chambre où je me suis endormi, mais dans ma chambre d'enfant chez mes parents. Il fait tout noir, mais je reconnais très bien. Je distingue de la lumière du dehors à travers les volets : il fait jour. Je m'aperçois alors que j'ai très peur. Je ne sais pas de quoi, mais j'ai peur. Je repense à ce que m'a dit Florence sur le monde gris (qu'il EST la peur personnifiée, en quelque sorte), mais je n'ai pourtant pas l'impression d'y être entré. Pourtant, la peur est là, tenace. Je jette un coup d'oeil sur le volet, et je me dis que je pourrais sauter par la fenêtre, comme d'habitude, et commencer un rêve lucide. Mais non, faudrait que je combatte cette putain de peur. Je décide de rester, mais la musique devient plus forte, et avec elle augmente ma peur. Sous une pulsion, je cours vers la fenêtre et je saute à travers le volet, en imaginant le soleil dehors. La lumière arrive d'un coup. Je me dis : "Cool! Ca a marché!". Je vois une lampe jaune, éteinte, et deux portes coulissantes. Je me dis que je connais l'endroit. Effectivement, après quelques secondes, je reconnais le mur qui est en face du lit où je me suis endormi. Je remarque alors autre chose : je ne sens plus du tout mon corps! Mes deux yeux se sont ouverts, mais je n'ai plus aucune sensation de mon corps. Aucune. Et je sais que je suis réveillé. Je sens également que dès que je déciderai de bouger, je pourrai le faire sans problème. Au bout d'une trentaine de secondes (subjective), mes sensations normales reviennent. Je bouge alors, et récupère mon corps. C'est là que je m'aperçois que mon coeur bat très très vite. Il met 2 bonnes minutes à reprendre son rythme normal.

Nuit du 05/12/98 à 06/12/98. Niveau de rappel : excellent. Couché à 3h20, réveillé à 7h08.
Je viens de me réveiller d'un rêve non-lucide, que je n'ai pas noté. Je me rendors donc. Je suis dans cet état de demi-sommeil caractéristique. Je repense à ce que m'a justement dit Florence dans la soirée sur cet état : que quand j'y serai, imaginer que je monte à une corde (de façon à atteindre l'état intermédiaire). J'ai rien à perdre, j'essaye. Et (magique!) je sens que ça marche! Je sens venir cette sensation de "sortie hors du corps" qui n'en est pas vraiment une. Je me sens bouger, sans bouger. Enfin bref, je me retrouve assis sur mon lit, "en esprit".
J'observe autour de moi. Encore une fois, ce n'est la chambre où je me suis endormi, mais cette fois un mélange de ma chambre chez mes parents et de celle de Paris. Et, bien sûr, il fait quasiment tout noir. De plus, cette fois, je n'ai aucune sensation de peur. Je lorgne quand même vers la fenêtre (à ma gauche), d'où je vois filtrer un peu de lumière.
Un peu plus loin sur ma droite, je vois la lumière du radio-réveil.
Bizarrement, je n'arrive pas à déchiffrer l'heure. Etant très myope, je vois flou. Mais bon, dans un rêve, je devrais quand même pouvoir me passer de lunettes! Ben non. Je me lève donc, et m'approche du réveil. Mais au fur et à mesure que je m'approche, j'ai l'impression qu'il s'éloigne. J'arrive quand même à le piéger, et je me retrouve à une dizaine de centimètres de son cadran. Je lis : "7h05".
Je ne sais pas quoi faire. Je me dis que je pourrais méditer, car "on" m'a dit que c'était très intéressant dans l'état intermédiaire. Mais bizarrement, je ne sais pas comment faire. Je lorgne de plus en plus vers la fenêtre, de laquelle je m'approche. Je regarde au-dehors. Il n'y a pas de volets, il fait juste nuit. Une nuit très noire, mais qui (il me semble) s'est un peu éclaircie depuis le début du rêve. Je distingue la rue, en bas, mais il n'y a pas un chat. J'imagine tout ce que je pourrais faire si je commençais un rêve lucide à partir de cette rue. Je me retiens.
J'opte finalement pour la méditation. Je m'assois sur mon lit, ne sachant toujours pas comment faire. Je m'aperçois soudain que si je reste là, comme ça, assis sur mon lit, je pourrais retourner dans mon corps et me réveiller. N'en ayant aucune envie, je décide de faire quelque chose. J'ai une idée : je vais danser. Je me mets alors à effectuer une sorte de danse martiale, en quelque sorte un kata. La chambre est petite, mais cela ne me gène nullement. Je me sens bien, de mieux en mieux.
La chambre s'éclaire au fur et à mesure que ma danse s'exécute. Je me dis alors qu'en me mettant à danser, j'ai peut-être déclenché le début d'un rêve. Je remarque que, alors que dans (quasiment) toutes mes autres incursions dans cet état, je me mouvais difficilement, cette fois je me meus sans aucune difficulté. J'ai soudain un doute : et si je n'étais pas en train de rêver? Pour preuve, j'essaye de léviter. J'y arrive, ouf. Mais ça reste quand même terriblement réel...
Tout devient soudain tout noir. J'essaye de garder le contrôle, et de former des images avec les lumières que je distingue, mais cela ne marche pas. Je m'aperçois que ces lumières sont en fait des images d'un jeu vidéo auquel j'ai joué dans la soirée (Time Crisis 2). Réveil complet.
Je me jette alors sur mon radio-réveil (je n'ai qu'à ouvrir les yeux, car il était juste devant) : 7h08. Coïncidence? Ai-je entrouvert les yeux durant mon sommeil? J'en sais rien du tout. Surtout que j'aurais plutôt cru qu'il était 10 heures...

Nuit du 06/12/98 à 07/12/98. Niveau de rappel : bon. Couché à 0h30, réveillé à 4h30.
(Le rêve n'est pas lucide au départ, il le devient peu à peu)
Je suis à la piscine, à Troyes. Je suis avec l'Esial. Je suis sur le côté, et je regarde tous mes potes s'amuser. Il y a (évidemment) Futé, qui fait le con. Il y a une fille qui fait des supers plongeons du deuxième plongeoir (quelqu'un me dit qu'elle s'appelle Sissi).
Je me lève, et vais dans l'eau. Il y a une sorte de partie de foot qui s'est engagée. Futé est le goal. Je plonge, et me dit que je vais lui choper les pieds. Il apprécie pas trop, car il est concentré sur le jeu (la balle est loin devant, mais il se tient près au cas où). Décidant de le laisser, je passe sur le terrain d'à côté (les deux terrains sont séparés par une ligne d'eau) où se déroule une autre partie. Contrairement à l'autre terrain (où Futé était le seul à 20 mètres à la ronde), celui-ci est bondé. Quand j'émerge, quelqu'un dit "32, ici!". On est donc 32 dans l'équipe. Apparemment, le jeu (que je ne connais pas) consiste à taper la balle de la tête quand elle nous arrive dessus. Si on y réussi, alors celui qui a tapé est écarté du jeu : il est "éveillé". Une première balle me passe à un mètre (ce qui est peu) au-dessus de la tête, et personne ne la touche (je suis quasiment tout au fond). La deuxième tombe deux ou trois mètres devant, et c'est quelqu'un d'autre qui la rattrape. Mais le rebond viens vers moi, et je saute pour la toucher. D'habitude, je suis très polio pour faire des têtes, mais celle-ci est superbement réussie. On me prend, on me congratule, et on m'écarte du terrain. Je suis "éveillé". Je sors du bassin.
Je retrouve Folinette sur le côté. Elle dit qu'elle veut partir. Bon, ok, on part. On se retrouve devant chez mes parents. On est dans sa voiture. Je veux lui parler, mais elle met exprès (du moins j'en ai l'impression) la musique à fond, "pour faire des réglages". Je sors, j'en ai un peu marre. Je regarde du côté de chez moi, et je vois ma môman. Elle me fait des signes, je m'approche. Elle me dit que finalement jeudi elle ne pourra pas venir chez Eric (dans le rêve, on était mardi).
Je retourne voir Folinette. Elle est maintenant en moto. Je la rejoins en pensée, j'ai envie de m'amuser et de lui faire peur. Je m'assois donc derrière elle, et lui tape sur l'épaule. Elle se retourne, mais n'ose pas trop regarder de peur de tomber de moto (on roule sur le côté de chez mes parents, dans des cailloux et de l'herbe). Elle sent bien que quelque chose n'est pas normal, car il n'y a personne. Elle dit :
" Mais comment c'est possible?
- Eh ouais, c'est ça le rêve lucide. Te retourne pas!".
Au fur et à mesure qu'elle roule, elle se transforme (mais je n'y suis pour rien). A la fin, ce n'est plus qu'un rouleau de papier scotch d'environ 30 centimètres de diamètre. On dirait un escargot. J'essaye de la raisonner, puis je me dis que je suis complètement idiot de perdre mon temps avec ça, qu'il y a bien mieux à faire en rêve lucide. Je pars donc en marchant dans le sens inverse de celui vers lequel le rêve m'entraînait.
Je marche en face du HLM qui est à gauche de celui de mes parents. J'ai un pas décidé, et je "sens" mon pas.
J'observe. Il fait jour, et il y a un super soleil. Mais il n'y a pas un chat.
Je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que je marche, et je décide de voler. Je m'élève donc à deux ou trois mètres de hauteur, et continue à avancer, mais plus vite. Pris d'une impulsion soudaine, pour tester ma force et pour m'amuser, je décide de donner un bon coup de late dans le panneau devant lequel je vais passer. Résultat : Dibal 1, le panneau : 0.
Il n'y a toujours personne, et je commence à m'ennuyer. Je m'arrête, me pose, et regarde autour de moi. Un vieux concours me revient en tête : mettre une voiture sur orbite. Il y en a plein, j'en prends une (une R19 blanche, je crois, mais je n'y connais rien en bagnole). Je la soulève des deux mains très facilement. Quand elle se trouve au-dessus de ma tête, je tends mes bras vers l'arrière et la projette en visant le haut du bâtiment (commençons modeste), qui doit faire cinq étages de hauteur. Elle atteint le troisième et quatrième étage, puis se met à retomber. Je la pousse par télékinésie (c'est de la triche, mais bon), mais je n'arrive pas à la faire remonter, tout juste à la maintenir. Je décide de marcher tout en la maintenant en l'air.
Une chose bizarre se produit : au fur et à mesure de mon pas, elle se transforme en oreiller (mais cela ne me choque nullement).
Ma marche m'amène devant chez un pote. L'oreiller/voiture a disparue. Je sens que je vais bientôt me réveiller, et je me dis que je dû perdre un max d'énergie avec cette histoire de voiture. Je remarque que tout est d'une blancheur éclatante (ça me fait mal aux yeux). Par la fenêtre de chez mon copain, il y a une de ses soeurs qui pend du linge. En la regardant, je me dis que ce serait une bien bonne façon de terminer ce rêve. Je remarque alors un chien qui "broute" devant chez lui. Il est assez impressionnant, et semble ne pas être d'accord avec mes projets. Il me regarde en grognant. Il a beau faire ce qu'il veut, c'est pas lui qui va me faire peur : il ne peut pas me faire grand chose.
Je m'approche de la fenêtre, et il se met à aboyer et à grogner. Je m'élève jusqu'au deuxième étage, mais au passage le chien me mord sauvagement la main (en sautant). Et malgré mon "invulnérabilité", il semble qu'il m'ait blessé. Mais bon, ce n'est pas bien grave et je n'y pense déjà plus. Je regarde la gentille fifille. Réveil agréable.


Nuit du 11/12/98 au 12/12/98. 2h30. Tentative ratée. Niveau de rappel : bon.
Je me suis couché tard. Pourtant, j'arrive à rester à peu près conscient. Assez pour me rendre compte que je suis en train de dormir. J'essaye donc de visualiser la corde. Je la sens, et je tire. Ca ne vient pas. Je suis étonné, car la dernière fois, ça a fonctionné impeccablement. Je sens que plus je m'efforce de sortir; plus mon coeur accélère, et je sens que si ça continue je vais me réveiller.
D'ailleurs, c'est ce qui m'arrive. Mon coeur bat effectivement fort et vite.

Nuit du 12/12/98 au 13/12/98. 6h. 2e tentative ratée. Niveau de rappel : excellent.
Il est six heures du mat', on est dimanche matin, je viens de faire une pause de deux heures dans mon sommeil nocturne car je n'arrivais plus à dormir. J'ai lu.
J'arrive assez bien à rester (je crois) à peu près conscient, tout en laissant la torpeur envahir mon corps. Puis, soudain, je m'aperçois que je peux voir mes mains! Elles sont un peu crades. Je me rends compte immédiatement que si je peux voir mes mains, c'est que je suis dans un état hypnagogique, et que je peux donc sortir de mon corps.
Je tends mes mains virtuelles, et j'attrape la corde. Je sens cette sensation, que je connais bien maintenant. Mais cette fois il y a une résistance. Je sens que mon corps ne veut pas que je sorte, il me retient. Je force, je force, ma tête arrive à décoller d'une trentaine de centimètres... Durant tout le temps, j'entends une musique agréable, et je me dis que j'aurais dû éteindre la radio car elle me déconcentre. Puis je sens que ma jambe bouge. Ma jambe physique, bien sûr. Mes sensations physiques reviennent d'un coup, et ça me fait tout drôle. La musique est en fait dans ma tête, je l'entends encore, mais plus aussi nettement que lors de ma tentative de sortie.
Mon coeur bat vite, comme si j'avais fait un effort physique important.

Nuit du 12/12/98 au 13/12/98 (9 h) et après-midi du 13 (16h). Double oubli. Niveau de rappel : mauvais.
Dans ces deux rêves, je marche devant chez mes parents. L'endroit, l'atmosphère, l'éclairage : tout est identique à la fin du rêve du 06/12/98 au 07/12/98 : il n'y a personne, et je ne sais pas trop quoi faire. En fait, un phénomène assez "marrant" s'est produit : je suis certain que ces deux rêves étaient lucides, car je me rappelle très nettement avoir su que je rêvais. J'ai observé la netteté qu'il y avait dans le deuxième. Impressionnante. Mais ce sont les deux seules scènes dont je me souvienne. Tout le reste du rêve ne m'est pas revenu.
A cela, plusieurs raisons, et un seul remède (à mon avis). Les rêves ont été fait au milieu d'autres cycles de sommeil, et je ne les ai pas noté sur le coup. Je me suis réveillé, mais j'ai eu la flemme de les noter, croyant naïvement m'en rappeler le lendemain.
Et de plus, je perds de plus en plus cette faculté que j'avais acquise de me souvenir de pas mal de mes rêves de la nuit (en entier!). Faculté que j'avais acquise en notant chacun de mes rêves, lucides ou non. Je pensais qu'on se souvenait parfaitement de tous ses rêves lucides, ben apparemment c'est pas trop le cas.
Le remède est très simple : je vais me remettre à noter mes rêves, et pas plus tard qu'aujourd'hui.

Nuit du 13/12/98 au 14/12/98. 4h. Niveau de rappel : excellent.
[Le rêve est totalement lucide au début, et je perds ma lucidité au fur et à mesure]
Il fait très noir, je suis en train de discuter avec mon pote Salim dans l'entrée de chez mes parents. Je lui raconte comment j'ai réussi à battre le dernier boss des zombies avec seulement un couteau. D'ailleurs, j'ai le couteau à la main, et par une sorte de projection d'images mentales je lui montre la scène (que je revis) [Il s'agit là d'un rêve non-lucide que j'avais fait la veille].
Puis je m'arrête, et je me rends compte que si je suis en train de lui raconter un rêve en le revivant, c'est que je suis en train de rêver. Je m'aperçois alors que je dois être seulement à moitié endormi, car à regarder tous les détails, ce ne sont que des images.
Je descends l'escalier (j'étais entre le premier et le deuxième). Je sens alors cette sensation de "décollement" que j'ai d'habitude quand j'essaye de sortir de mon corps. Je me dis alors que je dois être près de passer dans l'état intermédiaire. Je m'accroche à la rampe d'escalier (une corde de fortune), et je tire. Ca marche, je me retrouve en bas des escaliers. Je continue tranquillement ma descente, vers la sortie de la cage d'escalier. Dehors, il fait plein jour.
Je sors. Un vieux sur le pas de la porte me dis que je n'ai pas fini mon boulot à l'intérieur. Dès qu'il me parle, j'oublie instantanément que je suis en train de rêver. Je laisse là le vieux, et je fais quelque pas dans la rue, puis je me dis : "Oh, fais pas le con, t'allais oublier que t'es en train de rêver!".
Je retourne alors dans l'entrée. Je sais que le monstre m'y attends. Je suis armé : j'ai mon couteau de cuisine à bouts ronds et à dents (un couteau de cantine), le même qui dans un rêve précédent (celui que je racontais à Salim) m'avais permis de crever les yeux à mes géôliers et de battre le dernier boss des zombies.
Le monstre est en fait le premier boss des zombies. Je le combats de la même façon que le dernier, sauf que c'est même plus facile : je n'ai pas à parer ses boules, car il n'en lance même pas! Par contre, je fais attention à sa hache. J'ai beau être invulnérable, on ne sait jamais. Une fois que je l'ai touché huit fois, son armure éclate et je m'en donne à coeur joie. Il finit agonisant par terre, et je suis fièrement dressé avec mon couteau de cuisine.
Lorsque je passe sur lui, pour passer au suivant, en fait il n'était pas mort et il me chope le pied. Il m'attire à lui, et j'ai très peur. Il n'est pas très beau, et il pue. Il me dit qu'on est intimement lié. Je lui donne un dernier coup de couteau. Cette fois, il est bien mort, c't'culé de zombie.
Je marche dehors, et c'est la nuit. Je m'approche du deuxième boss. Je sais qu'il m'attend. J'ai un pistolet, car lui il vole et je ne peux utiliser mon couteau.. C'est Dorothée qui m'a filé ce pistolet [faux-souvenir]. Je l'examine, et je m'aperçois qu'il est bizarre, qu'il ne marche sans doute pas. J'essaie de l'arranger, mais ça ne fait qu'empirer. A la fin, il s'ouvre et je comprends pourquoi il ne marche pas : il n'a pas de pile! (je vois les deux bornes où elle se trouve normalement).
Je sens que le boss arrive.
Derrière moi, j'entends des gens qui parlent. Je me retourne, et je vois une voiture. Dedans, il y a Dorothée et ses enfants. Je me dis qu'ils n'ont pas intérêt à rester là, car le boss va les exterminer. Je cours vers la voiture. J'arrive devant la glace arrière gauche, et je m'aperçois qu'ils sont bloqués à l'intérieur. J'essaye de casser la vitre, mais il se plie et ne casse pas. J'essaye de le descendre, et ça marche! Mais si je le descend à gauche, il se remonte à droite, et vice-verca. La portière finit par s'ouvrir, il était temps car le boss est derrière moi, il est arrivé. Je fait remarquer à Dorothée que son pistolet ne marche pas, elle s'en excuse. Je demande à Boris une de ses clefs : en faisant "Pan!" avec la bouche et avec un peu de volonté, ça devrait marcher. Le boss n'a pas trop l'air d'être pressé, j'ai donc loisir d'essayer mon nouveau pistolet. Je l'essaye sur des pneus de voiture : il marche une fois sur deux. C'est mieux que rien...
Le jeu va commencer. Le boss est devenu un humain, et il semble qu'il ait un second. On est deux équipes, on a chacun des faux-pistolets, et le but est de viser un des adversaires en faisant "Pan!" avec la bouche. Le jeu commence. Le boss et son assistant sont autour de moi. Je fais pan sur les deux, mais il semble que je les rate, car ils ne tombent pas. Ou c'est mon pistolet qui ne marche pas. En tout cas, eux, ils ne me ratent pas.
On me dit de m'écarter, que j'ai été éliminé. J'ai une dernière vision de moi sur un brancard, comme Bruce Willis, avec la main tendue. Réveil.

Matin du 20/12/98. 11h. Niveau de rappel : excellent.
Circonstances
Je me suis recouché après une petite nuit (3 heures de petit sommeil).

Séquence 1 : état intermédiaire 1
A peine les yeux fermés, je voyais déjà plein de lumières hypnagogiques. Des forêts, et l'étrange impression de les avoir déjà vues. Il y avait également des fréquentes apparitions de différents personnages, mais je n'étais pas dupe : je savais très bien que j'étais en train de m'endormir. Je leur parlais donc, pour donner le change, mais en gardant à l'esprit que je dormais.
Au bout d'un moment, les lumières se sont arrêtées. J'ai alors senti que c'était le bon moment. J'ai alors visualisé la corde, et l'ai attrapée avec mes deux mains. C'est alors produit un phénomène qui commence à devenir courant : je n'ai pas réussi à sortir, étant bien trop excité à l'idée de le faire. De plus, je sentais une forte résistance. Je me suis alors réveillé. J'ai aussitôt replongé. Même scénario, sans les forêts. Des gens à qui je cause, souvent d'ailleurs pour leur expliquer que je ne peux pas leur causer sous peine de perdre ma concentration. Ces personnages ne sont pas "nets", mais flous. J'entends surtout leurs voix. Malgré tout, j'ai bien en tête que je suis en train de dormir. 2e tentative de sortie, 2e échec.
Je me relève, m'assied sur mon lit, et explique à Flo que je n'y arrive pas [Ca, c'est un rêve hypnagogique, mais je me suis auto-berné! Dans ma chambre physique, il n'y a personne d'autre que moi, alors que là il y aussi Flo qui est tranquillement installée au pied de mon lit, en train de lire un bouquin]. Je lui dis que ça commence à me faire chier de ne pas y arriver. Elle me dit de rester calme, et de penser à ma respiration. Là, je prends donc conscience de ma respiration, et hop, je m'aperçois illico-presto que je me suis fait avoir comme un bleu et que je suis en train de rêver, ou presque.
Je lui dis que cette fois je vais aller me faire un petit rêve lucide, parce que j'en ai bien envie. Elle arrête sa lecture, et me dis : 'Médite!", avec un doigt qui désigne mon lit.
Je me laisse convaincre [Heureusement, sinon j'aurais pu l'avoir sur le dos pendant tout le rêve, elle m'aurait pourchassé en me disant : "Médite!" avec son doigt. Mais bon, dans le rêve j'y ai même pas pensé], et je m'assied donc sur mon lit, en tailleur. Je m'aperçois en m'asseyant que je suis totalement libre de mes mouvements.
Cette fois, je sais comment méditer. De plus, depuis que Flo me l'a rappelé, je fais attention à ma respiration. Je m'étonne de tenir aussi bien en tailleur, n'ayant jamais réussi dans le monde réel. Je mets mes paumes vers le haut (c'est comme ça que j'imagine qu'on médite), et je commence ma méditation.
J'essaye de faire disparaître la chambre, et bizarrement elle disparaît presque tout de suite, c'en est trop facile. Je prends bien conscience de ma respiration, car selon Flo cela devait provoquer "des choses intéressantes", mais là rien ne se produit. Rien du tout. Tout est noir, et le reste. Je crois voir de temps en temps des lumières, mais faibles. Je m'étonne d'ailleurs de ne pas me réveiller. Est-ce parce que j'étais vraiment crevé? [J'ai l'impression d'être resté dans cet état pas mal de temps, mais je n'ai aucun moyen de le savoir. Par contre, j'ai été tout le temps conscient] A un moment donné, j'entends Flo se lever. Je fais alors réapparaître la chambre [Ou est-ce moi qui réapparaît?], et je vois la sournoise en train d'essayer de s'éclipser sans faire de bruit par la porte, où elle a déjà la main. "Pour ne pas me déranger". Je lui dis que j'en ai un peu marre, que j'arrête la méditation pour l'instant, que j'ai envie de m'amuser un peu [Je peux sortir, maman?]. Il y a de la musique très forte qui passe, et je me dis que dans le monde physique, les voisins ont dû mettre leur poste à fond. Elle me dit que je fais ce que je veux. Je décide alors de sortir par la fenêtre commencer un petit rêve lucide.

Séquence 2 : rêve lucide 1
Je sors par la fenêtre de la chambre. Je passe de la nuit de la chambre au grand jour. Je suis à une vingtaine de mètres du sol, et je plane mollement jusqu'au sol. Je suis devant une sorte d'entrepôt, mais je ne saurais dire où. Il y a beaucoup de bois. Il n'y a personne. J'ai pleinement conscience que je suis en train de rêver, mais pas encore de ma respiration : j'ai oublié (je crois).
Je marche, et pénètre dans l'entrepôt. Je m'aperçois alors que c'est "la tête dans les nuages" (une salle de jeux-vidéos). Je me retrouve directement en bas, alors que si j'étais rentré par la porte je devrai être en haut [Mais je ne le remarque pas dans le rêve]. Jusque là, il n'y avait personne dans mon rêve, mais il s'est peuplé quand je suis rentré : il y a plein de monde. Des gens me croisent, mais ne font pas attention à moi. Je décide de tester ma force. Je tape sur l'épaule du premier mec qui passe à côté de moi, et je lui envoie un super-uppercut de la mort. Il vole jusqu'au plafond. Bon, ça marche, c'est cool. Par contre, les gens autour de moi n'apprécient pas trop mon geste, et s'approchent de moi pour me taper dessus. Certains sont plus balaises que d'autres, mais pas autant que moi. Je m'amuse donc comme un petit fou, d'autant plus qu'ils ne sont pas invulnérables, eux. Il y en a plein, ils sont tous contre moi, mais ils n'ont aucune chance.
A la fin du combat (arrêt faute de combattants), une femme s'approche de moi. Je m'aperçois que c'est une zombie! Elle me dit d'arrêter ça. Je regarde autour de moi, et je m'aperçois qu'ils sont tous devenus des zombies! Elle me dit de me laisser faire, que ça ira plus vite, et que de toute façon je n'y peux rien. Je lui dis que c'est compter sans mon flingue [Référence à un jeu-vidéo où je suis un Dieu : "House of the Dead", où on tue des zombies avec un flingue]. Je porte la main à ma ceinture, et essaye de faire apparaître un flingue, mais ça ne marche pas. Je décide de tenter alors le tout pour le tout, car les zombies se sont regroupés autour de moi et m'encerclent. Je forme un pistolet avec mes doigts, pointe mon index vers la tête de la femme-zombie, et fais "Pow!". Sa tête éclate, c'est cool ça marche. Je recommence l'opération plusieurs fois, j'en tue plein, mais il y en a vraiment trop. Ils me submergent, et je me retrouve écrasé par une armée de zombies.
Réveil, ou plutôt retour à l'état intermédiaire.

Séquence 3 : état intermédiaire 2
Je me relève aussitôt de mon lit, sans aucun problème. Je me rends comte immédiatement que je ne suis pas réveillé mais retourné dans l'état intermédiaire, et je trouve ça super-cool! D'habitude, je me réveille complètement. Je pense encore une fois que ça doit venir du fait que je suis crevé (enfin mon corps physique), mais si c'était ça je ne devrais pas savoir que je rêve, et je ne devrais même pas être en train de rêver. Je décide de retourner rêver au lieu de me poser des énigmes que j'aurais tout le temps de résoudre quand je serai effectivement réveillé. Je repasse donc par ma fenêtre.

Séquence 4 : rêve lucide 2
Je me retrouve exactement au même endroit. Je reprends le même chemin, et je me retrouve au même endroit à la tête dans les nuages. Bon, je me dis que tout à l'heure j'ai quand même fait une petite connerie, et je décide de me calmer un peu quand même. Il y a un mec qui pousse des chariots et qui me bloque le passage, je pousse tout doucement le chariot, tout juste si je ne m'excuse pas (je crois que c'est le mec que j'ai uppercuter tout à l'heure, mais il n'a pas l'air de me reconnaître).
Je navigue tranquillement au milieu des jeux vidéos, que je m'amuse à regarder et à toucher. Ca me fait penser que je pourrais tester l'intangibilité, ou plutôt les transformations [Je me remémore une discussion qu'on avait eu avec Flo un jour sur la technique à utiliser pour passer à travers un pilier : soit tu fait disparaître le pilier, soit tu te transformes en pilier. Moi, je prenais toujours la première solution]. Avant même d'avoir tenter de passer le pilier, je décide d'aller chercher un maître à intégrer [Erreur, mais dans le rêve c'est ce que je voulais]. En marchant, je me rends compte qu'il faut que je fasse attention à ma respiration [Sur le coup, ça ne m'a pas choqué, mais le rappel est venu exactement comme il vient à l'état de veille!]. C'est bizarre de respirer en rêve! Mais ça marche. Par contre, j'ai l'impression de forcer complètement ma respiration.
Je me retrouve devant des caisses d'un supermarché. Je remarque mon proprio, que je fais semblant de ne pas voir. Je vois aussi Christelle, qui fait la queue. Je vais a voir et lui fais la bise, j'en profite même pour lui donner un (chaste) baiser. Flo arrive aussi. Je demande à Christelle si elle connaît un maître, et elle me dit que non. Mon proprio se marre, et on va tous le voir. On rigole tous ensemble. Demi-réveil.

Séquence 5 : état intermédiaire 3
Toujours plein d'images (état hypnagogique). Je me dis que je pourrais imaginer que je flotte sur de l'eau, ce que je fais. L'eau ne tarde pas à se matérialiser. Je vole tranquillement au-dessus, mais il fait quand même tout noir. Je décide de chantonner en même temps [Fuck, je ne rappelle plus quoi!]. Je me sens bien.
A un moment, j'ai peur de couler, et je coule. Je décide de continuer à chanter, je m'entends donc comme quand on parle dans de l'eau, et je vois des bulles. Ca ne m'empêche pas de respirer de l'eau par le nez : je m'en fous, je sais que ce n'est pas vrai. Je me dis que je vais toucher le fond, ce que je ne tarde pas à faire. Je me sentais de plus en plus mal au fur et à mesure que je descendais. Je comparais ça à ma vie. Arrivé au fond, je donne une bonne impulsion avec mes "pieds", et je me mets à remonter. La surface ne revient pas, et j'ai hâte de retrouver la plénitude qu'il y avait en haut. J'émerge enfin, et je rechante.
Je rejoins le bord en nageant, et je monte. J'observe autour de moi, et je m'aperçois que je suis dans une piscine déserte. Il fait (évidemment) tout noir. Je marche vers une porte, et l'ouvre.

Séquence 6 : rêve lucide 3
Derrière la porte, il fait plein jour. Je suis de nouveau devant l'entrepôt, à 20 mètres de hauteur, mais cette fois il y a une sorte de passerelle. Il y a également d'autres gens qui sortent de l'entrepôt, pour regarder un spectacle. Je suis leurs regards, et je m'aperçois que sur la gauche il y a tout un ballet d'avions. Apparemment, ils font une simulation de combat (très réaliste pour un rêve!). Des missiles ne tardent pas à fuser un peu partout autour de nous. Je suis leur trajectoire, et je m'aperçois qu'apparemment tous ces missiles sont programmés : ils atterrissent tous sur une petite croix blanche. Mais bon, si quelqu'un passait à ce moment-là devant la croix, à mon avis, il est mal.
Des soldats arrivent, et nous disent de ne pas rester là, que ça peut être dangereux [Je pense toujours à ma respiration]. Je me dis qu'ils n'ont pas l'air très honnêtes, et je m'éclipse par une autre porte que par celle qu'ils désignent. C'est une porte vitrée, et les soldats peuvent donc encore me voir à l'intérieur, mais ils ne me regardent pas. Il y a quand même un soldat à l'intérieur, que je suis obligé d'éliminer rapidos (une balle dans la tête, et il fait moins le fier!).
Dehors, le général a commencé à faire son discours. Il dit au peuple qu'il prend le pouvoir. Je suis placé derrière lui, il est derrière une baie vitrée, ce con. Le "peuple" est en bas, le général étant en hauteur sur une sorte d'estrade. Deux soldats me voient (ils sont à l'intérieur de l'entrepôt), et pointent leurs armes sur moi. Je leur dis de tirer, que de toute façon ça ne servira à rien. Ils me tirent dans le coeur et dans la tête, eh eh, ils sont trop cons. Bon, je les flingue quand même : faut pas déconner, ils ont quand même voulu me buter.
Je me dis que le général doit avoir un maître bien cool, et je saute donc à travers la vitre qui nous sépare, les deux pieds en avant. Je lui atterris dessus, mais il bascule et tombe 10 mètres plus bas. Je ne pense pas à m'envoler, et donc je l'écrase. Oups... Je sais qu'il va crever, mais je lui demande qui est son maître. Il me dit de voir son second pour les détails, puis il meurt.
Je repère le second qui essayait de s'échapper dans la cohue (apparemment, le peuple n'a pas apprécié que quelqu'un les traite comme ça, et il est en train de se faire les soldats). Je le rattrape vite fait (en volant jusqu'à lui), et lui demande où est le maître du général. Il me dit que pour le savoir il doit téléphoner. Je repère une cabine, le mets dedans, et attend à l'extérieur.
J'observe la rue pendant qu'il téléphone. Le second, dans la cabine téléphonique, rapetisse au fur et à mesure qu'il parle. J'observe les gens dans la rue : leurs yeux sont tout bleu, et complètement exorbitants et proéminents! Je me dis qu'on voit quand même des trucs stranges dans les rêves! Une idée marrante me vient : je m'éloigne un peu de la cabine, je soulève une voiture et la mets sur le dos. Les gens continuent de passer comme si de rien n'était! C'est comme ça que je voulais qu'ils réagissent. Est-ce moi qui les ai finfluencés?
En revenant vers la cabine téléphonique, un homme me bouscule. Il s'excuse, puis 2 mètres plus loin se retourne et m'appelle en me disant : "Je vous rends votre portefeuille!". Je vérifie, effectivement il m'avait volé mon portefeuille! Je décide de ne pas me laisser avoir comme ça, et je lui dis : "Et moi je vous rends le vôtre!", et je lui tends le sien. On s'échange nos portefeuilles, on repars chacun de notre côté. Je ris alors un bon coup! Je rigole vraiment beaucoup et très fort, au point où j'ai peur de rire aussi dans mon lit, et qu'au réveil les voisins s'en plaignent.
Le second a fini de téléphoner, il est maintenant tout petit (de la taille d'une main). Il me donne l'adresse du maître : "90 rue Exceder". Trou.

Séquence 7 : rêve lucide 4
[Je ne sais plus quand cette séquence s'insère, je suis juste sûr de son existence]
Je suis devant chez mes parents. Il fait soleil. Il y a une sorte de fête des gendarmes sur la pelouse. Il y en a un qui essaye de viser un verre à 30 mètres, avec un stylo. Je lui dis que je vais lui montrer (je suis un dieu au lancer de stylo). J'essaye, et je dégomme le verre. Il me dit que j'ai triché, que j'étais trop avancé (effectivement, je m'étais avancé d'un pas ). Je l'envoie balader.
Plus loin, il y a des gens qui s'amusent à tirer au revolver sur des gobelets. Je veux essayer, mais je n'ai pas envie de me déplacer pour replacer les gobelets à chaque fois. Je décide de le faire par télékinésie (puisque je suis en train de rêver). Je "prends" les gobelets juste au moment où les deux gendarmes allaient tirer, il décolle juste devant leurs yeux. Je suis content, mais par contre je suis d'y aller par à-coups : je n'arrive pas à maintenir une télékinésie constante. Je me concentre, et ça finit par marcher : je fais ce que je veux du gobelet. Je le place au bon endroit, puis je me casse vers les gâteaux.
La fête se termine, et donc ils virent les gâteaux. Ils (les organisateurs) ont décidé de donner les gâteaux restants à des filles. Il y a la Najat qui est super-dégoûtée. Elle les regarde passer, nostalgiquement...

Séquence 8 : rêve lucide 5
Je suis dans un café avec le général (mort dans une séquence précédente). La lumière est tamisée. Je m'emmerde un peu, et je décide donc d'aller faire un tour à l'adresse que le second m'avait donné (et dont je me souviens parfaitement). Il me montre où c'est, sur une carte de Paris. C'est au centre de Paris, au sud de la Seine. Je sors.
Je marche vers la sortie, en prenant conscience de ma respiration. Je continue de penser que ça fait très bizarre. Je ré-entends une musique de Hard-Rock, et je me redis que les voisins ont dû la mettre à fond [Au réveil, il s'avérera qu'en fait cette musique est totalement dans ma tête]. Dehors, il va bientôt faire nuit. Le général m'a dit qu'il fallait que je prenne le métro, mais j'avais déjà décidé de faire autrement : je sais très bien que c'est près d'ici. D'ailleurs, je reconnais la rue où je suis : je ne suis pas loin, mais je ne sais pas où cette rue Exceder se trouve. Je demande à deux mecs qui passent, ils me l'indiquent. C'est des mecs un peu "de la zone", et ils me disent qu'ils me trouvent relouds. Moi, reloud? Je décide d'arranger ça avant d'aller trouver ce maître.
Là, il y a une bonne baston dans laquelle j'ai toujours eu l'avantage, et où j'ai essayé un nouvel art de combat que je trouve bien cool. Bon, y zavaient aucune chance, mais ils étaient coriaces : j'avais beau les estropier, ils se relevaient toujours.
J'ai fini par les plaquer au sol, avec mes deux pieds (un sur chaque), et j'ai écrabouillé leur deux têtes. A la fin, elles étaient toute plates, et ils bougeaient encore! Je me suis réveillé sur cette vision d'horreur : deux têtes plates qui me regardent d'un oeil, et moi en train de les écrabouiller.

Autres séquences : état intermédiaire
Je me souviens de plein d'autres passages dans l'état intermédiaire, mais je n'arrive pas à les mettre en ordre. J'ai l'impression que j'ai passé un temps fou dans cet état.
Les deux les plus marquants sont : je suis dans ma chambre, je sors par la cheminée (que je n'ai pas, d'ailleurs), et je monte, je monte,... J'ai mis un temps fou avant d'arriver à la lumière !
L'autre, c'est quand je suis sorti par la porte. Il y en avait une autre derrière, et encore une autre, et encore une autre,... Pareil, ça m'a pris un temps horrible (j'en suis sorti en trichant : j'ai ouvert une autre porte, sur la gauche).
Je me souviens également de 2 ou 3 sorties "spontanées" de mon corps, où j'ai presque été éjecté (sans la corde).

Conclusions
Ce "rêve" a duré un temps phénoménal. Je m'étais recouché à 9h37, et j'ai commencé à noter vers 10 heures. Pourtant, quand j'étais dedans, j'ai eu l'impression qu'il durait beaucoup plus longtemps.
De plus, crevé comme je l'étais, j'aurais dû aller directement en sommeil profond. Et les premiers rêves ne durent pas aussi longtemps. Donc comment? Ben j'en sais rien.
De plus, c'est la première fois que je réussis (en en ayant l'intention) à m'endormir consciemment. Et, en le faisant, j'ai eu l'impression que je pourrais le refaire n'importe quand, que j'avais trouvé le "truc". Truc que j'avais oublié au réveil. Mais il est vrai que quand on est dedans cela nous semble tout à fait naturel.
J'ai enfin réussi à retenir quelques dialogues EXACTS, dont l'adresse. J'ai vérifié sur une carte, cette rue n'existe pas. Dommage.

Nuit du 26/12/98 au 27/12/98. Niveau de rappel : médiocre.
Circonstances
Ce rêve a été fait lors du premier cycle. Je me suis réveillé aussitôt après, mais je me suis recouché sans le noter, d'où le niveau de rappel. Je pensais m'en souvenir parfaitement [J'avais oublié de mettre un crayon et un papier sur le bord du lit...]

Séquence 1 : état intermédiaire
Je suis couché avec AC, elle est endormi, mais pas moi. J'essaye de m'endormir consciemment, car je sais que cette nuit c'est la nuit où d'habitude je fais un rêve lucide. J'attends un peu, j'observe les lumières hypnagogiques, et j'arrive à rester totalement conscient pendant que mon corps s'engourdit.
Je sens que c'est le moment, et juste quand je vais essayer de sortir AC bouge un grand coup, et ça me réveille (car elle m'a bougé par la même occasion).
Ca se produit trois fois, et trois fois je réussis à replonger sans aucun problème. A une des fois, en essayant de sortir j'avais ouvert les yeux et j'avais vu la fenêtre (enfin les 4 petites fenêtres). Je m'étais donc dit que j'avais ouvert mes yeux physiques [Mais en fait, une fois bien réveillé, j'avais regardé et les quatre fenêtres que j'avais vues dans mon rêve étaient bien différentes de la réalité, je me suis donc fait avoir].
La troisième fois, je me suis écarté avec prudence, et même si AC a bougé, je ne l'ai pas sentie. J'essaye donc de sortir, et je ressens à nouveau cette sensation de décoller un vieux morceau de scotch usé. D'après Flo, je suis donc trop endormi, car effectivement c'est très dur. D'ailleurs, ça me réveille.
Je recommence, et cette fois ça marche : je n'ai même pas visualisé la corde, j'ai juste essayé de bouger les mains et le reste est venu tout seul. J'allais sortir par la fenêtre, quand une idée me vient : et si j'emmenais AC avec moi? Je me retourne donc, et je la réveille. Elle bougonne, je la lève, et je lui dis que je l'emmène dans mon rêve lucide. Je la soulève, et la passe par la fenêtre, puis je la suis.

Séquence 2 : Rêve lucide
[C'est là que c'est très flou. Au réveil de mon rêve, je me souvenais de tout très bien, mais le lendemain matin je ne me souvenais que des principales scènes.]
J'atterris comme si j'avais sauté de la fenêtre de la salle à manger de chez mes parents. Il fait grand soleil. Première constatation : AC n'est plus avec moi. Je pars à sa recherche.
Trou.
Je décide de tester les transformations possibles en rêve. Je repère une télé, et j'essaye de passer à travers. J'avance ma main, et j'imagine mes bouts de doigts se transformer en la même substance. Ca marche! Je peux les enfoncer sans aucun problème! J'enfonce jusque l'épaule, et je sens ma main ressortir de l'autre côté. J'essaye de faire de même avec ma tête, ça marche aussi, mais j'entends un son bizarre. Une sorte de froissement.
Je décide d'essayer avec un porte. J'en vois une en bois, et j'y vais donc. Je reprends le même processus, mais là ça ne marche pas : je n'arrive pas à me transformer en bois. Ou du moins mes doigts et la porte ne fusionne pas. Je triche, et je fais disparaître la porte, et là je passe sans aucun problème. Mais de l'autre côté, quelqu'un avait peint des bandes, et je n'ai pas fait disparaître les bandes. Je me retrouve donc coincé au milieu de la porte, par des bandes de peinture...
Trou.
J'ai retrouvé AC, et je lui dis une phrase qu'elle devra me répéter à son réveil.
Trou, je ne sais même plus comment je me suis réveillé.

Conclusions
Cela prouve qu'on peut également oublier les rêves lucides. Apprendre à se souvenir des rêves normaux apprends donc à se souvenir des lucides aussi. Mais il est vrai que si ce rêve avait été normal (non-lucide), je n'en aurais sans doute plus eu aucun souvenir au réveil du lendemain matin. Inutile de dire qu'AC ne se souvenait de rien...
J'ai encore eu l'impression de comprendre et maîtriser le mécanisme qui me permet de m'endormir consciemment.

Nuit du 03/01/99 au 04/01/99. Niveau de rappel : excellent.
Je suis couché, endormi depuis je ne sais combien de temps. Je dors vraiment, pas consciemment.
Je me retrouve en train d'attendre le bus, à un arrêt que je ne connais pas, dans la nuit presque noire. Je regarde ma montre, et je me dis que je vais être en retard. J'entends très distinctement une chanson de Renaud (je ne sais plus laquelle) sortir de mes lèvres, ou dans ma tête.
Puis, par une opération que je ne m'explique pas, je m'aperçois que je suis probablement en train de rêver. Immédiatement, je me retrouve dans mon lit. J'essaye d'en profiter immédiatement, mais je m'y prends comme un manche. A chaque fois je me dis que c'est bon, que je n'ai qu'à pousser un peu, mais ça ne marche pas. Je suis "scotché" à mon corps. Je ne pense pas à visualiser la corde, ni à bouger d'abord seulement mes mains. J'essaye de sortir en poussant vers l'arrière (vers mon dos). Ca me réveille. J'essaye de replonger, mais je n'y arrive pas. Je finis par bouger, et cela réveille aussi mes sensations physiques. Je suis alors totalement réveillé.

Nuit du 09/01/99 au 10/01/99. Niveau de rappel : bon.
Je suis dans un rêve non-lucide. Je rêve que je suis chez mes parents. Pour une raison que j'ai oubliée au réveil, je sors en passant à travers la fenêtre. Là, je m'aperçois que je rêve. [Il m'arrivait souvent à une époque de rêver de chez mes parents, et j'avais alors essayé d'induire une sorte "d'interruption" (au sens informatique) qui se déclenchait dès que je rêvais de chez mes parents et qui m'indiquait que je rêvais. Il lui arrive encore de marcher de temps en temps, c'est bien cool]
Je décide de me mettre à la recherche d'un maître, pourquoi pas celui qui habite 90 rue Exceder (adresse donnée dans un rêve lucide précédent), et je pars vers la gauche, là où il y a un terrain de foot. Il fait un grand soleil.
Il y a plein de gens près du terrain. Des filles et des garçons d'une vingtaine d'années jouent avec un ballon de foot violet. Une fille tape dedans, et le ballon m'arrive dessus au niveau des pieds. Par réflexe, je lui renvoie. La balle va exactement où je veux, et je suis content [Car je suis très polio avec mes pieds dans la réalité...]. Elle me la renvoie, et je lui renvoie plusieurs fois.
Quelqu'un me demande de me baisser, pour qu'il me saute par dessus. C'est une sorte de saute-mouton. J'accepte, et ne me baisse pas beaucoup. Il saute, s'appuie sur mes épaules et réussit. Il a l'air très fier. Je lui dis que je peux faire beaucoup mieux [On est plus sur le terrain de foot, le décor a changé sans que je m'en inquiète, on est maintenant dans un couloir très bien éclairé]. Je demande donc au sauteur de se baisser aussi. J'ai conscience [Je ne sais pas comment] que des gens vont sortir de la pièce de droite, il faut donc que je me dépêche car après ils boucheront le passage. Je sais de plus que dans cette pièce des couples sont en train de se former...
J'ai l'intention de faire un beau salto par dessus le mec. En fait, c'est Futé. Il y a un autre gars qui se met sur Futé, c'est Billou. Je leur dis que c'est trop haut, et ils se baissent un peu. Au moment où je m'apprête à sauter, les gens sortent et je ne peux plus sauter sinon je leur tomberais dessus.
Parmi les gens, il y a Agnès [soeur Caro]. Elle tient la main d'un mec. Caro était aussi dans la pièce, et elle s'est placée à côté de Futé. Agnès se met à discuter avec Caro. Je demande aux gens de se pousser, ils ne le font pas, ils ne font pas attention à moi et ça m'énerve.
"Bon, puisque c'est comme ça, je m'en vais!", que je dis.
Puis j'ouvre une porte de gauche. C'est une salle de classe de l'école primaire, et je me dis alors que j'étais dans le couloir de mon école. La salle est sombre, et il n'y a personne.
"Quoi, qu'est-ce qu'il y a?", demande Caro en réponse à ma réflexion désobligeante (elle m'a suivi).
"Rien."
Je repère des ordinateurs dans la pièce, et j'ai envie de casser quelque chose. De plus, il faut que je sorte de cette pièce pour continuer ma quête d'un maître. Je me dis que je suis vraiment polio dans ce rêve... Je prends un écran, et le balance contre la vitre. Je m'y reprends à deux fois pour qu'elle explose.
Caro : "Mais t'es fou, on est dans une école!"
Moi : "Eh non, on est dans un rêve".
Caro : "Mais non!"
On passe alors tous les deux la fenêtre. Derrière, c'est une pièce encore plus sombre que la salle de classe. Une sorte de cave. On marche, on cherche de la lumière. J'ouvre plein de portes, et je finis par tomber sur une qui mène à l'extérieur, où il fait grand jour.
Caro : "Ouah, qu'est-ce que c'est beau!" (en regardant le paysage : une rue avec plein de piétons, des voitures, mais le tout en très coloré).
Moi : "Eh ouais, c'est moi qui l'ai fait"
Caro : "Non, c'est pas vrai"
Moi : "Si, tu es dans mon rêve"
Un doute m'assaille alors : peut-être est-elle en train de rêver et ne le sait-elle pas. Je cherche alors à lui démontrer qu'on est bien en train de rêver. Elle commençait à partir, je la rappelle. Je lui montre une flaque d'huile qui coule d'une voiture garée juste devant moi. L'huile est toute jaune, comme le soleil. Je lui dis que ça veut bien dire qu'on rêve, parce que dans la réalité elle n'a pas cette couleur. Elle ne me croit pas. Je veux lui donner une preuve irréfutable, je m'éloigne de la voiture et je veux la faire sauter par psychokinèse, enfin simplement en y pensant, quoi... Réveil.

Je suis super-polio dans ce rêve. Je pars vers une adresse que je croyais avoir oublié au lieu d'appeler par télépathie, j'essaye de convaincre Caro qu'elle est en train de rêver,... Tout ça au lieu de m'amuser, ou de faire quoi que ce soit d'intéressant. Je suis trop con.
Un truc marrant, c'est que même dans les rêves on est pas d'accord (on est jamais d'accord dans la vie réelle).


Nuit du 16/01/99 au 17/01/99. Niveau de rappel : moyen.
Séquence 1 : Etat intermédiaire 1
Je n'ai pas l'impression de m'être endormi consciemment, mais pourtant je "me réveille" endormi. Je décide alors d'essayer de sortir de mon corps. Je me rappelle mes erreurs passées, et cette fois je ne bouge qu'un bras, puis deux, puis je visualise la corde que je sens déjà sous mes doigts, et je commence l'ascension. Tout se passe comme sur des roulettes : la tête suit, puis le dos, puis les jambes, et je suis debout. Sensations "électriques" assez désagréables que je ne pense pas avoir ressenties avant. De plus, je dors actuellement sur un matelas posé par terre, et je me suis retrouvé au même niveau, alors que lors de toutes les autres sorties (d'avant aujourd'hui) je "tombais" du lit. Mais cela ne m'a frappé qu'au réveil. Flo est pas là, je ne vais pas être obligé de méditer.
Je cherche donc la fenêtre. Je la trouve, et saute à travers. Je me cogne contre la vitre. Je n'arrive pas à passer au travers. Je regarde à travers, dehors il fait tout noir. Je me retourne, et attends un peu. Au bout d'un moment (pas longtemps en temps subjectif) de la lumière passe à travers la fenêtre : le jour s'est levé. Je passe alors sans aucun problème à travers.

Séquence 2 : Rêve lucide 1
Je suis dans une sorte de réception, qui est donnée dans l'ancien appartement de ma grand-mère. Je décide de tester un truc auquel j'avais pensé à l'état de veille : intégrer tout plein de gens rien qu'en tendant la main droite et en les imaginant se faire aspirer par elle. Je tends donc ma main, et les imagine, mais cela ne marche pas! J'ai beau faire tous les efforts que je peux, ils ne bougent pas. Ou plutôt si, ils bougent, pour me regarder comme si j'étais un cinglé. J'abandonne.
Je vois Flo assise sur une banquette. Je décide de lui proposer un échange de conscience, j'ai tout à y gagner! Je m'assieds donc à côté d'elle, et lui demande si elle est d'accord. Elle me répond que oui. Réveil juste avant que cela ne commence.

Séquence 3 : Etat intermédiaire 2
Je me suis réveillé complètement, mais je me suis rendormi aussitôt. Ai pris la décision de ne pas noter tout de suite le rêve, pour pouvoir en faire un autre. Je sors cette fois quasiment tout de suite. Je me retrouve donc debout sur ma moquette. J'ai envie de danser, je danse. Mais je m'aperçois que mon slip est descendu jusqu'à mes pieds, et il me gêne. Je l'enlève donc. Je le lève au-dessus de ma tête, et me mets à le faire tourner tout en dansant. Il tourne de plus en plus vite, et il devient une pale d'hélicoptère. J'entends son froufroutement, et je suis alors à une dizaine de centimètres du sol. J'éclate de rire en imaginant la scène (le rire dans l'état intermédiaire m'a semblé très puissant : je Riais).
Je regarde à nouveau par la fenêtre. Le décor a changé : elle donne sur des arbres, à la sortie d'une espèce de Fac. Il fait toujours très sombre.
J'ouvre la fenêtre au cas où je n'arriverais pas à passer au travers, et je sors en volant (car c'est une bonne trentaine de mètres plus bas, j'habite au 14e étage).

Séquence 4 : Rêve lucide 2
J'atterris au milieu d'une bande de jeunes de mon âge (22/26 ans). C'est des étudiants, et des étudiantes. Je décide de me payer un peu de bon temps, et je repère donc une gentille fifille. Bizarrement, je suis attiré par une blonde aux cheveux courts et frisés.
On était dehors, mais on est maintenant dans une sorte de salle où il y a de la musique.
Je vais vers elle, je m'assieds (ils sont tous assis par terre) à côté d'elle. On parle, je me sens super-bien avec elle. On s'enlace, mais on ne fait pas l'amour. C'est réconfortant, magnifique, et j'ai l'impression d'être dans un bain de plaisir pur. Réveil.

Séquence 5 : Etat intermédiaire 3
Sortie impeccable, comme si c'était devenu une habitude. Mais cette fois, je ne sais plus quoi faire. Je me rappelle l'échange raté de conscience, l'intégration également ratée par les mains, et la blonde bien coole. Je ne me rappelle rien d'autre que je voulais faire en rêve lucide [Et pourtant, il y a plein d'autres trucs que je voulais tester!], hormis un : aller dans le monde gris. Je soulève donc mon matelas, et plonge directos en-dessous, en imaginant que c'est le monde gris [Je pensais au démon du matelas de Flo].
Je suis alors dans un lieu tout noir (aucune lumière), et je ne peux pas bouger. J'appelle, en pensée ou en paroles, je ne sais plus :
"Démon? Tu es là?
- Oui, me répond une voix grave et profonde, qui semble venir de partout (comme dans "Rencontre avec Joe Black").
- Tu es qui?
- ...
- Mouais, c'est vrai qu'on a dû te demander ça des milliards de fois..."
[Les paroles de ce dialogue sont exactes, et il y en a eu plein d'autres, mais j'ai été trop con : j'aurais dû arrêter là l'expérience et noté exactement ce dont je me souvenais, car plus j'enchaînais les cycles, et plus le souvenir des dialogues et même de certaines scènes devenait flou. J'ai donc oublié la fin de ce dialogue, qui était pourtant très intéressant].
[Je n'ai pas ressenti ce sentiment de "peur" qu'on a dans le monde gris, donc ce n'était peut-être pas le monde gris]
Tout en parlant avec le démon (il fait toujours tout noir), j'essaye de bouger et je finis par y arriver. Pas beaucoup, mais cela me permet de chercher une sortie. Car je sens que je pourrais me réveiller à n'importe quel moment si je le voulais, mais je ne le VEUX pas, car cela voudrait dire que j'ai perdu.
Je finis par trouver une faible luminosité, et une porte. Je dis un dernier mot gentil au démon avant de l'ouvrir (genre : "Va t'faire fout'!", ou un truc comme ça, je ne me rappelle plus bien), puis je passe la porte.

Séquence 6 : Rêve lucide 3
Derrière la porte, il y a des grottes. Je suis dans une espèce de grotte principale d'où partent plein d'autres petites galeries. La grotte fait environ 2 mètres de haut, les galeries aussi. Le tout est éclairé par une lumière pâle mais diffuse.
Tous les passages sont fléchés : au-dessus de chaque passage il y a un panneau avec un mot : "HYDRE" et une flèche bleu. Il semble donc que tous les passages mènent au même endroit. J'en prends un, au hasard. Je marche, et je m'aperçois que devant il y a quelqu'un qui arrive : j'entends des pas. J'ai un peu peur, car il n'y a personne et l'endroit est quand même inquiétant.
La personne qui arrive n'est pas l'Hydre, c'est moi! Je me vois avec ma veste kakie et mon jean noir. Je m'avance, et mon double fais exactement les mêmes gestes que moi. On est à une cinquantaine de centimètres l'un de l'autre quand mon double se décide à m'attaquer. Je m'y attendais, et je pare facilement son coup en traître (un simple direct), et je lui envoie un bon coup de pied dans les roustons, là où je sais que MOI j'aurais mal (et que j'aurais aussi du mal à parer!). Il semble avoir mal, mais il continue toujours avec sa pauvre attaque daubique, à laquelle je réplique toujours de la même façon.
Je comprends sa tactique un peu tard : m'occuper pendant que d'autres arrivent. Ce ne sont plus des doubles de moi-même, mais tous mes potes et potesses qui m'attaquent! Il y en a partout, et je reconnais là Bill, Caro, Futé,... qui essayent tous de me trucider dans cette putain de grotte! J'ai beau être dans un rêve, je ne vais pas me laisser faire. Je ne sais pas trop comment, je me retrouve armé d'un bâton, et je me mets à fracasser les crânes [J'ai une image de moi virevoltant, évitant les coups en faisant des voltiges]. Hommes, femmes, enfants : à la fin je ne fais plus aucune différence! Faut que ça gicle! Ils ne m'attaquaient même plus, ils vaquaient à leurs occupations, mais j'en avais plus rien à foutre : je les ai tous butés! Réveil.

Séquence 7 : Rêve lucide 4
[Précédé d'un bref passage dans l'état intermédiaire qui n'a rien d'intéressant]
Je sors par la fenêtre, et vole vers les deux silhouettes que j'ai aperçues de la fenêtre. C'est deux enfants qui me disent qu'ils vont à l'école. Je leur demande où elle est [l'école], ils m'indiquent le chemin, j'y vais. Il fait toujours nuit, mais plein de gens sortent de "l'école" qui est en fait un cinéma. Je décide d'y rentrer. Ca ressemble à la caverne de l'Hydre. A l'intérieur, dans les gens qui ressortent, je reconnais ma blonde! Je l'arrête, elle me reconnais aussi. On sort. Dehors, il fait maintenant jour [Mais cela ne me choque point]. Je décide de lui dire qui je suis. Je lui dis donc que je suis quelqu'un qui a plein de pouvoirs. Elle ne me crois pas. Je décide alors d'essayer de m'envoler avec elle. Je la prends par la main, et saute, mais impossible de m'envoler avec elle : elle est trop lourde! J'essaye alors en la prenant par la taille, mais c'est pareil. Je m'envole donc tout seul, fait le tour de l'église du bout de la rue [Vue imprenable de là-haut!], et revient à côté de ma blonde.
Elle est très effrayée, et elle s'en va. Je la rappelle, mais elle ne veut rien savoir. Je lui dis qu'elle est trop conne, que je ne lui ai même pas dit comment je m'appelais (j'ai peur qu'elle aille voir des gens pour leur dire qui je suis). [Suit un rêve cool, mais pas très intéressant, et limite non-lucide]

Conclusion
Je suis assez content de cette série de rêves lucides : j'ai essayé plein de trucs auxquels j'avais pensé, même si je n'ai pas essayé tous ceux auxquels j'ai pensé (recherche de maître, couper/coller,...).
Par contre, je ne me souviens pas vraiment bien de toutes les scènes. Je pense donc que j'aurais dû peut-être arrêter là les frais, et me mettre à tout noter. Mais bon, quand on est parti, c'est dur de s'arrêter...
Cela me fait penser qu'il est possible que les gens qui ne se souviennent pas de ses rêves peuvent faire des rêves lucides, mais ne pas s'en souvenir! J'ai toujours pensé qu'on se souvenait de tous les rêves lucides, mais finalement il n'y a aucune raison.
Mon plus grand regret est de ne pas me souvenir de tout le dialogue avec le démon, qui était très intéressant, et de ne pas l'avoir laté, ou (pourquoi pas) intégré!

Nuit du 9/07/99 au 10/07/99. Réveil vers 9h00.
Rappel : excellent.
[Début de rêve non-lucide] Je suis dans le métro, avec ma barre à rideau de 2 mètres [la même que j'ai acheté dans la journée et que je me suis trimbalée dans Paris]. L'atmosphère est sombre, l'endroit n'est pas très éclairé, il y a d'autres personnes qui attendent. J'attends la prochaine rame. Un mec passe, et bouscule les gens volontairement. Il me bouscule aussi, et attends ma réaction. Je m'écarte prudemment, le bonhomme n'a pas l'air commode. Il insiste, et me dit que j'exagère. Il commence à me frapper. Je ne lui veux pas de mal, aussi j'essaye de le repousser pas trop rudement. Il continue. Je perds alors mon calme, et le soulève violemment du sol, le tiens à bout de bras, puis le jette sur les rails. Il cherche à remonter, je l'en empêche et lui dis qu'il n'avait qu'à pas me chercher. Il sort par l'autre côté, je le suis en sautant directement (j'ai toujours ma tringle).
L'autre côté est à l'extérieur, où il fait un super soleil. Le mec s'est assis sur un banc. Je décide d'aller le massacrer, il m'a vraiment foutu en rogne. Je m'approche, et le tabasse à coups de tringles, tout en lui disant qu'il n'a plus intérêt à rebousculer les gens. Je m'arrête, et le regarde. Il n'a pas été affecté par mes coups, et c'est maintenant une petite femme [Mais cela ne me choque nullement dans le rêve]. Je lui fais alors la morale, sans la frapper. Elle se fait toute petite, et semble regretter. Je pense qu'elle a compris la leçon, j'arrête donc de m'occuper d'elle. Je regarde autour de moi. Il y a plein de gens habillés avec un costume blanc genre Klu Klux Klan, mais où la capuche est ouverte sur le devant. Je trouve ça très bizarre, car quand je suis arrivé je n'avais remarqué personne. Je m'aperçois alors que je suis en train de rêver.
J'observe partout autour de moi, et à l'intéreur de "moi", et je me redis pour la centième fois que les rêves sont quand même merveilleux : tout est identique à la réalité! J'observe la rame d'où je suis censé venir, mais elle s'est en fait transformée en des gradins. Mon regard tombe à nouveau sur les hommes en blanc, et je décide quand même d'aller leur demander qui ils sont. Je m'approche alors d'un, et m'enquiers de son identité. "On est les saints de Toulouse...", me répond-il d'un air lugubre et avec un mauvais regard.
Ne désirant pas en savoir plus, et ayant d'autre chose à faire, je décide de me casser d'ici. Je me dirige vers l'estrade.
Je monte tout en haut, et je m'aperçois qu'en fait c'est le stade Henri Terré [un stade à Troyes]. Je regarde vers le terrain, et je vois plein de gens qui jouent au foot. Histoire de me marrer un peu, je vole jusqu'au milieu du terrain. Je me retrouve alors immédiatement incorporé dans une équipe, car les gens me considèrent comme un de leur partenaire! Ils me donnent la balle tout de suite (alors que j'avais projeté d'aller la prendre moi-même), et je joue alors en solo. Je monte jusqu'au but "adverse" et je tire, en imaginant la balle aller très vite en lucarne. C'est un magnifique but, les gens applaudissent, et moi je suis très content.
Je revole vers les gradins, maintenant pleins (le stade s'est d'ailleurs changé en une salle de sport intérieure, car quand je jouais au foot la lumière était celle du soleil alors que quand j'arrive dans les gradins elle est devenue artificielle.
Je ne trouve rien d'intéressant à faire [Alors qu'à l'état de veille, je m'étais promis d'essayer de faire des échanges de conscience, je suis vraiment trop con!], aussi je décide de me trouver une ou deux fifilles pour finir agréablement ce rêve.
Après plusieurs essais infructueux, je tombe sur une bande jeunes, dont une belle rousse de 25 ans, avec des superbes cheveux ondulés, et des tous petits yeux mignons. Elle refuse également lorsque je lui demande de forniquer avec moi, mais je la "manipule psychiquement" (je me persuade qu'elle va accepter, et qu'il ne peut en être autrement), et alors elle dit oui.
Réveil tttrrrrrrrèèèèèèèssssssss agréable.
Commentaires : Va falloir que je pense à faire autre chose que de la fornication dans mes RLs. A l'état de veille, je pense à plusieurs choses à essayer (se couper la tête, changer de conscience, s'étirer à l'infini, revenir à l'état intermédiaire et tenter une OBE,...), mais quand je suis dedans je suis si bien que je ne veux pas faire autre chose que m'amuser. Il y a quand même une chose intéressante dans ce rêve, c'est la façon avec laquelle j'ai persuadé cette très jolie personne de forniquer avec moé. Ce n'est pas la première fois, mais alors qu'avant cela ne marchait quasiment jamais (le personnage de rêve résistait systématiquement, ou il disparaissait, ou se transformait soit en une vieille soit en un bébé, bref, il devenait inforniquable), maintenant ça marche quasiment toujours. Je ne vais pas m'en plaindre, mais je me demande bien à quoi ça peut être dû. En tout cas, lors de mon prochain RL, je compte bien essayer un échange de conscience, de préférence avec quelqu'un de très méchant (si je pouvais être Satan, ça serait top-cool).

Nuit du 20/08/99 au 21/08/99. Rappel : excellent. (non-lucide au début)
Je marche sur une route avec une bande de jeunes. (Au réveil, j'ai identifié l'ambiance comme étant celle qu'il y avait en colo quand j'avais 8 ans) C'est la pleine campagne, il y a des champs à droite et à gauche séparés de la route par des barbelés. On se marre, mais on est obligé de marcher et c'est un peu chiant.
On regarde sur le côté, et on voit des chevaux. Apparemment, ils ont quelques affinités car l'un essaye de monter sur l'autre. On regarde tout en marchant : ils montent bien l'un sur l'autre mais pas de la façon dont on pensait! Le blanc est carrément monté sur l'autre (dont j'ai oublié - ou pas fait attention à - la couleur, mais elle était plus sombre...) et il a ses deux pattes arrière sur le dos de l'autre : il est debout dessus. On trouve ça très drôle, et on applaudit tous en choeur.
En marchant, on se retrouve dans la cour de mon école primaire [dont je rêve très souvent] sans que cela me choque du tout. J'essaye de montrer aux autres que je sais voler, mais je n'arrive qu'à faire des petits bonds. Puis, lors d'un bond, je dis "Mais je peux voler puisque je suis en train de rêver!" (Ca ne m'a pas choqué du tout, comme si je le savais déjà depuis longtemps mais que je le remarquai seulement)
Je redis : "Regarde, Eric, tu vois que je peux voler!". Il y a en effet mon boss, mais il n'a pas l'air très impressionné. J'atteris alors, et je vois ma petite soeurette (14 ans) qui me demande de lui apprendre à voler. Je la prends dans mes bras, et je la fais sauter en l'air, mais elle a pas l'air de voler... Elle retombe.
Le maître (Je suis toujours à la maternelle) nous appelle pour retourner en cours. Je me dis que j'ai vraiment pas envie de me faire chier à y aller, et je décide d'essayer un truc que j'avais vu dans le journal de Flo. Je prends un air nonchalant, et je décide de tout faire péter (comme si une grande énergie partait de moi). Je vise en particulier les grandes baies vitrées de l'école (qui prennent alors la plupart de mon champ de vision).
Ca marche beaucoup mieux que je ne l'espérais : les vitres volent toutes en éclat, et les portes volent à 15 mètres... (Ca ne m'a demandé aucun effort de concentration, musculaire ou autre : juste le vouloir, ou juste fais-le, quoi!)
Tout le monde a l'air assez paniqué, moi je me marre bien...
Une femme que je connnais dans le rêve (mais à l'état de veille, elle m'est totalement inconnue) arrive vers moi en courant, et en la regardant je sais qu'elle sait ce que je suis en réalité (un rêveur lucide qu'en a rien à foutre de cette réalité). Je sens qu'elle est très puissante. Je pense qu'elle va me dénoncer, mais non, elle passe à côté de moi en courant et criant : "Morgane! Qu'est-ce t'a foutu?". Apparemment, elle accuse sciemment quelqu'un d'autre à ma place. (Je suis trop con, un personnage comme ça j'aurais jamais dû la laisser partir mais tenter l'échange de conscience que je m'étais promis de faire à l'état de veille, ou tout au moins me la faire, parce qu'elle était quand même bien bonne).
On est rentré dans la cour intérieure, là où les portes ont valdinguées, et le maître commence à gueuler qu'il y a trop de bordel, et je me dis que je vais essayer de l'influencer télépathiquement. Il dit qu'il est interdit de tout casser, et je lui fais ajouter "Et de forniquer!" Les élèves le regardent, un peu choqués, mais il ne comprend pas pourquoi il a dit ça. Je me marre.
Réveil.

Nuit du 25/08/99 au 26/08/99. Niveau de rappel : bon. Petit moment de lucidité.
Je suis en train de voler. Il fait jour, grand soleil, très beau et tout vert. Je suis bien. Je sais que je suis en train de rêver (même au réveil, impossible de me rappeler ce qu'il y avait avant. P'tet le début du rêve, j'en sais rien).
Je virevolte dans les airs, et je me sens vraiment très bien. Je me dis que je vais profiter de ce rêve lucide pour tenter un petit échange de conscience (J'y pense enfin!). Je descends donc en rase-mottes, et je chope un gars d'une trentaine d'années qui passait par là (il marchait sur le terrain de foot qui se trouve à côté de chez mes parents).
Je m'arrête de voler ou je continue, je ne sais plus, puis sans lui demander son avis je colle son front contre le mien. Là, tout devient noir. Je sens comme une sorte d'aspiration comme si "je" était attiré par le cerveau du mec. Mais tout reste noir, j'ai beau scruter, je ne vois rien. Par contre, j'ai toujours l'impression (assez désagréable) de me déplacer rapidement et horizontalement, et au bout de quelques secondes je vois un pieu arriver droit sur ma tête. Ca me réveille. (C'était en fait un faux-réveil, mais je me suis laissé piéger comme un polio).

Quelques points à noter sur ce rêve :
1- J'ai enfin pensé à tenter un échange de conscience, j'espère que c'est le début d'une longue série (depuis le temps que la Flo m'en parle... :-)
2- Plus tard dans le rêve j'étais en PP sans être lucide, et ça donne un max de sensations.
3- Je crois que je ne devrais pas tenter l'échange de conscience avec n'importe qui (le faire plus avec des gens balèzes qu'avec le premier polio qui passe dans la rue), et que je devrais demander l'avis du personnage de rêve.