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Vous ne connaissez peut-être pas ce quest la PNL programmation neurolinguistique ou peut-être en avez-vous entendu parler ou avez-vous rencontré un PNListe ? Quel que soit le biais par lequel vous avez abordé le domaine, vous avez déjà des idées sur la question.
CONTACT AVEC LA PNL
Vous avez plusieurs manières davoir eu un premier contact avec la PNL. En voici trois :
En obtenant des informations sur le sujet : lecture dun livre par exemple, Les secrets de la Communication de Richard BANDLER et John GRINDER , en discutant avec un PNListe ou en lisant la publicité dun séminaire de PNL.
Vous pouvez aussi avoir assisté à une démonstration de lefficacité des outils employés par un PNListe dans un cadre précis : professionnel (la négociation par exemple), personnel (psychothérapie ?) ou au cours de votre formation (scolarité
ou apprentissage de la PNL).
La troisième manière envisagée ici est celle de lacquisition de techniques PNL par un travail en groupe à la suite dune inscription à un cours et où la PNL vous est présentée (en faculté, en stage dentreprise, dans le cadre dune association,
). Elle ne sera abordée quà la fin.
A ceux qui nauraient pas encore eu loccasion de se faire une idée de ce quest la PNL par un manque dopportunité , je propose de lire les courts récits totalement imaginaires qui suivent :
La PNL par le discours
Si vous ignorez ce quest la PNL, votre premier contact se passe maintenant, à moins que vous ne soyez la personne que jai aperçue lautre jour : souvenez vous, vous aviez été flâner dans une librairie et aviez au hasard de vos recherches aperçu une couverture colorée et lu un titre intriguant : Les secrets de la communication. Puis, par curiosité ou professionnalisme, vous avez ouvert ce livre et, au tout début de louvrage, vos yeux sont, tombés sur ces phrases :
Avec ces outils nous fûmes capable dobtenir des résultats en 5 minutes guérison garantie de phobies en psychothérapie ; résolutions, assorties de signatures de contrat, de conflits, de négociations bloquées, dune manière rapide, élégante et satisfaisante ; des succès en quelques minutes en enseignant à des enfants handicapés scolaires des capacités antérieurement impossibles pour eux des résultats qui confinaient à la magie pour les professionnels de ces disciplines.1
La lecture de lintroduction citée ci-dessus fut peut-être la raison de votre achat du livre : de telles affirmations sont assez étonnantes.
Ces lignes, datant de 1980, ne sont pas loeuvre dun publicitaire ou dun bonimenteur bien quils en usent et en abusent pour vanter les mérites de la PNL , elles sont signées par les deux créateurs de la PNL : Richard BANDLER et John GRINDER. Elles se trouvent dans un très sérieux manuel de référence de la PNL : Neuro-Linguistic Programming : Volume I.
Peut-être que, après avoir lu ces quelques lignes, vous vous êtes précipité à un stage de PNL et avez suivi une formation. A moins que vous nayez entre-temps rencontré un PNListe.
Rencontre avec un PNListe
Imaginez-vous en train de boire un pot avec un ami qui vous fait part, la bouche en coeur, de sa dernière illumination : la PNL existe, je lai rencontrée !
« Tu ne vas pas me faire croire quil existe des moyens simples, rapides et efficaces de régler toutes sortes de problèmes psychologiques comme le manque de motivation, la déprime, le trac, le manque de confiance en soi etc., de rendre performant des cancres en orthographe, et de je ne sais quoi encore
guérir les fous peut-être ?
Si ça marche, prouve-le moi : fais moi cesser de fumer. » risquez vous de vous entendre lui répliquer pour le faire descendre de son petit nuage rose.
Il ne lui restera pour prouvez ses déclarations quà faire une démonstration de la puissance des outils de changement auxquels la PNL a donné naissance et gare au raté dexécution : Hu-mi-lié il sera, et il entendra alors bien pire que votre tirade dintroduction. Vous risquez, tous deux, de faire grise mine et de vous brouiller pour une broutille : une divergence dopinion.
Face à votre défi descendant du Tes pas cap dantan* et plein de foi et dassurance en LA découverte majeure du XXe siècle, votre ami PNListe se lance dans laventure consistant à vous aider à perdre votre manie de cracher de la fumée dans un espace occupé par dautres personnes que vous : la terre où vous avez linfortune de le côtoyer.
Vaste programme que de permettre à quelquun de ne toucher une cigarette de sa vie. Vous rassemblez tous deux toute votre science et peut-être votre chance et vous parvenez ensemble au résultat désiré le besoin de fumer disparaît, et oh, miracle, lincroyant se convertit, hosanna au plus haut des cieux, etc. : La PNL marche ! concluez-vous.
Lexemple décrit est loin dêtre unique : lisez les pages 10 et 11 de Pouvoir illimité dAnthony ROBBINS pour trouver un cas vécu, ou nimporte quel livre de PNL pour lire une transcription de séance, Mieux, allez assister à un séminaire de PNL pour voir ou faire lexpérience en direct.
Que pensez-vous que le nouveau non-fumeur** va penser de la PNL ? Et quen pense le PNListe ?
Nous allons essayer de vous aider à répondre à ces questions et déterminer les conceptions de la PNL qui peuvent découler de ces rencontres avec la PNL via la lecture, le contact avec un PNListe, peut-être à loccasion dune réunion de travail ou dun séminaire de PNL et passer en revue quatre manières de se faire une idée de ce quest la PNL. Commençons par les manières que peut adopter un PNListe.
Différents styles de faire de la PNL
Bien quil existe des milliards dêtres humains tous différents, à des degrés divers, les uns des autres, il ma semblé quil existait quatre styles assez répandus de faire de la PNL. Pour que vous puissiez vous faire rapidement une idée des similitudes et aussi des différences entre eux, voici une description sommaire et caricaturale de ces styles daction.
Nous allons regarder la même situation sous chacun des angles cités et remarquer la manière dagir du PNListe au moment où il rencontre ce quil convient dappeler un problème.
Notez quune présentation linéaire rend de grands services lors de la présentation par écrit, mais cela ne signifie ni que les quatre étapes décrites se produisent dans cet ordre ni quelles soient des passages obligés. Il sagit plutôt dune indication des éléments sur lesquels se focalisent le PNListe sur le moment.
Lapproche magique : « Cest quoi votre problème ? »
Le PNListe magicien ne se reconnaît pas à son chapeau pointu, sa grande robe et ses effets de manches. Il est le plus souvent vêtu comme monsieur tout-le-monde. Il discute un peu puis vous susurre :
Cest quoi votre problème ?
Brève réflexion de votre part avant de déclarer :
Je panique chaque fois que je parle en public !
Jai une technique formidable contre le trac. Asseyez-vous.
Ensuite, il commencera son mambo-jumbo destiné à vous soulager de vos misères. Il vous demandera peut-être de faire certaines opérations inhabituelles et de ne pas vous préoccuper de ses activités étranges.2
Tout en vous parlant, il pose les mains à différents endroits de vos bras, il vous surprend, vous fait visualiser lassistance plusieurs fois et mettre les yeux dans certaines positions, vous demande de changer le rythme des mots que vous entendez, vous fait voir lassistance dans une main et vous dans lautre, vous demande de marcher un peu le long dune ligne imaginaire. Cest fini !*
Lapproche technique : « Quest-ce qui cloche là-dedans ? »
En bon technicien, le praticien PNL va sattacher à trouver comment ça marche afin de déterminer que faire.
La scène peut ressembler à quelque chose comme à ceci .
Pendant que vous discutez plus ou moins longuement avec le praticien, lui, commencera par se mettre à lunisson avec le « client » vous en utilisant le rapport(9) tout en jouant une partition de Méta-modèle pianissimo puis un peu de Milton-modèle allegro, enfin fortissimo sur la vérification écologique**. Au bout dun moment, il se lance et vous pourrez lentendre dire si vous le rencontrez dans le cadre dune thérapie :
Cest quoi votre problème ?
Bla, bla, bla, bla.
Mais encore.
Bla, bla, blabla.
Quest-ce que vous désirez ?
Blabla, bla, bla.
Vous pouvez préciser ?
Bla, blabla, bla.
Le praticien cherche le processus comment vous procédez sans soccuper du contenu de votre discours. Une petite voix lui souffle : « La démarche, Identifie la démarche de ton client ! »3.
Quand il a obtenu les deux processus, il se précipite sur LE modèle de communication de la PNL et cherche la technique la plus adaptée à votre cas
hummmmm.
Daccord. Jai compris ! Allons-y !
Il passe à lattaque au moyen dune désactivation dancrages, puis il interrompt vos schémas grâce à une technique de confusion, installe une stratégie, change quelques sous-modalités puis vous fait faire un visual squash.
Pour terminer et consolider le tout, il établit un pont vers le futur et effectue une intégration des parties grâce à la ligne du temps. Ouf !***
Lapproche scientifique : « Ouvrons loeil »
Le praticien PNListe scientifique se concentre il sagit de respecter la méthodologie et de faire preuve de réflexion et vous observe évoluer dans son cabinet.
Pendant toute la durée de la conversation, il réfléchit entre chaque phrase voire pendant que vous parlez , observe, note. La conversation entrecoupée de Bien sûr. Je me mets à votre place. ressemble à la suivante :
Que désirez-vous ?
Je voudrais être à laise face aux spectateurs et
Vous pouvez me citer un cas où vous avez eu le trac ?
Lautre jour,
Cela vous est arrivé une autre fois ?
Oui, lors de
Vous souvenez vous dune circonstance différente où cela vous est arrivé ?
Alors que je
Au bout dun moment, son visage séclaire et il vous dit :
Et si vous essayiez de
Par la suite son débit saccélère les pauses se raccourcissant et parfois tout en poursuivant la liste des propositions dont une où il vous demande de visualiser la scène avec une couleur douce , il vous effleure le bras, vous coupe la parole, rapproche vos mains lune de lautre enfin il vous demande daller jusquà la fenêtre en vous représentant les modifications de la situation. Puis il vous regarde et discute un peu avec vous.
Lapproche holistique : « Vivons simplement »
De nombreux exemples de ce type de conduite sont donnés par Richard BANDLER. Voici le début légèrement condensé dune de ses interventions :
Un père de famille a littéralement traîné jusquà moi sa fille avec un bras tordu dans le dos, et la jetée dans une chaise en hurlant : « Assise ! »
« Quelque chose ne va pas ? ai-je demandé.
Cest une petite traînée !
Je nai pas besoin dune putain ; vous me lavez amené pour quoi faire ?
Non, non, ce nest pas ce que je voulais dire
Qui est cette fille ?
Ma fille.
Vous avez fait de votre fille une putain ? Et vous me lavez amenée ici ! Quelle horreur !
Non, non ! Vous ne comprenez pas
[
]
Que voulez-vous que je fasse ? Quest-ce que vous voulez ? »
etc.4
Vous remarquez que lensemble de la séquence se passe tout naturellement : il sagit dune banale conversation. Et pourtant les gens concernés changent
comme par magie.
Différents niveaux de la PNL
La probabilité est grande que les participants dune séance de thérapie publique ou les lecteurs de cette préface soient convaincus que la PNL est au minimum un jeu doutils destinés à faire changer les gens. Ils pourront même, curieux, se lancer à domestiquer ces ustensiles si pratiques et si puissants.
Les différentes approches citées sont en partie liées à la conception que se font les PNListes qui lutilisent de la PNL et de la maîtrise quils ont des différents niveaux qui la constituent. Reprenons les différentes approches et essayons de découvrir les modes de pensées qui leur correspondent.
La magie : PNLBoîte à outils.
La personne qui adopte une approche magique de la PNL agit comme si pour une phobie, un mal au crâne, un chagrin damour, le tabagisme, etc., il était possible de trouver une technique PNL ou autre qui corresponde au problème.
Une telle conception implique deux listes de problèmes et de techniques-recettes-solutions très longues infinies même. Cette PNL demande un excellente mémoire.
Il existe une longue liste de raisons dadopter une telle approche. En voici un certain nombre :
De prime abord en regardant la partie visible de liceberg , il est facile de considérer les éléments suivants comme caractéristiques des livres traitant de la PNL : cadre de référence thérapeutique, une longue énumération doutils de changements, des titres évocateurs.
La plupart des livres traitant des techniques de la PNL décrivent une application des outils PNL à la psychothérapie appelée pudiquement en France développement personnel.
Tous les livres cités dans la bibliographie qui sont dû en majorité aux fondateurs et aux pionniers de la PNL font partie de cette catégorie. Et cest ce genre douvrages qui est le plus facilement disponible sur le marché. Il existe quelques livres qui parlent de la PNL dans un autre contexte : celui de lentreprise. Dautres encore plus rares et en anglais soccupent de pédagogie, etc.
Cette primauté de la psychothérapie sexplique en partie par le poids historique : ce fut le premier cadre de travail de BANDLER et GRINDER. A lorigine, cest dans ce domaine que furent découverts et appliqués les premiers outils et modèles de la PNL. Or, ce cadre de référence évoque facilement la magie : les histoires de guérisons spontanées, de miracles, ou dusage dun pouvoir magique curatif sont légion. La magie est plus rarement associée à dans dautres domaines quotidiens comme le commerce ou lapprentissage.
Ensuite, BANDLER et GRINDER consacrèrent aux moins trois ouvrages à lhypnose qui est encore actuellement considéré comme étant à la frontière de la science et de la magie : Les séquences hypnotiques de Milton H. Erickson (2 tomes)(1976) et Trance-formation (1981). Ce choix écoule peut-être de leur rencontre avec un grand hypnothérapeute, Milton H. Erickson, qui est une des personnes quils observèrent pour élaborer la PNL.
Les premiers livres de PNL parus entre 1974 et 1977 exposaient des outils linguistiques pour mieux communiquer : le Méta-modèle et le Milton-modèle*(1).
Les ouvrages suivants parus entre 1979 et 1984 étendaient les concepts au monde non verbal ancres(2), sous-modalités(3), recadrage(4), etc. et posaient des techniques de changement : les ancrages(5), le swish(6), le recadrage express(7), etc.
Ensuite vint une période depuis 1985 où apparurent toute une nouvelle panoplie doutils.
A la suite de cela, il peut sembler dun certain côté que la PNL est constituée dune liste impressionnante doutils qui senrichit de plus en plus. Surtout que la majorité dentre eux sont expliqués par le menu dans les chapitres avec une description des étapes à suivre pas-à-pas accompagnés dexemples transcriptions de séances de thérapie réelles.
Enfin les titres des premiers livres étaient assez évocateurs de magie : Ces ouvrages des fondateurs de la PNL, en anglais, sappelaient La structure de la magie (1975), Des crapauds aux princes (1979) et La magie en action (1984)5. Le premier livre écrit par un français sintitulait Derrière la magie (1984). Les introductions comme nous lavons vu incitaient elles aussi à adopter une vision magique de la PNL.
Dans ces conditions, il est assez normal quun certain nombre de PNListe exercent la PNL avec une certaine théâtralité qui accentuera le caractère magique de la cérémonie de changement.
Cette ambiance magique peut dailleurs être une aide puissante selon la manière de procéder du praticien pour permettre à linterlocuteur davoir conscience quil va changer de manière satisfaisante.
Une personne qui participe, ou qui assiste, à une démonstration des outils de la PNL nous lavons déjà dit aura, elle-aussi, une forte probabilité de tirer la même conclusion que le lecteur dun livre de PNL : la PNL est un ensemble doutils, qui, bien maîtrisés, peuvent permettre daccomplir des merveilles.
Malheureusement, dans la pratique, il semble que la façon magique de faire de la PNL ne soit pas très satisfaisante pour le praticien ni pour le client : elle ne permet pas daccomplir des merveilles escomptées de manière systématique.
En effet, le praticien demande à son interlocuteur de se comporter comme dhabitude tout en lui faisant effectuer des choses pour la première fois et de lignorer alors quil se livre à des opérations inconnues sur lui.
Ces instructions sont pour le moins paradoxales et amènent logiquement un lot important de résultats qui ne satisfont pas le client.
Il est possible dimaginer que le praticien forme deux listes une des problèmes qui peuvent être traités et une des recettes-solutions à appliquer.
Dès quil a obtenu une formulation du problème cest-à-dire une description verbale élaborée peu ou prou , il est conduit directement à LA solution la technique à appliquer.
Cette façon dagir demande peu de travail de réflexion de la part du praticien : il met fort peu de temps pour déterminer ce quil a à faire doù un gain de temps et dénergie semble-t-il. Il estime avec raison que la personne qui vient le voir en sait plus sur le problème que lui : il lui demande donc ce que cest et agit sur ses indications. Une question qui me semble intéressante à poser est celle-ci : Le conscient de la personne en question est-il au courant lui ? Si non, pourquoi ne sadresser quà lui ?
R. BANDLER et J. GRINDER, ont écrit en 1979 : Au début, les thérapeutes tentent didentifier les problèmes de leurs clients au niveau du contenu de façon à pouvoir aider leurs clients à trouver des solutions.6
La personne qui adopte lapproche magique a de fortes chances de penser :
Il est facile de faire prendre conscience à tout un chacun surtout si la personne a assisté à une « guérison » ou mieux ou mieux en a été lobjet que les outils en question peuvent servir à améliorer des compétences classiques : parler en public, convaincre, avoir des idées, être motivé pour quelque chose,
Avec ces outils, JE moi le grand, le puissant magicien jagis sur le « client » qui ne peut vraiment rien faire sans moi et je le change ! Je fais ceci, je fais cela.
Avec ces outils, je peux changer des choses, des gens
jai le pouvoir.
Ce type de conceptions commence à être mis en lumière. Par exemple David GORDON un des pionniers de la PNL a dit récemment : Ils [les gens] veulent des étapes simples, 1-2-3 ; ils veulent les boutons quils peuvent pousser, les pilules à avaler qui feront en sorte quils pourront obtenir les résultats facilement et aisément et qui feront en sorte de pouvoir leur permettre de changer les autres facilement et aisément. [
] Cest ce que pour quoi les gens sont disposés à payer. [
] Lors de mon travail avec des gens qui sont dans les affaires, jai remarqué quils sont généralement intéressés par le fait dobtenir des résultats rapidement. Ils veulent surtout quelque chose sur laquelle mettre leurs mains, comme des outils. [
] 7
Cest exactement la démarche qui est suivie ici et elle a fort peu de chance daboutir comme le soulignent les deux auteurs cités auparavant.
Essayons de prendre conscience des conséquences que peut engendrer lapproche des gens qui considère la PNL comme nétant que des outils.
Un outil est un objet que nous utilisons pour manipuler dautres objets. Il est donc normal que quelquun qui conçoit la PNL ainsi se sente un peu seul : il na autour de lui que des objets. Le praticien nétablit de contact humain : il pratique le rapport(9). Linterlocuteur ne souffre pas, il a un problème, etc.
Selon D. GORDON, saccorder à lautre et refléter son comportement cest se synchroniser et non être en rapport : il sagit de manipulation. Lappeler rapport permet de se donner bonne conscience.8
Le manque de collaboration du « client » à de fortes chances de faire en sorte que le résultat soit peu satisfaisant pour au moins lun des deux individus en présence. Manque de collaboration qui découle de la conception outil de la PNL : imagineriez-vous de demander au clou de coopérer avec le marteau ?
Vue ainsi, la PNL nest humaine ni pour le praticien ni pour le client : voilà un praticien que vous pourrez entendre dire que faire de la PNL, cest répétitif, mécanique et pas vraiment humain. Cela ne réussit pas tout le temps mais seulement dans une certaine proportion. Ses clients seront tout à fait daccord avec lui.
Remarquons que le simple fait de découper la réalité en problème et solution conduit inévitablement à déshumaniser les protagonistes : le praticien soccupe du problème* pendant ce temps allez faire un tour, votre intégrité sera réparé edans deux heures.
En contrepartie, le client qui raisonne de même aura tendance à ne pas vouloir agir je paie pour que vous résolviez ce cas.
Ni le praticien ni le client peut-être nont considéré quun problème, cest considérer une situation selon un angle jugé non satisfaisant et que une solution, cest la même situation envisagée autrement dune perspective satisfaisante.
Il semblerait que pour les magiciens, les interaction, entre êtres humains ressemblent à ceci quand il sagit de trouver des renseignements afin de découvrir des moyens applicables :
« Ca va faire mal docteur ? »
« Pas du tout. En 10 ans, je ne me suis jamais planté laiguille dans les doigts. »
et/ou à cela quand il demande de collaborer à la réalisation dune action :
« Vous voulez danser mademoiselle ? »
« Oui. avec ce jeune homme là-bas ! »
Lerreur dappréciation est assez facile à corriger : rapidement le magicien va rencontrer des personnes qui résisteront à son traitement et je les approuve : il est assez rare davoir besoin dêtre manipulé comme un objet inerte. Il pourra réaliser alors quil lui manque quelque chose pour être vraiment un grand magicien et prendra des mesures pour apprendre des outils plus puissants et la théorie qui va avec comme toute magie respectable. Ce PNListe a alors des chances de devenir un technicien de la PNL, à moins quil ne déclare que la réputation de la PNL est surfaite (ou toute autre attitude quil jugera utile dadopter).
La technique : PNLModèle de communication
Les ouvrages de la période 1979-1984 fournissaient explicitement un modèle pour décrire la communication.
Si la personne qui aborde la PNL apprend en sus des outils le modèle de communication cité, le cheminement de sa pensée pourrait être :
La PNL donne les moyens dobtenir des résultats favorables pour un individu donné selon les critères de cette personne via létude et la modification de ses procédés mentaux, cest ainsi que le PNListe ma permis darrêter de fumer se dira-t-il donc la PNL soccupe du problème de la cognition, cest-à-dire dobserver, de mettre en place et de découvrir les manières dont les êtres humains en viennent à formuler quils « savent ». Il sagit détudier tous les procédés mis en place par un être humain donné vous, moi, le voisin, le Président de la République,
pour savoir, agir,
ainsi moi aussi, je serais capable de changer les gens rajoutera la personne in petto.
Pour lui, « La PNL est létude des processus : une modélisation des procédés utilisés par quelquun suivi dune appropriation du modèle désiré. »
En 1989, pour certains la PNL était un modèle des processus de la communication9.
Le praticien apprend en plus des techniques des définitions et un modèle de communication avant de sinvestir dans une interaction.
De plus, il consacre plus de temps et dénergie lors de linteraction : il prend du temps pour observer et pour réfléchir à ce quil voit afin de le relier au modèle quil a appris. Cette perspective lui permet de choisir les outils et les techniques à utiliser en fonction de la situation., doù gain defficacité.
Par contre le fait que le praticien agisse comme si une petite voix lui chuchotait : occupons nous de découvrir les processus du client, le contenu nest pas important. Cette phrase est la méthodologie que suit ce PNListe, elle lempêche en partie de découvrir de nouveaux éléments et lamènera aussi à connaître un certains nombres dinsuccès.
R. BANDLER et J. GRINDER, ont écrit à la suite de la phrase citée ci-dessus : Dune façon ou dune autre, la démarche est devenue un événement, un objet indépendant et complet en soi.10
La tentation du découpage dun être humain en contenu et processus qui ne sont que deux angles sous lesquels quelquun peut regarder une personne conduit à déshumaniser les gens et à réduire dangereusement notre conception du monde.11
Un des principaux dangers sous-jacents dune telle approche est donc de ne plus tenir compte de la dimension humaine en se soccupant que de découvrir, améliorer,
les processus de la personne en face ravalé au rang de « cobaye », ignoré même cela part pourtant dun bon sentiment Je respecte la personne, je ne touche que ses procédés., sans même prendre conscience que les procédés nexistent pas : il ny a quune personne qui procède dune manière ou dune autre.
Pour le client, qui a même surtout conscience du contenu son histoire de vie le plus souvent puisquil ignore comme la majorité dentre nous comment il procède généralement, nier le contenu peut conduire à faire en sorte que cette personne se sente mise à lécart.
Ainsi, nous avons un praticien avec un client qui a des processus et des contenus. Le praticien ne se permettrait jamais au nom du respect humain de manipuler le client, alors il manipule les processus pas la personne ce qui conduit la personne, avec qui il discute, à se sentir manipulée, ignorée et traitée en objet. Et les deux ont tout à fait raison.
Le tenant dune telle théorie de la PNL risque dévacuer tout contenu de sa communication et, de faire sienne la phrase de Joseph-Paul GOEBBELS, Nous ne parlons pas pour dire quelque chose mais pour produire un effet.
Une autre conséquence (ou était-ce un préalable ?) assez amusante celle-ci est que les concepts de la PNL risquent de subir le même sort que les personnes : être évacués comme étant non directement pratiques puisquil sagit dun contenu ne servant quà bâtir les outils-processus.
Une telle conception de la PNL a conduit plus dune personne à penser : « La PNL soit disant permettant à chacun de se perfectionner est froide, dure et inhumaine : elle ignore les êtres humains totalement ! Quelle horreur ! »
BANDLER et GRINDER écrivent aussi : Vous pouvez répéter avec précision les étapes des procédés dont nous avons fait la démonstration, faire ce que vous nous avez vu et entendu faire, sans être sensible au niveau sensoriel, sans vous occuper des réactions de votre client. Et vous échouerez, je vous le garantis, Cest la manière habituelle.12
La science : PNLMéthodologie
DILTS, BANDLER, GRINDER et DELOZIER précisent, la PNL nest pas constitué que de modèles et de schémas formalisés extraits de diverses activités, mais une extension de la manière dont ces schémas et ces modèles furent créés et donc un champ à la fois instructif et pratique, mais plus encore
unique dans son but et sa méthodologie13.
Les livres de PNL de la période 1974-1977 posaient la prééminence de la vérification expérimentale in vivo en prenant comme référence et base de travail ce qui était visible, audible, etc.
Les ouvrages suivants esquissent un modèle de la communication, puis plusieurs découpages se font jour et même recoupent des modèles externes à la PNL (Gestalt, AT, Jungien, etc.), parfois explicitement.14
Les orientations actuelles semblent être les suivantes : certaines se concentrent sur nos interactions avec lenvironnement (BANDLER, GRINDER, DILTS, CAMERON-BANDLER), dautres étudient les rapports que nous entretenons avec notre culture, notre conscience, etc.(8) Ceux qui écrivent proposent différents modèles valables dans certaines circonstances. Certains de ces ouvrages donnent en passant quelques règles méthodologiques.
Ce nest que depuis 1990 que sont apparus quelques ouvrages tentant dexposer, plus ou moins explicitement, une méthodologie de la PNL destinée à permettre de construire des modèles performant.
Cest en travaillant à partir de la méthodologie quil devient possible de construire des modèles : par exemple, pour aider les personnes qui se focalisent trop sur le processus, il serait peut-être utile de leur présenter le schéma ci-dessous où vous pouvez voir que les « processus » sont la manière quune personne a choisi darranger les éléments quelle a considéré comme les plus pertinents de la situation. Le « contenu » étant les éléments en question. Linteraction entre « processus » et « contenu » constitue ce que la personne fait réellement. « Lévaluation » est un autre objet mental. Ainsi, nous disposons de trois objets sur lesquels nous concentrer et non plus dun seul.
(Voir schéma ci-dessous)
Les conséquences de cette façon denvisager les choses font que les points à considérer dans linteraction entre le praticien et le client changent.
Il ne sagit plus ni de faire une « action donnée » cest-à-dire dappliquer une formule ni détudier le « processus », il sagit de permettre à la personne en face dobtenir les informations qui lui sont nécessaires pour quelle fasse laction quelle désire faire.
Lévaluation du résultat est considéré comme un « échec » et la situation est rebaptisée « problème » si la personne le juge insatisfaisant, autrement la situation constitue une « solution » et la personne na besoin de rien dautre tant que les circonstances ne changent pas.
En cas de « problème », la personne peut aller chercher des informations afin de changer la situation : soit elle va trouver un autre « processus », soit elle va changer les « données », parfois les deux. Une autre possibilité en modifiant les informations est de découvrir que le « problème » constitue la « solution » dun « problème » lui-même ou un autre et quen définitive la situation nest pas problématique.
Vous avez besoin de la coopération du client pour quil effectue laction en question même si vous obtenez cette coopération en le menaçant, le trompant, le séduisant, etc.
Cest LUI qui va agir et vous navez aucun pouvoir directement en ce domaine. Cette évidence commence à se faire jour.
Chez A. ROBBINS, par exemple, qui écrit :
Jétais connu par beaucoup comme étant un gourou. Jévitais cette métaphore car je sentais que la présupposition qui allait avec était que les gens était dépendants de moi pour créer leurs changements ce qui ne les fortifierait pas. Comme je crois que je crois que nous devons tous être responsable de notre propre changement, jévitais cette métaphore.
Un jour, finalement, je la trouvai. « Je suis un entraîneur, » pensai-je.15
Il me semble que pour pouvoir appliquer systématiquement de façon adaptée les outils de la PNL, il est nécessaire de prendre conscience que la PNL sappuie sur :
* La méthode scientifique
* Les principes de modélisation
* Les principes de logique
* Une analyse du langage
Les points méthodologiques qui sont le moins explicités sont ceux qui semblent évidents à un grand nombre de personnes et cest sans doute la raison qui fait quils nont pas tous été donné explicitement en groupe ordonné. A mon avis, il sagit de ceux de la méthode scientifique :
Déterminez précisément ce que vous voulez obtenir.
Que verrez-vous ? quentendrez-vous ? etc. Ainsi vous saurez quand vous arrêter dagir : quand vous aurez obtenu votre désir.
Albert EINSTEIN disait ; Cest la théorie qui nous permet de déterminer ce que nous pouvons observer; et La simple formulation dun problème est de loin plus essentiel que sa solution, qui peut être purement une question de mathématique ou de capacités dexpérimentation.
Utiliser une majorité de renseignements sensoriels pour éviter des hypothèses erronées sur la situation : mots prononcés par linterlocuteur, gestes, tonalité,
Par exemple, quels mots a-t-il employé exactement ? quels ont été ses mouvements oculaires ? Vers où a-t-il penché sa tête ? Voix grave ou aiguë ? Débit lent ou rapide ? etc.
Il est donc nécessaire, comme le disaient avec force, BANDLER et GRINDER dès 1975 dans The Structure of Magic, daffiner le plus possible vos perceptions et de les utiliser le plus souvent possible. Ils ont même défini le concept de temps optimal pour le qualifier.
Faire des recoupements pour formuler vos hypothèses : prendre plusieurs points de référence/modèle de description dans le temps et/ ou dans lespace.
Par exemple, le langage, les clefs oculaires, les gestes vous font-ils aboutir à la même description du vécu de linterlocuteur, la même vision du monde ?
Lors de la description de trois expériences similaires par votre interlocuteur observez-vous la répétition de la séquence oculaire ?
Tant que vous navez pas suffisamment dinformations sensorielles, abstenez vous de réfléchir ! Restez à létape précédente.
Cest dans cette phase que la maîtrise du plus grand nombre possible de concepts et de techniques est dun grand secours.
J. GRINDER cite ce point dans Turtles all the way down.
Tester la validité de votre hypothèse : mettez vous à la place de votre interlocuteur.
En essayant en vous-même la perception de votre interlocuteur sa vision du monde parvenez vous à obtenir le même résultat que lui ? Autrement, recommencez à échafauder dautres hypothèses.
La flexibilité interne est un point important pour pouvoir devenir lautre.
Cette méthode de validation est donnée par R. BANDLER dans Un Cerveau pour changer.
Changer un élément à la fois et prendre conscience de son effet : cette modification permet-elle de se rapprocher voire datteindre le résultat cherché ?
Ce conseil est aussi donné par R. BANDLER dans le même ouvrage.
La flexibilité externe sert ici à permettre à lautre dadopter la modification afin de pouvoir vérifier son impact réellement.
Pour répondre à cette question recommencer à appliquer le premier principe : ouvrez les yeux ! Si vous nêtes pas encore parvenu à obtenir ce que vous voulez, changez autre chose à la place ou en plus.
Mais même si vous maîtrisez la méthodologie, souvenez-vous que R. BANDLER et J. GRINDER ont écrit : En deuxième lieu, vous pouvez échouer en étant inconséquent avec vous même. Si un côté de vous est convaincu que vous ne pouvez pas guérir quelquun dune phobie en trois minutes, cela se manifestera au niveau de vos messages non verbaux et tout ce que vous ferez ne donnera rien.16
Dautres conceptions : PNL comme la vie
Une des choses assez amusantes et paradoxales est que ce type dapproche est mal compris vu de lextérieur et il serait difficile de faire autrement sans la vivre. Cette incompréhension conduit assez naturellement un certain nombre dobservateurs à adopter une approche magique et à entrer dans la danse.
Citons quelques conceptions des pionniers de la PNL :
Pour Richard BANDLER, La PNL sert à améliorer la situation humaine. Cest apprendre et utiliser les processus mentaux, physiologiques et émotionnels qui sont les nôtres.
Pour Robert DILTS, La PNL est une communauté constituée du langage, doutils et dattitudes communes17.
Pour David GORDON, La PNL est la modélisation et un état desprit.18
Ces auteurs sont certainement capables de faire ce quils disent, dans les introductions des livres : la question la plus intéressante est de savoir comment vous ou moi le lecteur pourra en faire autant par la suite !
remarques
* Différents aperçus des quatre niveaux présentés :
Voici trois aspects amusants des conceptions présentées sont les suivants :
Chacune dentre elles est méta par rapport à la précédente cest-à-dire quelle commente la précédente.
La PNL-Outil pose la question : Quest-ce que cest que vous me présentez ?
La PNL-Modèle demande : Quels outils utiliser pour résoudre ce problème ?
La PNL-Méthodologie : Quel modèle est le plus simple pour rendre compte du mécanisme ?
Les autres PNL changent de méthodologie et passent dune méthodologie consciente à une méthodologie inconsciente.
Il semble que ces quatre étapes retracent un schéma dapprentissage bien connu qui va dinconsciemment incompétent (approche magique), consciemment incompétent (approche technique), consciemment compétent (approche scientifique) et inconsciemment compétent (approche holistique).
Il est aussi remarquable de noter la diminution des commentaires à lusage du client et du praticien au fur et à mesure que vous vous trouvez sur un niveau de plus en plus méta. Cette diminution semble correspondre à la cessation du dialogue interne dans le temps optimal et à une diminution des certitudes jusquà linstallation dun doute cartésien et dune certaine confusion (PNL-Méthodologie).
A ce moment précis vous changez totalement dunivers et obtenez une nouvelle compréhension. R. BANDLER écrivit : la confusion est la porte daccès à une nouvelle compréhension1.(les italiques sont de lui).
* Liens entre les différents niveaux :
Daprès tout ce qui précède, nous pourrions dire que la PNL se fonde sur une méthodologie qui permet de construire des modèles rendant compte des processus de la communication. Ces modèles engendrent des outils destinés à permettre à tout un chacun datteindre lexcellence humaine. Lensemble formant létude de la structure de lexpérience subjective.19
Vous remarquerez quil est tout à fait possible dapprendre un ou plusieurs modèles de communication et de ne pouvoir les mettre en pratique : vous devenez ainsi un théoricien de la PNL, figé dans des conceptions apprises pour plus ou moins longtemps.
Il est aussi possible dapprendre à se servir dun ou de plusieurs outils conçus par la PNL sans se préoccuper de la méthodologie qui a présidé à leur élaboration : vous êtes un praticien voire un maître-praticien disposant doutils puissants mais incapables den concevoir de nouveaux faute dune base méthodologique suffisamment large. Vous vous fixez une noble tâche : aider des hommes à atteindre lExcellence humaine.
En se cantonnant à un de ces deux rôles vous devenez soit un professeur (théorique ou pratique) soit un mécanicien de la PNL : en aucun cas vous ne pouvez vous targuer du titre de PNListe.
Pour ce faire, vous devez créer des outils puis les tester et en vérifier lutilité et confirmer ainsi votre modèle théorique en grandeur nature. En conséquence, quelquun qui fait de la PNL qui sil veut être efficace, appliquera une méthodologie stricte ne peut se couper du réel. il doit porter les deux casquettes : praticien et théoricien avant de pouvoir faire de la PNL, cest-à-dire de créer des concepts, un modèle théorique ou des outils nouveaux.20
De plus, enseigner aux autres lusage doutils, ou de modèles théoriques, avec des idées sous-jacentes la méthodologie qui peuvent savérer fausses risque de déformer la continuation de la PNL.
Vous pouvez en conclure que dans la PNL il est difficile de dissocier les modélisations des outils et les outils de la vie. La raison en est que la primauté est mise sur la vérification expérimentale et que la PNL cest avant tout un état desprit : rester curieux et ouvert . Agir comme si vous vous posiez la question : Quest-ce que je pourrais découvrir de nouveau en ce moment ? Il est bien évident que vous nallez adopter cet état desprit que temporairement, aux moments que vous choisirez.
* Sur les erreurs :
Vous remarquerez que la différence majeure entre lattitude du magicien et celle du technicien est une question de niveau : lune conduit à appliquer sans se poser de questions des recettes, lautre conduit à appliquer sans se poser de question un modèle. Les conséquences sont les mêmes à un degré différent : les résultats obtenus ne sont pas ceux qui étaient escomptés.
Une des raisons de la situation est que ces praticiens ont ignoré le côté théorie de la PNL plus exactement la méthodologie qui en est la base puisque seule la pratique les intéresse. Ils nont donc aucun moyen de la remettre en question pour laméliorer.
Quelques outils et leur mise en pratique comme lutilisation systématique du Méta-modèle leur aurait permis déviter cette chausse-trappe.
Pourtant, il est facile pour les scientifiques darriver à la même situation queux en nexaminant pas, en refusant dexaminer même, leurs conceptions ou leurs croyances qui ont, quils le veulent ou non, un impact important sur ce quils font. Et quy-a-t-il après les croyances ?
APPRENTISSAGE DE LA PNL
John GRINDER en 1983 dit que Ces modèles sont le résultat de la technique de PNL, et non la PNL elle-même. Le processus de la PNL crée les modèles. Au cours de cette décennie nous avons enseigné à plus de 5 000 personnes lutilisation de ces modèles de lexcellence. Nos formateurs en ont probablement formés 5 000 autres. Parmi ces milliers de personnes, jen ai choisi moins de dix pour travailler avec moi, en tant que collaborateurs. [
] Etant donné que 55 000 personnes ont été formés, à des degrés divers, je ne peux pas toutes les contrôler. Je suis daccord avec les journalistes que ces techniques peuvent être utilisées à des fins de manipulation.21
Dès 1985, Steve et Connirae ANDREAS deux américains qui ont commencé à étudier la PNL en 1977 avec les fondateurs, Richard BANDLER et John GRINDER écrivaient : Certains critiques ont prétendus que la PNL était trop « froide » et trop « technique », et que si elle réussit dans les cas de simples habitudes et de phobies, elle ne traite pas des « véritables questions existentielles ».22
En 1987, Richard BANDLER écrivit : La plupart des étudiants de la PNL sont heureux sils arrivent à maîtriser les schémas qui ont déjà été développés. Un de mes plus grands plaisirs est de rencontrer quelquun qui napprend pas seulement les schémas spécifiques que jenseigne, mais les perceptions, les attitudes et les trains de pensées qui créent ces schémas.23
En 1990, Patrick SARY un français écrivit :
dun côté [la PNL] des adeptes, des orthodoxes, des conservateurs, des fanatiques, des ultra-boutistes ou des gens rigides dans leurs applications ; dun autre côté, des marginaux, ou des non-puristes qui déforment la PNL en lintégrant à leur savoir-faire. De même, il existe des adversaires ou des anti-PNL.24
Ces constatations faites de part et dautre de lAtlantique semblent indiquer que les schémas mentaux ci-dessus se soient répandus aux USA avant dêtre importés en France : ils sont donc une conséquence de la méthode actuelle de diffusion de la PNL dans nos sociétés occidentales.
D. GORDON dit en 1993 : Jai observé depuis très longtemps quon enseigne aux gens de la PNL à ramasser des informations sans faire des tests de pertinence sur les informations récoltées25
En rassemblant les éléments donnés dans les déclarations ci-dessus, il semblerait que les séminaires de PNL enseignent les outils et peut-être le modèle décrivant la communication qui date de 1979-1985 sans soccuper trop de faire passer la méthodologie qui est encore donnée trop implicitement. Ce qui semble assez logique vu lévolution des livres parus jusquà présent. En conséquence, un certain nombre danimateurs praticien, maître-praticien voire enseignant PNL, etc. nont pu, pour linstant, transmettre systématiquement la méthodologie PNL puisquelle nétait donnée quimplicitement (notamment dans Les secrets de la communication où dans les premières et dernières pages BANDLER insiste sur des points de méthodologie sans en avoir lair).
Une autre donnée serait le contexte thérapeutique des séminaires. Ce choix a un certain nombre de raisons historiques :le premier livre de PNL traduit en français sous le titre Les secrets de la communication (1981) est Des crapauds aux princes qui est une retranscription dun séminaire des fondateurs, BANDLER et GRINDER. Dautres livres utiliseront ensuite la même formule.
Certains animateurs, dans un but defficacité, rajoutèrent simplement, au type de stage présenté par BANDLER et GRINDER, des démonstrations du style de celle décrite au début de larticle afin de bénéficier des avantages pédagogiques nommés ci-dessus et de fournir aux participants des séminaires les preuves quils demandent sur la qualité et la compétence de lanimateur.
Il est vrai que le choix du contexte thérapeutique offre un certain nombre davantages :
* pédagogiques :
les changements obtenus dans ces cas-là sont le plus souvent assez spectaculaires et rapides : il est donc aisé de déterminer si ça marche,
il est assez facile de montrer comment fonctionnent les outils dans ce contexte puisque le système nest constitué que deux personnes parfois une seule : le praticien et le client.
* économiques :
Un certain pourcentage des personnes viennent assister aux stages pour se faire soigner en prime ou comme raison principale.
La thérapie a besoin de former un grand nombre de personnes plus performantes
Par contre, ce choix comporte un désavantage important : il renforce la focalisation sur le couple problème/solution(interprétation magie) ou sur le binôme processus/contenu( interprétation technique). Les conséquences de tels choix conceptuels rendent une partie gens qui pratiquent la PNL froids et technique pour les observateurs. (moins de 55 000 jespère).
Le plus gênant pour eux est que ces praticiens risquent détendre la conception problème/solution ou contenu/processus à leurs autres types de relations : famille, amis, collègues, etc. avec la conséquence prévisible dêtre rejetés comme inhumains. Ce qui, espérons le, leur fournira peut-être loccasion de reconsidérer leurs positions.
Il serait peut être utile de leur montrer le va-et-vient entre théorie et pratique afin quils aient les moyens de créer des outils spécifiques adaptés aux problèmes dont ils veulent soccuper : ils se libéreraient ainsi de devoir dépendre dautres personnes quand leurs outils montrent leurs limites.
Ils veulent avoir cest légitime des règles à suivre, mais ils refusent cest humain dadmettre les limites de certains de leurs outils théoriques, rappelons ceci : la PNL engendre des modèles théoriques dont le but est de donner naissance à des outils simples et adaptés aux êtres humains afin de donner à chacun les moyens daméliorer les performances de son cerveau. Ces modèles même méthodologiques sont, comme tous les modèles à compléter, modifier, renouveler afin den changer les limites. La remise en question est donc une nécessité vitale pour coller à la réalité et rester performant.
Il serait ensuite possible de préciser à toutes ces personnes :
« Vous voulez de la pratique afin de vous occuper des êtres humains et vous avez raison. Remarquez que telles que les choses se passent actuellement, vous en arrivez en pratique à ignorer totalement ceux que vous voulez aider.
Il est exact quil serait dommageable dappliquer une théorie à des être humains, autant léviter. Par contre munissez vous doutils pratiques conçus pour les hommes et directement utilisables. Et pour gagner du temps, pensez à déterminer, par une réflexion théorique personnelle périodique, les limites dutilisation de chaque outil. »
En conséquence, une double approche est donc une nécessité tant pratique que théorique pour rester efficace et humain pendant longtemps, sinon, au bout dun temps plus ou moins court, une rupture risque de se produire avec une fraction plus ou moins importante des autres êtres humains.
En conclusion, je dirais que lécart théorie-pratique (constaté aussi ici) sexplique en partie par ce vieil adage : dans la vie, les choses se déroulent très rarement exactement comme vous laviez prévu.26 Cela ne signifie pas quil est inutile de se pencher sur la théorie : son but est de nous éviter un certain nombre de désagréments, il en reste quelques uns qui viennent tirer la sonnette dalarme et nous fournir une illumination : Il reste encore plein de choses à découvrir dans la vie !
En pratique, ouvrez les yeux, aiguisez votre curiosité et posez-vous des questions.
Autrement rappelez-vous que les asiles sont remplis de personnes qui vivent dans une réalité non-partagée !
1 Cette définition de R. BANDLER du vrai PNListe se trouve dans Magic in Action, 2nd ed.
Explication des mots techniques
(1) Le Méta-modèle et le Milton-modèle se fondent sur un ensemble de 17 catégories linguistiques tirés de la conception de Noam CHOMSKY visant à permettre de déterminer la manière dont une personne se représente le monde.
Le Méta-modèle est un ensemble de formulations destinées à recueillir des informations pour déterminer précisément un comportement donné, les sentiments quil évoque, sa signification, etc.
Le Milton-modèle est un ensemble de formulations destinées à faire vivre une expérience une sensation correspondant à certains critères précis.
(2) Les ancres sont des extensions de la notion de stimulus-réponse trouvé par PAVLOV.
Ce sont des ensembles de signaux-codes externes et contextuels visuels, auditifs, tactiles, proprioceptifs, olfactifs et gustatifs destinés à permettre au cerveau de déterminer que cest le moment pour son propriétaire de ressentir une émotion donnée (plaisir, gêne, sommeil, etc.).
(3) Le concept sous-jacent aux sous-modalités est que le cerveau dispose dun moyen de déterminer comment relier une expérience des catégories. Les sous-modalités sont les indices internes concrétisant ce classement.
Ce sont des changements dans le codage interne des modalités (les cinq sens) permettant de relier à une expérience des critères comme le moment (présent, passé, futur), la véracité (vrai, faux, doute), un sentiment, etc.
Par exemple, plus une image est lumineuse plus le sujet est désirable, plus le rythme dune suite de sons est rapide et moins lexpérience est réelle, plus une sensation est intense et plus lexpérience est importante, etc.
(4) Le recadrage repose sur le concept suivant : nous avons des expériences, auxquelles nous attribuons un sens et qui arrivent dans des contextes précis, cest-à-dire des situations données. Nous pouvons ainsi les juger comme étant bonnes ou mauvaises.
Par analogie avec le cinéma, la PNL parle de cadrage, un cadre où chacun aperçoit un certain nombre déléments, Si on accepte lanalogie de la caméra, changer de point de vue recadrer cest changer de cadre donc changer dappréciation du comportement.
Un recadrage survient quand nous attachons un autre sens avec une autre appréciation à un de nos comportements dans une même situation ou quand nous changeons le contexte dans lequel nous effectuons ce comportement.
(5) Un ancrage cest une ancre mise de façon consciente, cest-à-dire quil est alors possible de reproduire exactement le même ensemble de signaux-codes afin de retrouver la sensation qui y correspond.
Les ancrages servent à changer létat émotionnel dune personne soit en posant une succession dancres différentes enchaînées les unes aux autre, soit en liant à la même ancre des états émotionnels antérieurement différents.
(6) Le swish est une technique très spécifique destinée à créer un lien entre deux représentations internes événements, émotions, etc.
(7) Le recadrage express ou recadrage en une phrase est une technique où entendant une seule phrase une personne change son appréciation de la situation. Par exemple, Ce bruit magace. devient Tu as vraiment de bonnes oreilles; ou Je suis débrouillard. se transforme en Tu es un sale profiteur.. Notez quil est tout à fait possible dintervertir les phrases deux à deux.
Vous avez pu déjà remarquer en lisant les notes précédentes de quelques unes des relations qui existent entre le langage, les ancres, les sous-modalités et le recadrage. Les différents courants de la PNL essaient den découvrir plus, chacune dans une direction particulière.
(8) BANDLER & Associates et ceux de la même mouvance cherchent à découvrir quels sont les relations entre notre codage interne modalités et sous-modalités et langage et nos comportements, nos critères, nos émotions, nos conditionnements, etc. Il y aura bientôt courant juillet un nouvel ouvrage de BANDLER en librairie A Time for a Change
mais aux U.S.A.
J. GRINDER et J. DELOZIER cherchent à modifier les comportements en utilisant dautres comportements souvent la musique et la danse et travaillent sur les interactions entre des comportements différents. Une de leur référence préférée est Carlos CASTANEDA (cf. Turtles all the way down). Les publications de cette branche de la PNL sont assez rares vu lorientation choisie.
R. DILTS se concentre sur les stratégies qui sont les cheminements internes que nous effectuons, exprimés en une succession de modalités pour décider, nous motiver, apprendre, croire, etc. Lui et ses joyeux complices cherchent les relations entre les stratégies et les autres éléments. Actuellement ses livres se concentrent particulièrement sur les relations entre les stratégies et les croyances (cf. Beliefs paru en 1990).
Leslie CAMERON-BANDLER et son équipe ont amorcé une refonte de lancien modèle de la PNL changement de symboles, de vocabulaire, etc. afin de mieux explorer les émotions : ils se sont attachés à décrire pas-à-pas certaines situations, comme tomber amoureux ou la rupture, avant de proposer un modèle général de description dune situation et des empreintes émotionnelles.
Parmi les personnes qui créent des outils de la PNL, certaines soccupent, à la suite de E. T. HALL, de découvrir les liens entre nos modèles de culture et nos comportements.
Citons B. VAN DER HORST PNListe, co-créateur de la Stratégie dobjectif, etc. enseignée à linstitut REPÈRE, qui écrit des articles dans certains Anchor Point pour ses travaux mettant en parallèle les cultures française et américaine et E. CLERET, PNListe créateur du Triangle de positionnement chargé de cours aux LanguesO 2, rue de Lille 75007 PARIS qui étudie les rapports entre la culture française et dautres cultures, notamment la culture chinoise.
Parmi ceux qui étudient comment nous changeons détat de conscience, je citerais P. WRYCZA Living Awareness (à paraître) et Richard BANDLER dans son dernier livre, si jen crois lévolution de ses ouvrages et lencart publicitaire de A Time for a Change.
(9) Le Rapport est une technique destinée à raccourcir le temps nécessaire pour que les personnes en face se sentent en confiance. Elle repose sur le principe de synchronisation entre les personnes même position, même vocabulaire, même respiration, même débit verbal, mêmes gestes, etc.
Bibliographie
Richard BANDLER & John GRINDER, The Structure of Magic T.I & II, Science & Behavior Books, 1975, 1977
Richard BANDLER & John GRINDER, Hypnotic patterns of Milton H. Erickson T.I, & II Méta Publications, 1975, 1977
Richard BANDLER & John GRINDER, Les Secrets de la communication, ed. Interéditions, 1979
Robert DILTS, John GRINDER, Richard BANDLER & Judith DELOZIER, Neuro Linguistic Programming I : The Study of the Structure of Subjective expérience, Méta Publications, 1980
Richard BANDLER & John GRINDER, Trance-formations, Real people press, 1982
Richard BANDLER & John GRINDER, Reframing, Real people press, 1982
Richard BANDLER, Un cerveau pour changer, Interéditions, 1985
Phil BOAS & Jane BROOKS, Advanced Techniques vol. I, Metamorphous Press, 1985
Leslie CAMERON-BANDLER, David GORDON& Michel LEBEAU, The emprint Method, Real people press, 1985
Leslie CAMERON-BANDLER & Michel LEBEAU, The emotional Hostage, Real people press, 1986
Steve ANDREAS & Connirae ANDREAS, Heart of the mind, Real people press, 1987
Judith DELOZIER & John GRINDER, Turtles all the way down, GRINDER, DELOZIER & associates, 1987
Richard BANDLER & Will McDONALD, An Insiders Guide To Sub-Modalities, Méta Publications, 1988
Tad JAMES & Wyatt WOODSMALL, Time line therapy, Méta Publications, 1988
Steve ANDREAS & Connirae ANDREAS , Change your mind and keep the change, Real people press, 1989
Roberts DILTS, Changing Belief Systems with NLP, Méta Publications, 1990
Kim KOSTERE & Linda MALATESTA, Maps, Models and the Structure of Reality, Metamorphous Press, 1990
Notes :
1 With these tools we were able to secure results 5 minutes guaranted cure for phobias in psychoterapy; quick, graceful and satisfying resolutions of conflit in dead-locked negociations and settlement in bussiness; sucess in teaching educationnaly handicapped children formely impossible skills measured in minutes results which borderd on magical for the professionals of these disciplines.Forward, NLP vol. 1,
* La méthode française favorite de motivation consiste surtout à lancer des défis : un reste de la pratique du duel peut-être ? (Le dernier ayant eu lieu au XXe siècle entre Gaston DEFERRE (1910-1986) et un adversaire moins illustre)
Pour prendre conscience de nos façons culturelles de nous motiver, il est utile de connaître et dutiliser le Triangle de positionnement mis au point par E. CLERET chargé de cours à lINALCO, 2, rue de Lille 75007 PARIS.
** Remarquez que le découpage linguistique se fait en fumeur et non-fumeur alors que nous pne disons pas je suis un non-buveur ou non-drogué. Il serait intéressant de chercher ce qui conduit à une telle différence. Pour ma part, je suppose que cela provient du garnd nombre de fumeurs combiné au fait quun découpage en fumeur actif et fumeur passif déclencherait des réponses « musclées » de la part des fumeurs passifs . Le choix est-il : préserver la santé de tous ou avoir la paix publique ?
2 Les secrets de la Communication, op. cit., p. 18.
* Cest difficile à suivre, nest-ce pas ? Seul le praticien a accès à cette représentation de la situation et parfois, il trouve aussi que cest compliqué.
** Je vous préviens, nespérez pas comprendre ce jargon technique avant dêtre devenu au moins praticien voire maître-praticien à moins de faire comme moi et de voler les grimoires des maîtres de la bibliographie. Remarquez en passant que le PNListe a besoin pour pouvoir opérer de bien connaître les outils et les techniques.
3 Pour reprendre une expression de R. BANDLER et J. GRINDER, Les Secrets de la Communication, p. 18.
*** Cest épuisant, nest-ce pas ? Il en est ainsi pour le magicien, le client et même le lecteur.
4 R. BANDLER, Un cerveau pour changer, p. 97-100.
* Les numéros entre parenthèses renvoient à la liste des termes technques en fin darticle.
5 Premier livre technique : The Structure of Magic,. Premier livre grand public : Frogs into Princes . Magic in Action est une sorte de manuel : liste dexemples de traitement par la PNL.
6 R. BANDLER et J. GRINDER, Les secrets de la Communication, p. 18.
7 Interview de D. GORDON par J-P. ROUTHIER in Anchor Point de juin 1993, page 4-5.
8 Interview de D. GORDON op. cit., page 5.-6
* « Sil te plaît, dessine moi un problème! ». Ce test est imparable pour déterminer si ce dont vous parlez est un objet physique : un sac poubelle par exemple. (idée reprise des Tours de Babel de S. TENENBAUM).
Il est utile de bien différencier les emplois propres et métaphoriques des mots que nous utilisons : le sens premier déliminer est de de faire disparaître en brisant, enterrant,
un objet jugée nuisible, inutile,
, même si certaines personnes étendent cette notion à un être vivant étiquetté pareillement (ex, un pou, un loup, un ennemi, un rôdeur,
). Vouloir appliquer ce type daction à un problème humain reviendrait à croire quil est possible dattraper le problème physiquement pour lui appliquer le traitement qui convient.
9 NLP is a process model of communication, Kim KOSTERE et Linda MALATESTA, Get The Results You Want , Metamorphous Press, 1989, Introduction.
10 R. BANDLER et J. GRINDER, Les Secrets de la Communication, p. 18. Le s deux paragraphes Contenu et démarche sont décidement fort instructif.
11 R. BANDLER et J. GRINDER Les Secrets de la Communication, p.18, Contenu et démarche. et Albert EINSTEIN disait « Rendons les choses simples, mais pas plus simples quelles sont ».
12 R. BANDLER et J. GRINDER, Les secrets de la Communication, p. 271.
13 [NLP is] Not just useful models and paterns formalized from various activities, but an extension of how those patterns and models came into being, thus a field both informative and practical, but most significant
unique in its purpose and methodology. PREFACE, NLP vol. 1, op. cit..
14 S. LANKTON, Practical Magic, pp. 187-213.
15
I was known by many as a guru. This is a metaphor I avoided because I felt that the presupposition that went with it was that people were dependent upon me to create their change which will never empower them. Since I believe that we all must be responsible for our own change, I avoided this metaphor.
One day, though, I finally got it; Im a coach, I thought. A. ROBBINS, Awaken the Giant Within, Simon and Schuster, 1992 p. 247.
16 R. BANDLER et J. GRINDER, Les secrets de la Communication, p. 271.
17 Ces deux définitions ont gracieusement été données par Peter WRYCZA enseignant PNL en mai 1993 dans le cadre dun des séminaires de PNL organisés par Repère, 78, avenue Michel Bizot, 75013 PARIS.
18 D. GORDON, op. cit.
19 NLP is the study of the structure of subjective experience., Forward, NLP vol.1, Roberts DILTS, John GRINDER Richard BANDLER et Judith DELOZIER Meta Publications, 1980, pp. 8.
20 Cette définition du PNliste est de R. BANDLER dans sa préface de Magic in Action 2nd edition.
21 J. GRINDER,Avant-propos de Influencer avec Intégrité, G. LABORDE, 1987 (1983).
22 R. BANDLER Un cerveau pour changer, Intéréditions, 1990 (1985), p.18.
23 Most NLP students are content if they master the patterns that have already been developed. One of my greatest pleasure is having someone learn not only the specifics patterns that I treach, but the perceptions, attitudes, and thinking processes that create those patterns., R. BANDLER, PREFACE to Change Your Mind And Keep The Change, Steve et Connirae ANDREAS, Real People Press, 1987.
24 P. SARY, La programmation neurol-linguistique dans lentreprise, Retz, 1990, p. 7. Les mots entre crochets sont de moi.
25 D.GORDON, op. cit. p.4.
26 Même la PNL, comme le fait remarquer David GORDON dans larticle cité abondamment. |
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